Tahiti, le 9 novembre 2020 - Trente-quatre agents du Haut-commissariat demandent que leur "prime exceptionnelle" de 40 000 à 120 000 Fcfp versée en raison de leur "continuité d'activité" en période de Covid soit indexée, à l'instar de leurs collègues agents de la police ou des services pénitentiaires.
Le 14 mai dernier, un décret était venu fixer le montant d'une "prime exceptionnelle" pouvant aller de 39 532 à 119 781 Fcfp pour les fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat qui avaient assuré la "continuité des services publics" pendant la période d'urgence sanitaire de mars dernier liée à l'épidémie de Covid-19. Il s'agissait de compenser le "surcroît de travail significatif durant cette période", que ces agents aient été en présentiel ou en télétravail. Une prime déterminée par l'employeur, de surcroît "exonérée de cotisations et contributions sociales ainsi que d'impôt sur le revenu", et dont le montant indexé varie donc de 72 738 à 220 397 Fcfp.
Et c'est là où le bât blesse. Dans un courrier daté du 3 août dernier, les agents du Haut-commissariat ont été informés de ce que leur "indemnité exceptionnelle n'est pas indexée". A travers leurs syndicats A ti'a i mua, CFDT et Fo-Fsmi, 34 agents ont envoyé un courrier au haut-commissaire, lui rappelant qu'il n'y actuellement aucun texte qui interdit à l'Etat "d'indexer les primes de toute nature qu'elles soient exceptionnelles ou pas dès lors qu'elles sont payées en euros". Des agents qui revendiquent l'indexation de leur prime Covid, à l'instar de leurs collègues de la police ou des services pénitentiaires. Par souci "d'égalité de traitement et surtout du respect des textes en vigueur en matière de rémunérations", les agents réclament donc "le paiement des sommes dues" et affirment qu'ils n'hésiteront pas à porter au contentieux cet "oubli" de l'Etat. Une solution qui, selon eux, n'aura pour conséquence que de faire "perdre du temps à tous car son résultat parait évident".
Le 14 mai dernier, un décret était venu fixer le montant d'une "prime exceptionnelle" pouvant aller de 39 532 à 119 781 Fcfp pour les fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat qui avaient assuré la "continuité des services publics" pendant la période d'urgence sanitaire de mars dernier liée à l'épidémie de Covid-19. Il s'agissait de compenser le "surcroît de travail significatif durant cette période", que ces agents aient été en présentiel ou en télétravail. Une prime déterminée par l'employeur, de surcroît "exonérée de cotisations et contributions sociales ainsi que d'impôt sur le revenu", et dont le montant indexé varie donc de 72 738 à 220 397 Fcfp.
Et c'est là où le bât blesse. Dans un courrier daté du 3 août dernier, les agents du Haut-commissariat ont été informés de ce que leur "indemnité exceptionnelle n'est pas indexée". A travers leurs syndicats A ti'a i mua, CFDT et Fo-Fsmi, 34 agents ont envoyé un courrier au haut-commissaire, lui rappelant qu'il n'y actuellement aucun texte qui interdit à l'Etat "d'indexer les primes de toute nature qu'elles soient exceptionnelles ou pas dès lors qu'elles sont payées en euros". Des agents qui revendiquent l'indexation de leur prime Covid, à l'instar de leurs collègues de la police ou des services pénitentiaires. Par souci "d'égalité de traitement et surtout du respect des textes en vigueur en matière de rémunérations", les agents réclament donc "le paiement des sommes dues" et affirment qu'ils n'hésiteront pas à porter au contentieux cet "oubli" de l'Etat. Une solution qui, selon eux, n'aura pour conséquence que de faire "perdre du temps à tous car son résultat parait évident".