Mercredi dernier, la première équipe de Rapa s'est illustré face à Hao, avec quatre buts à un.
PIRAE, le 11 avril 2019 - Jusqu'à samedi, les rencontres sportives battent leur plein à Pirae, avec le Festival des îles qui réunit plus de 2 000 athlètes de tous les archipels en football, futsal et beach soccer. Un événement qui est organisé tous les ans par la fédération tahitienne de football. Gros plan sur l'équipe de Rapa qui s'illustre en futsal.
La délégation est composée de 36 personnes, en incluant les joueurs et les accompagnateurs.
Trois équipes portent les couleurs de cette île la plus au Sud de l'archipel des Australes. Depuis le début des matches en futsal, les équipes masculines de Rapa se démarquent. À l'heure où nous mettions sous presse, la première équipe n'a perdu aucun match, la seconde en a gagné quatre sur six. En revanche, chez les femmes, le niveau est différent. "Notre équipe féminine est venue pour découvrir ce festival", souligne Philippe Miquel, responsable de la délégation de Rapa, et de rajouter : "Elles ont quand même joué le championnat au mois d'août, et on a décidé de leur faire plaisir en les emmenant sur Tahiti".
Les hommes, eux, s'en sortent bien voire très bien. La première équipe est composée de joueurs chevronnés, alors que les jeunes se retrouvent dans la deuxième équipe. "Nous préparons la relève", explique Philippe Miquel. Et les seniors restent les favoris de ce tournoi de futsal. Mercredi matin, par exemple, ils étaient opposés à Hao. À l'issue de la rencontre, Rapa arrive à se qualifier pour les huitièmes de finale avec quatre buts à un. "Nous nous entraînons tous les matins et soirs, depuis le mois de janvier." Des entraînements partagés entre Tahiti et Rapa. "La plupart de nos joueurs viennent de Rapa. Par contre, nous avons aussi des scolaires qui sont sur Tahiti. Pour les entraînements, les joueurs sur Tahiti ont été suivis par Matana, notre préparateur", détaille le responsable de la délégation.
À Rapa, le football est un sport très pratiqué, et depuis 2008, le futsal connait un franc succès auprès de la population. Aujourd'hui, la notoriété de cette délégation dans le domaine a bien grandi. "On a des automatismes au niveau du jeu, c'est un système qu'on applique à chaque match. Sur le terrain, il faut savoir se placer", lâche Philippe Miquel.
"Rapa, c'est la meilleure équipe. On entend parler d'elle, ce sont presque des stars à Tahiti. Hao a toujours admiré Rapa", indique Théodore Tuahine, maire de Hao, avant de poursuivre : "Quand ils jouent, il y a du monde dans les gradins, et quand ce sont les autres équipes, il y a moins de personnes".
Le tāvana de Hao reste tout de même satisfait de son équipe. "Tenir sur Rapa à quatre buts à un, ce qui fait trois buts d'écart, c'est un exploit pour Hao. Jouer contre eux nous a donnés de l'adrénaline. Il faut aimer ce que tu fais, et je pense que Rapa a envie, surtout que venir à Tahiti n'est pas évident pour une équipe des archipels éloignés. Du coup, ils veulent porter haut les couleurs de leur île et c'est ce que j'aime chez Rapa".
Mais pour venir à Tahiti, le responsable de Rapa a instauré des règles : "Mes joueurs étaient terribles au début et on leur a bien expliqué ce qu'on attendait d'eux pour ce challenge".
Pour leur déplacement, la délégation a dû trouver 3,5 millions de francs. Des fonds qui ont servi au transport, au logement et à la restauration du groupe. "Notre commune nous a beaucoup aidés ainsi que le ministère de la jeunesse et des sports." Un investissement qui a porté ses fruits puisque les deux équipes masculines de Rapa ont réussi à se qualifier pour les huitièmes de finale qui se tiendront ce vendredi matin, suivront les quarts de finale. Samedi, place aux demies finale et à la finale.
La délégation est composée de 36 personnes, en incluant les joueurs et les accompagnateurs.
Trois équipes portent les couleurs de cette île la plus au Sud de l'archipel des Australes. Depuis le début des matches en futsal, les équipes masculines de Rapa se démarquent. À l'heure où nous mettions sous presse, la première équipe n'a perdu aucun match, la seconde en a gagné quatre sur six. En revanche, chez les femmes, le niveau est différent. "Notre équipe féminine est venue pour découvrir ce festival", souligne Philippe Miquel, responsable de la délégation de Rapa, et de rajouter : "Elles ont quand même joué le championnat au mois d'août, et on a décidé de leur faire plaisir en les emmenant sur Tahiti".
Les hommes, eux, s'en sortent bien voire très bien. La première équipe est composée de joueurs chevronnés, alors que les jeunes se retrouvent dans la deuxième équipe. "Nous préparons la relève", explique Philippe Miquel. Et les seniors restent les favoris de ce tournoi de futsal. Mercredi matin, par exemple, ils étaient opposés à Hao. À l'issue de la rencontre, Rapa arrive à se qualifier pour les huitièmes de finale avec quatre buts à un. "Nous nous entraînons tous les matins et soirs, depuis le mois de janvier." Des entraînements partagés entre Tahiti et Rapa. "La plupart de nos joueurs viennent de Rapa. Par contre, nous avons aussi des scolaires qui sont sur Tahiti. Pour les entraînements, les joueurs sur Tahiti ont été suivis par Matana, notre préparateur", détaille le responsable de la délégation.
À Rapa, le football est un sport très pratiqué, et depuis 2008, le futsal connait un franc succès auprès de la population. Aujourd'hui, la notoriété de cette délégation dans le domaine a bien grandi. "On a des automatismes au niveau du jeu, c'est un système qu'on applique à chaque match. Sur le terrain, il faut savoir se placer", lâche Philippe Miquel.
"Rapa, c'est la meilleure équipe. On entend parler d'elle, ce sont presque des stars à Tahiti. Hao a toujours admiré Rapa", indique Théodore Tuahine, maire de Hao, avant de poursuivre : "Quand ils jouent, il y a du monde dans les gradins, et quand ce sont les autres équipes, il y a moins de personnes".
Le tāvana de Hao reste tout de même satisfait de son équipe. "Tenir sur Rapa à quatre buts à un, ce qui fait trois buts d'écart, c'est un exploit pour Hao. Jouer contre eux nous a donnés de l'adrénaline. Il faut aimer ce que tu fais, et je pense que Rapa a envie, surtout que venir à Tahiti n'est pas évident pour une équipe des archipels éloignés. Du coup, ils veulent porter haut les couleurs de leur île et c'est ce que j'aime chez Rapa".
Mais pour venir à Tahiti, le responsable de Rapa a instauré des règles : "Mes joueurs étaient terribles au début et on leur a bien expliqué ce qu'on attendait d'eux pour ce challenge".
Pour leur déplacement, la délégation a dû trouver 3,5 millions de francs. Des fonds qui ont servi au transport, au logement et à la restauration du groupe. "Notre commune nous a beaucoup aidés ainsi que le ministère de la jeunesse et des sports." Un investissement qui a porté ses fruits puisque les deux équipes masculines de Rapa ont réussi à se qualifier pour les huitièmes de finale qui se tiendront ce vendredi matin, suivront les quarts de finale. Samedi, place aux demies finale et à la finale.
Chaque année, les joueurs de Rapa marquent les esprits.
