PAPEETE, le 14 juin 2018 – La Journée nationale des sapeurs-pompiers aura lieu à Tahiti, ce samedi 16 juin 2018 place Vaiete de 9h à midi. A l'occasion de cet événement, la rédaction de Tahiti infos a rencontré des pompiers qui ont accepté de parler de leur profession. Aujourd'hui rencontre avec le jeune sapeur-pompier Ariihau Aora qui souhaiterait devenir pompier professionnel plus tard.
Ariihau Aora a 14 ans. Il a découvert les jeunes sapeurs-pompiers l'année dernière au collège de Arue par le projet pédagogique des Cadets de la sécurité. Ariihau s'est porté volontaire pour participer à ce projet pilote dont l'objectif est de permettre aux jeunes participants d’acquérir non seulement de nouvelles connaissances et compétences autour des enjeux de la sécurité civile, mais aussi d’être reconnus comme assistants de sécurité pour les exercices d’évacuation ou de confinement organisés dans leur collège.
Ainsi, les sapeurs-pompiers interviennent dans une classe d'élèves volontaires. Les adolescents suivent une formation au PSC1 (Prévention et secours civiques de niveau 1) et à la fin de l'année, ils se voient remettre une attestation de formation de cadets de la sécurité civile. Ce parcours vise à susciter des vocations de sapeur-pompier volontaire.
Arrihau a tout de suite accroché, "j'ai aimé les exercices qu'ils nous faisaient faire. Je voulais en apprendre plus sur le sujet, sur les exercices de secourisme et d'incendie. A la fin de l'année dernière, j'ai déposé mon dossier pour devenir jeune sapeur-pompier." L'adolescent, élève en quatrième, a passé les tests physiques et l'entretien de motivation. Il a été retenu et fait partie de la première promotion de jeunes sapeurs-pompiers de l'école de sapeurs-pompiers de Pirae et Arue.
"Je passe tous les mercredis après-midi et tous les samedis matin à la caserne, soit à Arue soit à Pirae", explique le collégien, "j'aime bien venir parce que ça m'occupe, mais aussi parce que maintenant j'ai une bonne bande de copains que je n'aurais pas rencontré autrement."
Avec leurs formateurs Ariihau et ses camarades apprennent les différentes manœuvres au sol en cas d'incendie, ils découvrent comment manier les lances à incendie et à maitriser les gestes de premier secours. Mais aussi les valeurs d'une caserne, l'esprit d'équipe et la discipline "C'est bien ici, on apprend plein de trucs et puis il y a une bonne ambiance. J'aime venir. Plus tard je veux devenir sapeur-pompier professionnel. J'aime la tenue et les camions, mais c'est surtout pour sauver des gens que je veux faire ça."
Ariihau vient de finir sa première année de jeune sapeur-pompier, il lui reste trois ans d'apprentissage avec ses camarades pour pouvoir présenter le brevet national de jeunes sapeurs-pompiers. Après quoi, il pourra, avec l'accord de ses parents, s'engager en tant que pompier volontaire avant de passer les concours pour devenir pompier professionnel.
Ariihau Aora a 14 ans. Il a découvert les jeunes sapeurs-pompiers l'année dernière au collège de Arue par le projet pédagogique des Cadets de la sécurité. Ariihau s'est porté volontaire pour participer à ce projet pilote dont l'objectif est de permettre aux jeunes participants d’acquérir non seulement de nouvelles connaissances et compétences autour des enjeux de la sécurité civile, mais aussi d’être reconnus comme assistants de sécurité pour les exercices d’évacuation ou de confinement organisés dans leur collège.
Ainsi, les sapeurs-pompiers interviennent dans une classe d'élèves volontaires. Les adolescents suivent une formation au PSC1 (Prévention et secours civiques de niveau 1) et à la fin de l'année, ils se voient remettre une attestation de formation de cadets de la sécurité civile. Ce parcours vise à susciter des vocations de sapeur-pompier volontaire.
Arrihau a tout de suite accroché, "j'ai aimé les exercices qu'ils nous faisaient faire. Je voulais en apprendre plus sur le sujet, sur les exercices de secourisme et d'incendie. A la fin de l'année dernière, j'ai déposé mon dossier pour devenir jeune sapeur-pompier." L'adolescent, élève en quatrième, a passé les tests physiques et l'entretien de motivation. Il a été retenu et fait partie de la première promotion de jeunes sapeurs-pompiers de l'école de sapeurs-pompiers de Pirae et Arue.
"Je passe tous les mercredis après-midi et tous les samedis matin à la caserne, soit à Arue soit à Pirae", explique le collégien, "j'aime bien venir parce que ça m'occupe, mais aussi parce que maintenant j'ai une bonne bande de copains que je n'aurais pas rencontré autrement."
Avec leurs formateurs Ariihau et ses camarades apprennent les différentes manœuvres au sol en cas d'incendie, ils découvrent comment manier les lances à incendie et à maitriser les gestes de premier secours. Mais aussi les valeurs d'une caserne, l'esprit d'équipe et la discipline "C'est bien ici, on apprend plein de trucs et puis il y a une bonne ambiance. J'aime venir. Plus tard je veux devenir sapeur-pompier professionnel. J'aime la tenue et les camions, mais c'est surtout pour sauver des gens que je veux faire ça."
Ariihau vient de finir sa première année de jeune sapeur-pompier, il lui reste trois ans d'apprentissage avec ses camarades pour pouvoir présenter le brevet national de jeunes sapeurs-pompiers. Après quoi, il pourra, avec l'accord de ses parents, s'engager en tant que pompier volontaire avant de passer les concours pour devenir pompier professionnel.
Comment devenir Jeune Sapeur-Pompier?
Pour devenir jeune sapeur-pompier, il faut être âgé de 12 à 18 ans, fournir un certificat médical d'aptitude physique, un certificat de vaccination antitétanique et une autorisation parentale ou des personnes investies de l'autorité parentale.
Les adolescents recrutés en cycle 1 sont généralement âgés entre 12 et 14 ans. L'inscription se fait à la rentrée scolaire. La formation dure quatre ans. En Polynésie, il y a quatre écoles de jeunes sapeurs-pompiers Mahina, Pirae-Arue, Punaauia et Moorea. Chacune à ses critères de recrutement. De façon générale, les adolescents doivent passer un test physique puis un entretien de motivation en compagnie de leurs parents.
Là encore, l'intensité des cours varie en fonction de l'école. À la section des jeunes Sapeurs-Pompiers de Pirae et Arue, les adolescents ont cours les mercredis après-midi et les samedis matin pendant l'année scolaire.
Les quatre ans de formation de jeune sapeur-pompier mènent à l'examen du brevet national de sapeur-pompier (BNJSP).
Les adolescents recrutés en cycle 1 sont généralement âgés entre 12 et 14 ans. L'inscription se fait à la rentrée scolaire. La formation dure quatre ans. En Polynésie, il y a quatre écoles de jeunes sapeurs-pompiers Mahina, Pirae-Arue, Punaauia et Moorea. Chacune à ses critères de recrutement. De façon générale, les adolescents doivent passer un test physique puis un entretien de motivation en compagnie de leurs parents.
Là encore, l'intensité des cours varie en fonction de l'école. À la section des jeunes Sapeurs-Pompiers de Pirae et Arue, les adolescents ont cours les mercredis après-midi et les samedis matin pendant l'année scolaire.
Les quatre ans de formation de jeune sapeur-pompier mènent à l'examen du brevet national de sapeur-pompier (BNJSP).
Pascal Charpentier, président de la section Jeunes Sapeurs-Pompiers de Pirae et Arue " Le but est de créer des vocations. "
Comment de jeunes pompiers volontaires avez-vous cette année ?
Nous avons 14 jeunes sapeurs-pompiers. C'est la première année que nous ouvrons donc pour un début c'est bien. Nous allons rester autour d'une dizaine de JSP par an. Tous les jours, j'ai des gens qui appellent pour leur enfant. Nous ne voulons pas nous noyer avec trop d'élèves et que la qualité de la formation en pâtisse. Nous sommes sept formateurs. Le métier de pompier est très prenant, nous devons jongler et faire avec les plannings de tout le monde. Ce n'est pas évident et je n'aurais pas assez d'animateurs pour assurer tous les cours. C'est du bénévolat.
Pourquoi avoir décidé d'ouvrir une école ?
Être pompier est une vocation. Le pompier a des valeurs qui doivent être enseignées. Il y a tellement de choses à apprendre et à savoir que plus on commence jeune, plus ces valeurs sont intégrées et la qualité du personnel est meilleure.
C'est plus sympa de faire des cours avec des jeunes qu'avec des adultes. Le but est de créer des vocations. Les jeunes sapeurs-pompiers sont un vivier de futurs pompiers volontaires et professionnels.
Quand recrutez-vous ?
Pour notre école, nous avons décidé de faire un recrutement tous les deux ans. Le prochain recrutement aura lieu pour l'année scolaire 2019-2020. La section des jeunes sapeurs-pompiers est assez coûteuse. Nous avons fait des demandes de subventions. Rien que pour cette année, nous en avons eu pour plus d'1 million de francs rien que pour les tenues. Il faut avoir les fonds pour financer tout ça.
Nous avons 14 jeunes sapeurs-pompiers. C'est la première année que nous ouvrons donc pour un début c'est bien. Nous allons rester autour d'une dizaine de JSP par an. Tous les jours, j'ai des gens qui appellent pour leur enfant. Nous ne voulons pas nous noyer avec trop d'élèves et que la qualité de la formation en pâtisse. Nous sommes sept formateurs. Le métier de pompier est très prenant, nous devons jongler et faire avec les plannings de tout le monde. Ce n'est pas évident et je n'aurais pas assez d'animateurs pour assurer tous les cours. C'est du bénévolat.
Pourquoi avoir décidé d'ouvrir une école ?
Être pompier est une vocation. Le pompier a des valeurs qui doivent être enseignées. Il y a tellement de choses à apprendre et à savoir que plus on commence jeune, plus ces valeurs sont intégrées et la qualité du personnel est meilleure.
C'est plus sympa de faire des cours avec des jeunes qu'avec des adultes. Le but est de créer des vocations. Les jeunes sapeurs-pompiers sont un vivier de futurs pompiers volontaires et professionnels.
Quand recrutez-vous ?
Pour notre école, nous avons décidé de faire un recrutement tous les deux ans. Le prochain recrutement aura lieu pour l'année scolaire 2019-2020. La section des jeunes sapeurs-pompiers est assez coûteuse. Nous avons fait des demandes de subventions. Rien que pour cette année, nous en avons eu pour plus d'1 million de francs rien que pour les tenues. Il faut avoir les fonds pour financer tout ça.