Paris, France | AFP | samedi 23/07/2016 - Le principal syndicat de médecins libéraux, la CSMF, a rejeté samedi en assemblée générale le projet de convention quinquennale transmis la veille par l'Assurance maladie et portant notamment sur les tarifs des consultations.
"C'est à l'unanimité que les représentants départementaux de la CSMF, réunis en assemblée générale extraordinaire le samedi 23 juillet, ont voté contre le projet" de l'Assurance maladie, écrit dans un communiqué l'organisation de médecins généralistes et spécialistes.
La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) avait déjà indiqué jeudi soir, à l'issue d'une dernière séance de négociation, que le texte n'était "pas signable" en l'état. Sa branche généraliste, l'Unof-CSMF, l'avait repoussé vendredi.
Une réunion, officiellement de "signature", est prévue mercredi. Mais le projet d'accord, qui concerne près de 115.000 médecins libéraux, peut être validé jusqu'au 26 août.
Il y a eu certes "une petite avancée" sur le tarif des consultations, mais "il faut qu'on ait un plan d'investissement pour la médecine libérale", a expliqué à l'AFP Jean-Paul Ortiz, président de la CSMF.
"Notre ambition n'est pas de gagner plus, mais de travailler mieux", a-t-il ajouté.
La CSMF tiendra une assemblée générale "de la dernière chance" le 25 août, "afin d'examiner les évolutions du projet", précise-t-elle dans son communiqué.
Jeudi, le directeur général de l'Assurance maladie, Nicolas Revel, s'était montré "ouvert et disponible" pour discuter d'éventuels ajustements, à condition de respecter "l'architecture de l'enveloppe proposée".
L'Assurance maladie chiffre à 1,25 milliard d'euros, participation des mutuelles incluse, le montant des différentes mesures contenues dans le projet d'accord.
Pour l'heure, seul le Bloc (chirurgiens) s'est dit satisfait des revalorisations tarifaires proposées. Les organisations FMF et SML (généralistes et spécialistes) doivent consulter leurs adhérents. MG France, premier syndicat chez les généralistes, s'est montré pessimiste.
Les syndicats de généralistes réclament une revalorisation de la consultation en une seule fois, alors que l'Assurance maladie propose de l'augmenter en deux temps: de 23 à 24 euros au 1er avril 2017, puis à 25 euros au 1er décembre, au lieu d'avril 2018 proposé initialement.
Les spécialistes de leur côté se sentent lésés, le projet donnant la priorité aux médecins qui ne pratiquent pas de dépassements d'honoraires ou qui ont souscrit un contrat d'accès aux soins, lequel encadre ces dépassements.
Si l'accord ne reçoit pas le feu vert des syndicats, un règlement arbitral, moins avantageux, sera confié à un haut fonctionnaire.
jta/jg/er
"C'est à l'unanimité que les représentants départementaux de la CSMF, réunis en assemblée générale extraordinaire le samedi 23 juillet, ont voté contre le projet" de l'Assurance maladie, écrit dans un communiqué l'organisation de médecins généralistes et spécialistes.
La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) avait déjà indiqué jeudi soir, à l'issue d'une dernière séance de négociation, que le texte n'était "pas signable" en l'état. Sa branche généraliste, l'Unof-CSMF, l'avait repoussé vendredi.
Une réunion, officiellement de "signature", est prévue mercredi. Mais le projet d'accord, qui concerne près de 115.000 médecins libéraux, peut être validé jusqu'au 26 août.
Il y a eu certes "une petite avancée" sur le tarif des consultations, mais "il faut qu'on ait un plan d'investissement pour la médecine libérale", a expliqué à l'AFP Jean-Paul Ortiz, président de la CSMF.
"Notre ambition n'est pas de gagner plus, mais de travailler mieux", a-t-il ajouté.
La CSMF tiendra une assemblée générale "de la dernière chance" le 25 août, "afin d'examiner les évolutions du projet", précise-t-elle dans son communiqué.
Jeudi, le directeur général de l'Assurance maladie, Nicolas Revel, s'était montré "ouvert et disponible" pour discuter d'éventuels ajustements, à condition de respecter "l'architecture de l'enveloppe proposée".
L'Assurance maladie chiffre à 1,25 milliard d'euros, participation des mutuelles incluse, le montant des différentes mesures contenues dans le projet d'accord.
Pour l'heure, seul le Bloc (chirurgiens) s'est dit satisfait des revalorisations tarifaires proposées. Les organisations FMF et SML (généralistes et spécialistes) doivent consulter leurs adhérents. MG France, premier syndicat chez les généralistes, s'est montré pessimiste.
Les syndicats de généralistes réclament une revalorisation de la consultation en une seule fois, alors que l'Assurance maladie propose de l'augmenter en deux temps: de 23 à 24 euros au 1er avril 2017, puis à 25 euros au 1er décembre, au lieu d'avril 2018 proposé initialement.
Les spécialistes de leur côté se sentent lésés, le projet donnant la priorité aux médecins qui ne pratiquent pas de dépassements d'honoraires ou qui ont souscrit un contrat d'accès aux soins, lequel encadre ces dépassements.
Si l'accord ne reçoit pas le feu vert des syndicats, un règlement arbitral, moins avantageux, sera confié à un haut fonctionnaire.
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