PAPEETE, le 25 septembre 2018 (Communiqué de presse) - Comment savoir quelle information est fiable ? Quel partage sur les réseaux sociaux est faux ou manipulateur ? Vous trouverez des éléments de réponses demain soir, mercredi 26 septembre, à une conférence gratuite sur les "Fake News" organisée à l'ISEPP à 17h.
A l'heure où la loi française relative la lutte contre les fake news surnommée la loi sur les Fake News suscite de nombreuses critiques, l'ISEPP (l'Université Catholique de Papeete) organise ce mercredi 26 septembre, une conférence sur les Fake News pour sensibiliser ses étudiants et le public aux enjeux de la production et la circulation de l'information.
Les Fake News, un phénomène amplifié
Sur les réseaux sociaux, les Français sont 58% à affirmer qu’ils partagent une information qu’ils trouvent intéressante. Toujours chez les relayeurs d’informations : 53% ne vérifient pas leur source (Blog du Modérateur, 1). Les Fake News, ces fausses nouvelles qui ont investi le champs journalistique sont des héritières des techniques de désinformation et de manipulation. Depuis 2016 entre le Brexit et l'arrivée de Donald Trump à la Présidence américaine, les Fake News font désormais parties du quotidien des journalistes et les expressions pour qualifier ce phénomène se sont multipliées.
La riposte des journalistes
Fake news, faits alternatifs, post-vérité, deep fake… l’indifférence au vrai et aux faits sévit et vient challenger les journalistes dans leur autorité et leur légitimité à dire les faits. Face à ce que beaucoup désignent comme un danger majeur pour la démocratie, la profession de journalistes riposte et réinvestit la pratique du journalisme de vérification, le fact-checking, en l’ajustant à l’ère du temps, à de nouvelles rationalités algorithmiques et affinitaires. Dispositifs de contrôles comme le Décodex, retour au journalisme d'investigation ou encore, lutte contre les spams, les outils se multiplient pour lutter contre les fausses informations. Slate.fr rapporte que les méthodes employées par Facebook semblent porter leurs fruits sur la base d'une étude menée par des chercheurs de l’université de Stanford, de l’université de New York et de Microsoft Research (Slate.fr, 2).
Conférence mercredi 26 septembre à l'ISEPP
Ce sujet d'actualité sera abordé par Magali Prodhomme, maître de conférences à l’Université catholique de l’Ouest, chercheure à Arènes (UMR 6051 – CNRS – IEP – Université Rennes 1) et au sein de l’équipe Mutanum de l’UCO. Responsable de la Licence Information et Communication à Angers, Magali Prodrome connait le fenua depuis 2008. Elle enseigne chaque année aux étudiants de la Licence Information et Communication de l'ISEPP. Au cours de cette intervention, elle s’attachera à présenter et à analyser deux dispositifs de fact-checking, les Décodeurs du journal Le Monde et Checknews (ex LibéDésintox) du quotidien Libération.
Rendez-vous mercredi 26 septembre à 17h15 à L'ISEPP.
A l'heure où la loi française relative la lutte contre les fake news surnommée la loi sur les Fake News suscite de nombreuses critiques, l'ISEPP (l'Université Catholique de Papeete) organise ce mercredi 26 septembre, une conférence sur les Fake News pour sensibiliser ses étudiants et le public aux enjeux de la production et la circulation de l'information.
Les Fake News, un phénomène amplifié
Sur les réseaux sociaux, les Français sont 58% à affirmer qu’ils partagent une information qu’ils trouvent intéressante. Toujours chez les relayeurs d’informations : 53% ne vérifient pas leur source (Blog du Modérateur, 1). Les Fake News, ces fausses nouvelles qui ont investi le champs journalistique sont des héritières des techniques de désinformation et de manipulation. Depuis 2016 entre le Brexit et l'arrivée de Donald Trump à la Présidence américaine, les Fake News font désormais parties du quotidien des journalistes et les expressions pour qualifier ce phénomène se sont multipliées.
La riposte des journalistes
Fake news, faits alternatifs, post-vérité, deep fake… l’indifférence au vrai et aux faits sévit et vient challenger les journalistes dans leur autorité et leur légitimité à dire les faits. Face à ce que beaucoup désignent comme un danger majeur pour la démocratie, la profession de journalistes riposte et réinvestit la pratique du journalisme de vérification, le fact-checking, en l’ajustant à l’ère du temps, à de nouvelles rationalités algorithmiques et affinitaires. Dispositifs de contrôles comme le Décodex, retour au journalisme d'investigation ou encore, lutte contre les spams, les outils se multiplient pour lutter contre les fausses informations. Slate.fr rapporte que les méthodes employées par Facebook semblent porter leurs fruits sur la base d'une étude menée par des chercheurs de l’université de Stanford, de l’université de New York et de Microsoft Research (Slate.fr, 2).
Conférence mercredi 26 septembre à l'ISEPP
Ce sujet d'actualité sera abordé par Magali Prodhomme, maître de conférences à l’Université catholique de l’Ouest, chercheure à Arènes (UMR 6051 – CNRS – IEP – Université Rennes 1) et au sein de l’équipe Mutanum de l’UCO. Responsable de la Licence Information et Communication à Angers, Magali Prodrome connait le fenua depuis 2008. Elle enseigne chaque année aux étudiants de la Licence Information et Communication de l'ISEPP. Au cours de cette intervention, elle s’attachera à présenter et à analyser deux dispositifs de fact-checking, les Décodeurs du journal Le Monde et Checknews (ex LibéDésintox) du quotidien Libération.
Rendez-vous mercredi 26 septembre à 17h15 à L'ISEPP.