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L'association hippique à la recherche de nouveaux jockeys


"Suivant le niveau de chacun on va développer avec eux l'approche du cheval, puis l'approche de la monte jockey parce qu'elle est différente de la monte en équitation. Après au fur et à mesure de la formation on passera sur les pistes, pour commencer un travail en carrière puis sur les pistes", précise Gilles Valdenaire, secrétaire de l'association.
"Suivant le niveau de chacun on va développer avec eux l'approche du cheval, puis l'approche de la monte jockey parce qu'elle est différente de la monte en équitation. Après au fur et à mesure de la formation on passera sur les pistes, pour commencer un travail en carrière puis sur les pistes", précise Gilles Valdenaire, secrétaire de l'association.
PAPEETE, le 15 mars 2019 - ​L'Association hippique et d'encouragement à l'élevage de Polynésie française propose à partir de la semaine prochaine des formations pour devenir jockey. "On a aujourd'hui une soixantaine de jockey/driver au sein de l'association. Et parmi ceux-là seulement cinq ou six qui  sont homologués pour faire des courses. Ce qui est insuffisant", indique Gilles Valdenaire, secrétaire de l'association.

L'association hippique et d'encouragement à l'élevage de Polynésie française (AHEE-PF) à la recherche de nouveaux cavaliers pour ses courses. Pour les trouver, elle propose à partir de la semaine prochaine une formation de jockey qu'elle dispensera à l'hippodrome de Pirae.
 
Une formation ouverte à tous, comme l'indique Gilles Valdenaire, secrétaire de l'association : "Nous avons au sein de l'association un jockey qui est diplômé d'état et qui va encadrer cette formation. Et donc suivant le niveau de chacun il va développer avec eux l'approche du cheval, puis l'approche de la monte jockey parce qu'elle est différente de la monte en équitation. Après au fur et à mesure de la formation on passera sur les pistes, pour commencer un travail en carrière puis sur les pistes."
 
La formation sera ensuite validée par des "trials". "Les jockeys devront suivre un certain rythme sur 1 300 mètres avant de terminer le circuit au galop", explique Gilles Valdenaire. "On évaluera alors à ce moment-là leur façon de gérer leurs chevaux, leur manière de se comporter en course. Et l'on décidera si ces jockeys sont aptes ou pas à participer à des courses."
 

Reprise des courses en mai

Car aujourd'hui l'AHEE-PF est clairement en manque de jockey à aligner sur les lignes de départ de ses courses.  "On a de plus en plus de chevaux (locaux et importés) au niveau de l'association. Et on a aujourd'hui une soixantaine de jockey/driver au sein de l'association", précise le secrétaire de l'AHEE-PF. Puis ce dernier d'ajouter, "et parmi ceux-là seulement cinq ou six  sont homologués pour faire des courses. On a donc besoin davantage de jockey pour pouvoir aligner plus de chevaux sur la ligne de départ." L'AHEE-PF compte donc organiser plusieurs sessions de formations au cours de l'année.
 
Par ailleurs le programme de course est déjà bouclé pour cette année. Elles reprendront le 12 mai prochain. "Dix journées de courses sont programmées pour 2019", affirme Gilles Valdenaire. Un événement important du calendrier, les courses pareu programmées pour le Heiva en juillet prochain. "On est en train de travailler sur un dossier pour faire venir des chevaux et des jockeys de Rurutu qui resteront ici deux mois pour pouvoir participer à d'autres courses. Avec l'association on souhaite en effet renouer avec l'aspect culturel. Le cheval a été un moyen de locomotion pour les Polynésiens. Et puis aux Marquises, ou aux Australes des gens montent quotidiennement à cheval", confie l'intéressé.  


INFOS PRATIQUES

Association Hippique et d'Encouragement à l'Elevage de Polynésie Française
Tel : 87.77.01.67
Site Internet : http://www.ahee.pf
Mail : [email protected]

Rédigé par Désiré Teivao le Vendredi 15 Mars 2019 à 16:23 | Lu 1432 fois