Lille, France | AFP | samedi 20/05/2017 - Le parquet de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) a fait appel dans le dossier des gérants d'hôtels de Calais jugés pour avoir hébergé des migrants avant leur passage en Angleterre, a-t-on appris samedi de source judiciaire.
Mercredi, un gérant d'hôtel du centre-ville avait été condamné à une peine d'un an de prison avec sursis. Les trois autres prévenus avaient été relaxés des mêmes poursuites "d'aide à l'entrée, à la circulation et au séjour d'étrangers en situation irrégulière en France".
"Le parquet a fait appel pour les quatre afin qu'ils soient rejugés tous en même temps", a indiqué le parquet à l'AFP, confirmant une information du journal Nord-littoral.
Lors de leur procès début avril, l'accusation avait requis entre 18 et 30 mois de prison ferme à leur encontre.
Les mis en cause avaient été interpellés le 7 février à l’aube, après plusieurs semaines d’écoutes téléphoniques et d’opérations de surveillance.
Au moment de l'enquête, les perquisitions menées dans les hôtels Bel Azur, Citadel, Tudor et Pacific à Calais, avaient permis aux policiers de découvrir plusieurs migrants albanais et irakiens. "Ils étaient parfois 6 ou 7 par chambre", avait déclaré une employée aux enquêteurs.
Les enquêteurs avaient également mis la main, dans les hôtels ou aux domiciles des suspects, sur plus de 23.000 euros "dont 14.000 euros cachés dans des enveloppes sous l’évier de la cuisine" d'un hôtelier, avait précisé le tribunal. "De l’argent pour soigner ma mère, malade d’un cancer", s’était justifié l’intéressé.
Au total, 35 bagages individuels et 3 sacs poubelles remplis de vêtements, de téléphones portables, de chargeurs, avaient également été retrouvés dans les hôtels.
Si les prévenus avaient essayé de démontrer qu’ils ne faisaient que leur métier, l'accisation avait estimé qu’ils avaient investi dans l’hôtellerie calaisienne "pour profiter de la misère des migrants".
mas/cb
© Agence France-Presse
Mercredi, un gérant d'hôtel du centre-ville avait été condamné à une peine d'un an de prison avec sursis. Les trois autres prévenus avaient été relaxés des mêmes poursuites "d'aide à l'entrée, à la circulation et au séjour d'étrangers en situation irrégulière en France".
"Le parquet a fait appel pour les quatre afin qu'ils soient rejugés tous en même temps", a indiqué le parquet à l'AFP, confirmant une information du journal Nord-littoral.
Lors de leur procès début avril, l'accusation avait requis entre 18 et 30 mois de prison ferme à leur encontre.
Les mis en cause avaient été interpellés le 7 février à l’aube, après plusieurs semaines d’écoutes téléphoniques et d’opérations de surveillance.
Au moment de l'enquête, les perquisitions menées dans les hôtels Bel Azur, Citadel, Tudor et Pacific à Calais, avaient permis aux policiers de découvrir plusieurs migrants albanais et irakiens. "Ils étaient parfois 6 ou 7 par chambre", avait déclaré une employée aux enquêteurs.
Les enquêteurs avaient également mis la main, dans les hôtels ou aux domiciles des suspects, sur plus de 23.000 euros "dont 14.000 euros cachés dans des enveloppes sous l’évier de la cuisine" d'un hôtelier, avait précisé le tribunal. "De l’argent pour soigner ma mère, malade d’un cancer", s’était justifié l’intéressé.
Au total, 35 bagages individuels et 3 sacs poubelles remplis de vêtements, de téléphones portables, de chargeurs, avaient également été retrouvés dans les hôtels.
Si les prévenus avaient essayé de démontrer qu’ils ne faisaient que leur métier, l'accisation avait estimé qu’ils avaient investi dans l’hôtellerie calaisienne "pour profiter de la misère des migrants".
mas/cb
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