Tahiti, le 27 mai 2024 – À l’approche des épreuves olympiques de surf, un traitement contre la petite fourmi de feu vient de débuter à Teahupo’o. Un soulagement pour les riverains de la rive gauche de la rivière Fau’oro, après plusieurs années à subir les piqûres. Ils regrettent toutefois que cette action se limite pour l’heure au domaine public.
C’est une espèce envahissante, particulièrement gênante. À Tahiti, la petite fourmi de feu ne cesse d’étendre son territoire. Depuis environ trois ans, les résidents de Teahupo’o situés après la passerelle, sur le chemin qui mène à la pointe Fare Mahora et au domaine Rose, multiplient les signalements. Récemment, ils ont été avertis de la mise en œuvre d’un traitement, qui a débuté la semaine dernière, le 22 mai.
“Le Pays fait appel à un prestataire pour traiter les zones publiques avec des pièges adaptés”, explique un référent du bureau d’études Pae Tai Pae Uta, missionné par l’IJSPF et la cellule Tu’aro Nui. Des boîtes noires, contenant un attractif gras et un poison qui bloque la mue des arthropodes (mais qui serait sans effet sur les mammifères et les humains), ont été cachées à plusieurs endroits stratégiques par Fenua Insectes. Ce dispositif permet par ailleurs de cibler de minuscules animaux, dont les fourmis de feu chargées d’infecter leur reine, et d’éviter au principe actif d’être lessivé par la pluie. Un renouvellement est prévu toutes les quatre à cinq semaines pendant quatre mois.
C’est une espèce envahissante, particulièrement gênante. À Tahiti, la petite fourmi de feu ne cesse d’étendre son territoire. Depuis environ trois ans, les résidents de Teahupo’o situés après la passerelle, sur le chemin qui mène à la pointe Fare Mahora et au domaine Rose, multiplient les signalements. Récemment, ils ont été avertis de la mise en œuvre d’un traitement, qui a débuté la semaine dernière, le 22 mai.
“Le Pays fait appel à un prestataire pour traiter les zones publiques avec des pièges adaptés”, explique un référent du bureau d’études Pae Tai Pae Uta, missionné par l’IJSPF et la cellule Tu’aro Nui. Des boîtes noires, contenant un attractif gras et un poison qui bloque la mue des arthropodes (mais qui serait sans effet sur les mammifères et les humains), ont été cachées à plusieurs endroits stratégiques par Fenua Insectes. Ce dispositif permet par ailleurs de cibler de minuscules animaux, dont les fourmis de feu chargées d’infecter leur reine, et d’éviter au principe actif d’être lessivé par la pluie. Un renouvellement est prévu toutes les quatre à cinq semaines pendant quatre mois.
Étendre aux particuliers ?
“Chez nous, ça dure depuis deux ans”, confie une riveraine. “Ça nous fait de gros boutons qu’on a du mal à s’empêcher de gratter pendant plusieurs jours. J’ai même dû consulter un dermatologue. On craint pour les enfants, en particulier pour notre petit-fils, qui est allergique. Même nos deux chats ont été piqués jusque dans les yeux. (…) On a essayé de traiter avec des produits bio, mais il faut que tout le monde le fasse en même temps, sinon ça ne sert à rien.”
En effet, si les riverains interrogés se réjouissent de cette action, ils regrettent qu’elle ne soit pas généralisée. “J’ai alerté nos élus vis-à-vis de ce problème, et le ministère de l’Environnement, mais il n’y avait pas eu de suites jusqu’à maintenant. Je suis content, car enfin quelque chose est fait pour essayer de l’éradiquer. Mais je suis déçu, car ils ne traitent que le côté mer, alors que toute la zone est infestée”, remarque Alexis Taupua. Même avis chez une voisine, qui retrouve des fourmis de feu jusque sur son étendoir à linge et dans sa maison : “Je trouve ça dommage, parce que ça risque de déplacer le problème”.
Alertée par la population, la maire déléguée de Teahupo’o, Roniu Tupana-Poareu, nous a indiqué qu’une concertation serait organisée prochainement avec le bureau d’études, afin de proposer une approche complémentaire à l’intention des foyers intéressés, moyennant une possible participation financière.
En effet, si les riverains interrogés se réjouissent de cette action, ils regrettent qu’elle ne soit pas généralisée. “J’ai alerté nos élus vis-à-vis de ce problème, et le ministère de l’Environnement, mais il n’y avait pas eu de suites jusqu’à maintenant. Je suis content, car enfin quelque chose est fait pour essayer de l’éradiquer. Mais je suis déçu, car ils ne traitent que le côté mer, alors que toute la zone est infestée”, remarque Alexis Taupua. Même avis chez une voisine, qui retrouve des fourmis de feu jusque sur son étendoir à linge et dans sa maison : “Je trouve ça dommage, parce que ça risque de déplacer le problème”.
Alertée par la population, la maire déléguée de Teahupo’o, Roniu Tupana-Poareu, nous a indiqué qu’une concertation serait organisée prochainement avec le bureau d’études, afin de proposer une approche complémentaire à l’intention des foyers intéressés, moyennant une possible participation financière.