De nombreux jeunes écrivains sont venus à la rencontre de l'association d'auteurs Tāparau, qui se donne pour mission de soutenir les auteurs locaux, qu'ils soient déjà publiés ou qu'ils aspirent à l'être un jour.
PAPEETE, le 8 juillet 2019 - Créée il y a quelques mois à peine, l'association des écrivains polynésiens Tāparau est désormais très active. En plus de soutenir les jeunes auteurs, elle va organiser des rencontres entre nos écrivains et les prisonniers de Nuutania, les enfants malades, et le public. Elle a aussi signé un partenariat avec le Centre National du Livre, ce qui permettra à nos romanciers d'avoir accès à toutes les ressources que la métropole met à la disposition des créateurs de livres.
L'association Tāparau organisait une réunion publique vendredi dernier pour inviter tous les aspirants écrivains de Polynésie à venir rencontrer les auteurs déjà publiés qui ont fondé cette organisation. Une demi-douzaine de jeunes écrivains de tous horizons ont répondu à l'appel, espérant trouver des conseils, des contacts, et surtout des encouragements pour persévérer dans le difficile processus de création.
L'association Tāparau organisait une réunion publique vendredi dernier pour inviter tous les aspirants écrivains de Polynésie à venir rencontrer les auteurs déjà publiés qui ont fondé cette organisation. Une demi-douzaine de jeunes écrivains de tous horizons ont répondu à l'appel, espérant trouver des conseils, des contacts, et surtout des encouragements pour persévérer dans le difficile processus de création.
Parmi eux nous avons rencontré Amandine Herbeth, jeune auteure qui a rejoint l'association il y a quelques mois. "Je suis en train d'écrire un recueil de nouvelles sur la Polynésie. Ce qui m'a donné envie de m'inscrire à cette association c'est Hong Mi Phong, la jeune auteure qui a écrit le polar Femmes Écorchées. Elle avait été accompagnée par les auteurs de l'association, et j'ai moi-aussi besoin de soutien pour l'écriture de mon livre. Je cherche des avis d'experts, des contacts, et surtout d'être dans la même énergie que les autres auteurs, pour la créativité, l'inspiration et me motiver pour continuer à écrire. J'ai déjà eu quelques conseils de la part d'un des auteurs, il m'a guidée un petit peu sur l'orientation de mon livre, et il m'a surtout bien remotivée !"
La jeune écrivaine, qui écrit déjà beaucoup sur son blog de développement personnel "La vie de mes rêves", espère bien que ce soutien lui donnera l'énergie pour terminer son premier livre. "Depuis que je suis en Polynésie j'ai envie de raconter des histoires, d'écrire sur ce qu'il se passe à l'intérieur de moi, sur mes prises de conscience, mon vécu… J'ai envie de partager des choses."
Des rencontres et un festival au programme
C'était aussi l'occasion de faire le bilan des actions de Tāparau depuis sa création le 31 janvier dernier, et de ses nombreux projets. L'association a été créée pour soutenir et promouvoir les écrivains et illustrateurs polynésiens, et elle compte désormais une quinzaine de créateurs publiés et une vingtaine de jeunes créateurs déjà membres. Elle a déjà organisé un Festival des auteurs, des conférences, et même organisé une "Journée des incorruptibles" avec 500 enfants venus à la rencontre des membres de l'association.
Et l'aventure va continuer. Le 18 juillet, quatre écrivains iront à la rencontre des prisonniers de Nuutania et au centre Te Tiare. Le 19 juillet, ils seront au CHPF pour rencontrer les malades, en particulier les enfants, avec des auteurs jeunesse, de 8h30 à 14h. Enfin le 20 juillet au matin ils iront à la rencontre du public au Quartier du Commerce.
En plus de ces rencontres, l'association compte bien organiser un nouveau Festival des auteurs en décembre prochain. Ses membres vont aussi pouvoir participer aux salons du livre de Paris et de San Diego.
Tāparau a enfin réussi à signer un partenariat avec le Centre National du Livre. C'est la première association polynésienne a obtenir ce précieux soutien qui ouvre à nos auteurs l'accès aux "Maisons d'Auteurs" métropolitains et aux nombreuses subventions métropolitaines destinées à la création de livres. Pour suivre ces actions, rendez-vous sur le nouveau site de l'association, taparau.org.
La jeune écrivaine, qui écrit déjà beaucoup sur son blog de développement personnel "La vie de mes rêves", espère bien que ce soutien lui donnera l'énergie pour terminer son premier livre. "Depuis que je suis en Polynésie j'ai envie de raconter des histoires, d'écrire sur ce qu'il se passe à l'intérieur de moi, sur mes prises de conscience, mon vécu… J'ai envie de partager des choses."
Des rencontres et un festival au programme
C'était aussi l'occasion de faire le bilan des actions de Tāparau depuis sa création le 31 janvier dernier, et de ses nombreux projets. L'association a été créée pour soutenir et promouvoir les écrivains et illustrateurs polynésiens, et elle compte désormais une quinzaine de créateurs publiés et une vingtaine de jeunes créateurs déjà membres. Elle a déjà organisé un Festival des auteurs, des conférences, et même organisé une "Journée des incorruptibles" avec 500 enfants venus à la rencontre des membres de l'association.
Et l'aventure va continuer. Le 18 juillet, quatre écrivains iront à la rencontre des prisonniers de Nuutania et au centre Te Tiare. Le 19 juillet, ils seront au CHPF pour rencontrer les malades, en particulier les enfants, avec des auteurs jeunesse, de 8h30 à 14h. Enfin le 20 juillet au matin ils iront à la rencontre du public au Quartier du Commerce.
En plus de ces rencontres, l'association compte bien organiser un nouveau Festival des auteurs en décembre prochain. Ses membres vont aussi pouvoir participer aux salons du livre de Paris et de San Diego.
Tāparau a enfin réussi à signer un partenariat avec le Centre National du Livre. C'est la première association polynésienne a obtenir ce précieux soutien qui ouvre à nos auteurs l'accès aux "Maisons d'Auteurs" métropolitains et aux nombreuses subventions métropolitaines destinées à la création de livres. Pour suivre ces actions, rendez-vous sur le nouveau site de l'association, taparau.org.
Patrick Chastel, président de Tāparau et auteur
"Il y a beaucoup de jeunes qui ont des idées, qui veulent écrire, et il leur manque juste un coup de main"
Vous faites aujourd'hui un premier bilan, comment se passe le démarrage ?
L'association a été créée le 31 janvier dernier, et ce qui m'a surpris c'est que cette association a démarré très vite avec déjà 35 membres adhérents, dont une vingtaine de jeunes auteurs ou de gens qui envisagent d'écrire. Ce soir j'ai encore parlé avec une jeune femme qui vient de s'inscrire et qui est ravie que cette association existe. On voit qu'il y a de plus en plus de personnes qui écrivent, qui ont des manuscrits mais qui ne savent pas quoi en faire. Cette jeune femme justement me disait qu'elle avait déposé son manuscrit chez les éditeurs locaux depuis trois mois sans avoir de nouvelles… Donc on voudrait essayer de changer tout ça et de rendre le processus moins difficile. Car un des buts de cette association est d'aider les jeunes auteurs, en particulier les jeunes auteurs polynésiens, j'y tiens absolument. Je suis persuadé que le potentiel est là, il y a beaucoup de jeunes qui ont des idées, qui veulent écrire, et il leur manque juste un coup de main, des conseils et des renseignements, et si on peut le faire c'est génial !
Vous faites aujourd'hui un premier bilan, comment se passe le démarrage ?
L'association a été créée le 31 janvier dernier, et ce qui m'a surpris c'est que cette association a démarré très vite avec déjà 35 membres adhérents, dont une vingtaine de jeunes auteurs ou de gens qui envisagent d'écrire. Ce soir j'ai encore parlé avec une jeune femme qui vient de s'inscrire et qui est ravie que cette association existe. On voit qu'il y a de plus en plus de personnes qui écrivent, qui ont des manuscrits mais qui ne savent pas quoi en faire. Cette jeune femme justement me disait qu'elle avait déposé son manuscrit chez les éditeurs locaux depuis trois mois sans avoir de nouvelles… Donc on voudrait essayer de changer tout ça et de rendre le processus moins difficile. Car un des buts de cette association est d'aider les jeunes auteurs, en particulier les jeunes auteurs polynésiens, j'y tiens absolument. Je suis persuadé que le potentiel est là, il y a beaucoup de jeunes qui ont des idées, qui veulent écrire, et il leur manque juste un coup de main, des conseils et des renseignements, et si on peut le faire c'est génial !