Le nom du racheteur d'or écroué vendredi pour recel de vols de bijoux en bande organisée est ressorti, ce jeudi au tribunal, dans un dossier de cambriolages.
PAPEETE, le 2 février 2017 - Les confessions d'une bande de cambrioleurs professionnels jugés et condamnés ce jeudi à la barre du tribunal correctionnel ne sont pas tombées dans l'oreille d'un sourd.
Une bande de cambrioleurs chevronnés ayant sévi à Moorea ces dernières années étaient jugés ce jeudi au tribunal correctionnel de Papeete. Le plus actif de la bande cumulait à lui seul pas moins de seize cambriolages. Des patentés. Alcool, denrées alimentaires, matériel de pêche, vêtements, ordinateurs, tablettes numériques, téléviseurs, la liste de leur butin est longue comme un inventaire. L'un d'eux a également reconnu avoir volé de nombreux bijoux et pierres précieuses et c'est là que le tribunal a plus particulièrement tendu l'oreille.
Le voleur a en effet confessé à la barre que son principal receleur n'était autre que le racheteur d'or de l'impasse Cardella à Papeete, interpellé en milieu de semaine dernière et écroué pour recel de vols de bijoux en bande organisée. Le sexagénaire avait formellement nié ces accusations devant le juge des libertés et de la détention qui lui avait signifié son placement en détention provisoire, justifié notamment par les nombreuses dénonciations de voleurs de la place. Le cambrioleur de Moorea ira même plus loin à la barre, expliquant avoir écoulé auprès de lui et pour des sommes souvent ridicules, parfois 2 000 francs, des bijoux estimés à plusieurs dizaines de milliers de francs par leur propriétaire.
Sans compter la valeur sentimentale. L'une des victimes présente aujourd'hui à l'audience a ainsi perdu quelques bijoux souvenirs d'un proche décédé.
Des touristes ciblés
Moins triste mais tout aussi désagréable, l'un des cambrioleurs de la bande s'est vanté d'avoir dépouillé quelques touristes de passage. L'un s'était fait délester de 4 700 dollars en liquide. Quatre avaient déposé plainte pour les vols de leur passeport. Les documents n'avaient jamais été retrouvés et pour cause : "Je les ai jetés, je n'ai pas fait le tri", a déclaré l'homme à la barre avouant avoir "choisi des étrangers". Impliqués dans deux dossiers distincts de cambriolages en série, les monte-en-l'air aux casiers judiciaires les plus chargés ont écopé de peines de 6 à 18 mois de prison ferme avec obligation d'indemniser les victimes.
Une bande de cambrioleurs chevronnés ayant sévi à Moorea ces dernières années étaient jugés ce jeudi au tribunal correctionnel de Papeete. Le plus actif de la bande cumulait à lui seul pas moins de seize cambriolages. Des patentés. Alcool, denrées alimentaires, matériel de pêche, vêtements, ordinateurs, tablettes numériques, téléviseurs, la liste de leur butin est longue comme un inventaire. L'un d'eux a également reconnu avoir volé de nombreux bijoux et pierres précieuses et c'est là que le tribunal a plus particulièrement tendu l'oreille.
Le voleur a en effet confessé à la barre que son principal receleur n'était autre que le racheteur d'or de l'impasse Cardella à Papeete, interpellé en milieu de semaine dernière et écroué pour recel de vols de bijoux en bande organisée. Le sexagénaire avait formellement nié ces accusations devant le juge des libertés et de la détention qui lui avait signifié son placement en détention provisoire, justifié notamment par les nombreuses dénonciations de voleurs de la place. Le cambrioleur de Moorea ira même plus loin à la barre, expliquant avoir écoulé auprès de lui et pour des sommes souvent ridicules, parfois 2 000 francs, des bijoux estimés à plusieurs dizaines de milliers de francs par leur propriétaire.
Sans compter la valeur sentimentale. L'une des victimes présente aujourd'hui à l'audience a ainsi perdu quelques bijoux souvenirs d'un proche décédé.
Des touristes ciblés
Moins triste mais tout aussi désagréable, l'un des cambrioleurs de la bande s'est vanté d'avoir dépouillé quelques touristes de passage. L'un s'était fait délester de 4 700 dollars en liquide. Quatre avaient déposé plainte pour les vols de leur passeport. Les documents n'avaient jamais été retrouvés et pour cause : "Je les ai jetés, je n'ai pas fait le tri", a déclaré l'homme à la barre avouant avoir "choisi des étrangers". Impliqués dans deux dossiers distincts de cambriolages en série, les monte-en-l'air aux casiers judiciaires les plus chargés ont écopé de peines de 6 à 18 mois de prison ferme avec obligation d'indemniser les victimes.