La géolocalisation des téléphones portables des suspects a permis d'établir qu'ils se trouvaient sur place le soir de l'incendie.
PAPEETE, le 14 décembre 2016 - Les policiers de la DSP ont fini par découvrir le pot aux roses la semaine dernière. Et l'incendie qui avait ravagé la société Poly-Goudronnage, en février dernier dans la vallée de Tipaerui, était tout sauf accidentel.
Dix mois d'enquête et 174 millions de francs de dégâts plus tard, les limiers ont en effet percé à jour le secret bien gardé d'une secrétaire de l'entreprise, qui s'est donc rendu coupable de l'incendie criminel de cette société qui l'employait. La jeune femme, 33 ans, aurait ainsi imaginé et mis en oeuvre ce scénario radical pour se couvrir et faire disparaître les traces d'une escroquerie dont elle s'était rendue coupable : la secrétaire indélicate avait en effet pris l'habitude de dérober des chèques à sa société qu'elle convertissait ensuite en espèces sonnantes et trébuchantes auprès de petits commerçants.
Déterminée, la jeune femme avait soudoyé un complice pour qu'il dérobe des ordinateurs et mette le feu à l'entreprise, en échange d'une petite somme d'argent.
Initialement saisis d'une plainte de Poly-Goudronnage pour détournement de fonds, les enquêteurs s'étaient ensuite rendus compte que les téléphones de la suspecte et de son complice avaient comme par enchantement "borné" autour des locaux de l'entreprise le soir de l'incendie. La secrétaire et l'incendiaire ont été convoqués la semaine dernière à la DSP, les faits ont été reconnus. Une information judiciaire pour incendie volontaire a été ouverte et confiée à un juge d'instruction, l'enquête se poursuit.
Dix mois d'enquête et 174 millions de francs de dégâts plus tard, les limiers ont en effet percé à jour le secret bien gardé d'une secrétaire de l'entreprise, qui s'est donc rendu coupable de l'incendie criminel de cette société qui l'employait. La jeune femme, 33 ans, aurait ainsi imaginé et mis en oeuvre ce scénario radical pour se couvrir et faire disparaître les traces d'une escroquerie dont elle s'était rendue coupable : la secrétaire indélicate avait en effet pris l'habitude de dérober des chèques à sa société qu'elle convertissait ensuite en espèces sonnantes et trébuchantes auprès de petits commerçants.
Déterminée, la jeune femme avait soudoyé un complice pour qu'il dérobe des ordinateurs et mette le feu à l'entreprise, en échange d'une petite somme d'argent.
Initialement saisis d'une plainte de Poly-Goudronnage pour détournement de fonds, les enquêteurs s'étaient ensuite rendus compte que les téléphones de la suspecte et de son complice avaient comme par enchantement "borné" autour des locaux de l'entreprise le soir de l'incendie. La secrétaire et l'incendiaire ont été convoqués la semaine dernière à la DSP, les faits ont été reconnus. Une information judiciaire pour incendie volontaire a été ouverte et confiée à un juge d'instruction, l'enquête se poursuit.