Paris le 8 février 2024. La député macroniste a été nommé jeudi ministre déléguée à l'Outremer
Députée macroniste issue de la droite de l'échiquier politique, Marie Guévenoux a souvent occupé des fonctions stratégiques dans son parti comme à l'Assemblée nationale, sans pour autant sortir de l'ombre. Une "loyauté" récompensée par une nomination jeudi au poste sensible de ministre des Outre-mer.
Cette native d'Amiens, âgée de 47 ans, a été réélue en juin 2022 dans la neuvième circonscription de l'Essonne. Elle occupait depuis le début de la législature le poste convoité de première questeure de l'Assemblée, en charge des finances de l'institution.
Aux Outre-mer, elle succède à Philippe Vigier (MoDem), dont le profil clivant avait été critiqué par les élus ultramarins à son arrivée.
Membre de la commission d'investiture, trésorière, Marie Guévenoux, qui se décrit comme une "besogneuse", a été régulièrement dans les arcanes du parti LREM devenu Renaissance, dont elle connaît de près les rouages sans occuper le devant de la scène.
En 2017, elle avait adhéré tardivement à En Marche!, après sa démission du poste de directrice administrative et financière de l'équipe de François Fillon pour la présidentielle, à l'annonce de sa mise en examen dans le cadre de l'affaire Penelope. Mais, comme Edouard Philippe, son mentor politique reste Alain Juppé, qu'elle a connu dès 2002 et qu'elle a ensuite soutenu jusqu'à la course à la présidentielle 2017.
"Nous, les juppéistes, on se reconnaît sur la rectitude et la loyauté, c'est ça qui nous anime", soulignait-elle en 2018.
En macronie, elle est proche de Stanislas Guerini, ministre de la Fonction publique et ancien patron du parti présidentiel, dont elle fut la numéro deux, en charge des élections.
Au Palais-Bourbon, elle était questeure aux cotés d'Eric Woerth (Renaissance) et Eric Ciotti (LR). Une fonction convoitée, où l'on tient les cordons de la bourse de l'Assemblée nationale.
Elle l'occupe dans la discrétion, à la différence de son prédécesseur Florian Bachelier qui avait pu braquer certains jusque dans son camp. "Je considère qu'une questure qui fonctionne est une questure dont on n'entend pas parler", expliquait-elle.
Membre de la commission des Lois, elle a mené une mission d'information sur la réforme de la police judiciaire avec le député Insoumis Ugo Bernalicis, à l'issue de laquelle les deux élus ont rendu un rapport en février 2023.
Mariée et mère de trois enfants, elle avait fait son début de carrière à droite, d'abord au côté d'Alain Madelin à partir de 2002, puis comme première présidente des Jeunes Populaires (jeunes de l'UMP) en 2003, dans les rangs desquels elle se lie avec Gérald Darmanin, son nouveau ministre de tutelle.
Elle est ensuite passée par différents cabinets ministériels, comme celui de Brigitte Girardin, déléguée à la Coopération, au Développement et à la Francophonie, de Jean-Louis Borloo, à l'Environnement, ou encore de Xavier Darcos, à l'Éducation nationale.
Députée macroniste issue de la droite de l'échiquier politique, Marie Guévenoux a souvent occupé des fonctions stratégiques dans son parti comme à l'Assemblée nationale, sans pour autant sortir de l'ombre. Une "loyauté" récompensée par une nomination jeudi au poste sensible de ministre des Outre-mer.
Cette native d'Amiens, âgée de 47 ans, a été réélue en juin 2022 dans la neuvième circonscription de l'Essonne. Elle occupait depuis le début de la législature le poste convoité de première questeure de l'Assemblée, en charge des finances de l'institution.
Aux Outre-mer, elle succède à Philippe Vigier (MoDem), dont le profil clivant avait été critiqué par les élus ultramarins à son arrivée.
Membre de la commission d'investiture, trésorière, Marie Guévenoux, qui se décrit comme une "besogneuse", a été régulièrement dans les arcanes du parti LREM devenu Renaissance, dont elle connaît de près les rouages sans occuper le devant de la scène.
En 2017, elle avait adhéré tardivement à En Marche!, après sa démission du poste de directrice administrative et financière de l'équipe de François Fillon pour la présidentielle, à l'annonce de sa mise en examen dans le cadre de l'affaire Penelope. Mais, comme Edouard Philippe, son mentor politique reste Alain Juppé, qu'elle a connu dès 2002 et qu'elle a ensuite soutenu jusqu'à la course à la présidentielle 2017.
"Nous, les juppéistes, on se reconnaît sur la rectitude et la loyauté, c'est ça qui nous anime", soulignait-elle en 2018.
En macronie, elle est proche de Stanislas Guerini, ministre de la Fonction publique et ancien patron du parti présidentiel, dont elle fut la numéro deux, en charge des élections.
Au Palais-Bourbon, elle était questeure aux cotés d'Eric Woerth (Renaissance) et Eric Ciotti (LR). Une fonction convoitée, où l'on tient les cordons de la bourse de l'Assemblée nationale.
Elle l'occupe dans la discrétion, à la différence de son prédécesseur Florian Bachelier qui avait pu braquer certains jusque dans son camp. "Je considère qu'une questure qui fonctionne est une questure dont on n'entend pas parler", expliquait-elle.
Membre de la commission des Lois, elle a mené une mission d'information sur la réforme de la police judiciaire avec le député Insoumis Ugo Bernalicis, à l'issue de laquelle les deux élus ont rendu un rapport en février 2023.
Mariée et mère de trois enfants, elle avait fait son début de carrière à droite, d'abord au côté d'Alain Madelin à partir de 2002, puis comme première présidente des Jeunes Populaires (jeunes de l'UMP) en 2003, dans les rangs desquels elle se lie avec Gérald Darmanin, son nouveau ministre de tutelle.
Elle est ensuite passée par différents cabinets ministériels, comme celui de Brigitte Girardin, déléguée à la Coopération, au Développement et à la Francophonie, de Jean-Louis Borloo, à l'Environnement, ou encore de Xavier Darcos, à l'Éducation nationale.