PARIS, le 26 novembre 2015. A quelques jours de la Cop21, François Hollande a reçu ce jeudi à l’Elysée les dirigeants du Pacifique. Il a appuyé « sans réserve » la demande de la Polynésie et de la Nouvelle-Calédonie de devenir membres de plein droit du Forum du Pacifique.
Entre la réception du premier ministre italien le matin et un voyage à Moscou l’après-midi, François Hollande a trouvé le temps d’ouvrir le sommet France-Océanie qui s’est tenu ce jeudi à l’Elysée. Cette rencontre entre les chefs d’Etat du Pacifique et le président de la République ne s’était pas tenue depuis six ans. La prochaine aura lieu dans trois ans à Tahiti.
Alors que la conférence mondiale pour le climat s’ouvre dimanche à Paris, il s’agissait de porter la voix des petits Etats insulaires, directement menacés par la montée des eaux. Pour l’Océanie, parvenir à un accord mondial, « Ce n’est pas une question de cadre de vie, c’est une question de survie », a constaté le président de la République, avant d’ajouter que « La protection et la mise en valeur de l’océan est pour nous une priorité ».
Ces Etats insulaires militent pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré. « Ça paraît compliqué », reconnaît le président du Pays Edouard Fritch, alors que l’objectif d’atteindre les 2 degrés semble difficile à atteindre. Une déclaration commune devait être rédigée à l’issue du sommet.
Par ailleurs, la Polynésie devrait pouvoir faire entendre sa voix durant la Cop21. L’agenda n’est pas encore totalement fixé mais le président du Pays devrait s’y exprimer en début de semaine. La députée Maina Sage, auteur d’un rapport sur les changements climatiques dans les outre-mer, devrait quant à elle prendre la parole à deux reprises.
"La France est pleinement un pays du Pacifique"
S’il a été question de climat, François Hollande a aussi beaucoup parlé diplomatie et de la place de la France dans le Pacifique. « La France est pleinement un pays du Pacifique », a affirmé le chef de l’Etat. Il a énuméré trois défis : « faire du Pacifique une zone qui trouve toute sa place dans l’économie mondiale », préserver la biodiversité car « vous êtes ici les gardiens de la biodiversité du monde et nous devons être à vos côtés », et l’adaptation au changement climatique.
« Notre volonté, c’est de vous accompagner dans la transformation de vos économies et de porter ensemble un nouveau modèle de développement », a ajouté François Hollande.
Mais à 18 000 kilomètres de distance, ce sont les trois collectivités françaises du Pacifique qui joueront les intermédiaires et « qui seront nos représentants ».
Ainsi, François Hollande a soutenu « sans réserve » la demande de la Polynésie et de la Nouvelle-Calédonie de devenir membre à part entière du Forum des îles du Pacifique. « Ce sera l’occasion pour nous, non pas de nous désengager, mais de nous réengager davantage. »
Entre la réception du premier ministre italien le matin et un voyage à Moscou l’après-midi, François Hollande a trouvé le temps d’ouvrir le sommet France-Océanie qui s’est tenu ce jeudi à l’Elysée. Cette rencontre entre les chefs d’Etat du Pacifique et le président de la République ne s’était pas tenue depuis six ans. La prochaine aura lieu dans trois ans à Tahiti.
Alors que la conférence mondiale pour le climat s’ouvre dimanche à Paris, il s’agissait de porter la voix des petits Etats insulaires, directement menacés par la montée des eaux. Pour l’Océanie, parvenir à un accord mondial, « Ce n’est pas une question de cadre de vie, c’est une question de survie », a constaté le président de la République, avant d’ajouter que « La protection et la mise en valeur de l’océan est pour nous une priorité ».
Ces Etats insulaires militent pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré. « Ça paraît compliqué », reconnaît le président du Pays Edouard Fritch, alors que l’objectif d’atteindre les 2 degrés semble difficile à atteindre. Une déclaration commune devait être rédigée à l’issue du sommet.
Par ailleurs, la Polynésie devrait pouvoir faire entendre sa voix durant la Cop21. L’agenda n’est pas encore totalement fixé mais le président du Pays devrait s’y exprimer en début de semaine. La députée Maina Sage, auteur d’un rapport sur les changements climatiques dans les outre-mer, devrait quant à elle prendre la parole à deux reprises.
"La France est pleinement un pays du Pacifique"
S’il a été question de climat, François Hollande a aussi beaucoup parlé diplomatie et de la place de la France dans le Pacifique. « La France est pleinement un pays du Pacifique », a affirmé le chef de l’Etat. Il a énuméré trois défis : « faire du Pacifique une zone qui trouve toute sa place dans l’économie mondiale », préserver la biodiversité car « vous êtes ici les gardiens de la biodiversité du monde et nous devons être à vos côtés », et l’adaptation au changement climatique.
« Notre volonté, c’est de vous accompagner dans la transformation de vos économies et de porter ensemble un nouveau modèle de développement », a ajouté François Hollande.
Mais à 18 000 kilomètres de distance, ce sont les trois collectivités françaises du Pacifique qui joueront les intermédiaires et « qui seront nos représentants ».
Ainsi, François Hollande a soutenu « sans réserve » la demande de la Polynésie et de la Nouvelle-Calédonie de devenir membre à part entière du Forum des îles du Pacifique. « Ce sera l’occasion pour nous, non pas de nous désengager, mais de nous réengager davantage. »
