Une centaine de personnes se sont présentées à l’antenne du Sefi de Taravao, vendredi matin (Crédit : Service de l'Emploi).
Tahiti, le 5 avril 2024 - À l’antenne du Service de l’emploi de Taravao, une centaine de résidents de la Presqu’île ont profité de la journée nationale des métiers de l’administration pénitentiaire pour s’informer sur les perspectives de carrière dans l’Hexagone auprès de sept agents du centre de détention de Tatutu.
Les agents des prisons de Nuutania (Faa’a) et Tatutu (Papeari) avaient rendez-vous avec le public dans les locaux du Service de l’emploi de Papeete et Taravao, ce vendredi matin, à l’occasion de la première édition polynésienne de la journée nationale des métiers de l’administration pénitentiaire.
Plusieurs corps de métiers étaient représentés pour donner un aperçu du panel de professions en milieu carcéral. “Ce sont des métiers peu et mal connus. Il y a beaucoup de fantasmes, car c’est en milieu fermé. Un surveillant ne fait pas qu’ouvrir et fermer des portes… Il va aussi participer à l’évaluation des personnes détenues et donner son avis pour des remises de peine, par exemple”, explique Myriam Robert, responsable de formation et conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation.
Les agents des prisons de Nuutania (Faa’a) et Tatutu (Papeari) avaient rendez-vous avec le public dans les locaux du Service de l’emploi de Papeete et Taravao, ce vendredi matin, à l’occasion de la première édition polynésienne de la journée nationale des métiers de l’administration pénitentiaire.
Plusieurs corps de métiers étaient représentés pour donner un aperçu du panel de professions en milieu carcéral. “Ce sont des métiers peu et mal connus. Il y a beaucoup de fantasmes, car c’est en milieu fermé. Un surveillant ne fait pas qu’ouvrir et fermer des portes… Il va aussi participer à l’évaluation des personnes détenues et donner son avis pour des remises de peine, par exemple”, explique Myriam Robert, responsable de formation et conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation.
Être prêt à partir
Bien que les perspectives de recrutement ne soient pas locales, l’engouement était visible. “Il y a eu une très belle affluence. Nous avons été surpris, car nous avons reçu entre 80 et 100 personnes en une matinée”, remarque Thierry Tauira, responsable de l’antenne du Sefi à Taravao. “On constate avec intérêt que les esprits sont de plus en plus ouverts à quitter le territoire pour la métropole, quitte à revenir plus tard pour servir le Fenua.”
Mille postes sont actuellement à pourvoir dans l’Hexagone. Selon Myriam Robert, dans le cadre du concours qui se poursuit jusqu’au 19 avril, “la Polynésie est la plus représentée au niveau national avec 440 candidats admis à l’oral”.
Mille postes sont actuellement à pourvoir dans l’Hexagone. Selon Myriam Robert, dans le cadre du concours qui se poursuit jusqu’au 19 avril, “la Polynésie est la plus représentée au niveau national avec 440 candidats admis à l’oral”.
Mikaël Lucas, responsable de la formation professionnelle et des activités à Tatutu : “Nous sommes venus à sept pour représenter le personnel”
“On participe souvent à des forums, mais c’est la première fois sous cette forme spécifique à nos métiers de l’administration pénitentiaire. Nous sommes venus à sept pour représenter le personnel de surveillance dans le domaine de l’encadrement et de l’application, mais aussi du commandement, l’administration, le service d’insertion et de probation et le service technique, tout ce qui permet de faire fonctionner un établissement pénitentiaire. La plupart de nos interlocuteurs avaient une trentaine d’années, en recherche d’emploi ou pour changer de vie. Les questions concernent généralement les modalités d’accès à ces métiers, les concours, les évolutions… Il y a l’attrait du salaire aussi, mais il faut avoir conscience qu’ici, il est indexé, ce qui n’est pas le cas en Métropole.”