Tedyna et Gisèle ont fait un échange grâce au nouveau groupe Facebook Tahiti - Je "donne" un OBJET contre des fruits ou légumes du Fenua ».
PAPEETE, le 5 février 2019. Pas de gaspillage ! Avec le groupe « Tahiti - Je "donne" un OBJET contre des fruits ou légumes du Fenua », créé sur Facebook en décembre dernier, on ne jette plus, on donne contre des fruits, des légumes ou des produits faits maison. Et pas besoin d’acheter, on récupère après avoir offert un produit de son fa’a’apu ou confectionné soi-même.
Petits, dans la cour de récréation, on pratiquait le troc. On s’échangeait, selon les époques, des billes, des autocollants Panini ou des cartes Pokémon. Aujourd’hui, soucieux d'avoir une consommation plus responsable, par envie de « faire plaisir » ou juste pour faire des économies, des Polynésiens troquent et donnent un bureau, des livres pour enfants, des vêtements… contre des fruits et légumes, du pain maison, du miel…
Le 25 décembre dernier, alors que le ciel est gris, Matthias fait du tri et crée le groupe « Tahiti - Je "donne" un OBJET contre des fruits ou légumes du Fenua ». En un mois, pas moins de 1 200 personnes ont rejoint le groupe. « On voulait donner une seconde vie à certains objets que nous avions chez nous. En créant ce groupe, nous cherchions l’échange lors du don. Le troc est un moyen de créer des connexions », souligne Matthias. «Notre premier échange a été du poisson contre une cape de pluie. Cela a été un bon moment en famille. Nous sommes rentrés à la maison, nous avons vidé le poisson, puis nous l’avons préparé avant de le manger ».
Des annonces sont ainsi publiées quotidiennement et les rencontres se multiplient. Gisèle a ainsi déjà réalisé plusieurs échanges. « Je n’ai pas envie de vendre, j’ai envie de faire plaisir », souligne-t-elle, un grand sourire aux lèvres. « J’ai donné un sommier qui est parti à Makatea. La personne qui l’a pris ne pouvait pas se permettre d’en acheter un. Cela me fait plaisir de savoir que ce sommier peut être utile. Une copine m’a dit de vendre mais je ne veux pas, je préfère donner. C’est un peu du social. Je suis très sociable. J’aime rencontrer d’autres personnes. Echanger, c’est beaucoup de partage. »
Gisèle a aussi rencontré Tedyna, chez qui elle a déposé un bureau. «Chez moi, au Cap vert, on pratique beaucoup le troc », explique Tedyna, qui est arrivée il y a trois ans au fenua. « Cela permet de donner une seconde vie aux objets. Pour moi, c’est aussi une contribution écologique. » Soucieuse de son impact sur l’environnement, la jeune femme réalise elle-même ses produits ménagers. Incollable sur les différentes utilisations du vinaigre blanc et du bicarbonate, elle a longuement échangé avec Gisèle sur ce thème. « J’ai appris beaucoup de choses », se réjouit Gisèle. « Je ne connaissais pas l’utilisation de ces produits. »
Petits, dans la cour de récréation, on pratiquait le troc. On s’échangeait, selon les époques, des billes, des autocollants Panini ou des cartes Pokémon. Aujourd’hui, soucieux d'avoir une consommation plus responsable, par envie de « faire plaisir » ou juste pour faire des économies, des Polynésiens troquent et donnent un bureau, des livres pour enfants, des vêtements… contre des fruits et légumes, du pain maison, du miel…
Le 25 décembre dernier, alors que le ciel est gris, Matthias fait du tri et crée le groupe « Tahiti - Je "donne" un OBJET contre des fruits ou légumes du Fenua ». En un mois, pas moins de 1 200 personnes ont rejoint le groupe. « On voulait donner une seconde vie à certains objets que nous avions chez nous. En créant ce groupe, nous cherchions l’échange lors du don. Le troc est un moyen de créer des connexions », souligne Matthias. «Notre premier échange a été du poisson contre une cape de pluie. Cela a été un bon moment en famille. Nous sommes rentrés à la maison, nous avons vidé le poisson, puis nous l’avons préparé avant de le manger ».
Des annonces sont ainsi publiées quotidiennement et les rencontres se multiplient. Gisèle a ainsi déjà réalisé plusieurs échanges. « Je n’ai pas envie de vendre, j’ai envie de faire plaisir », souligne-t-elle, un grand sourire aux lèvres. « J’ai donné un sommier qui est parti à Makatea. La personne qui l’a pris ne pouvait pas se permettre d’en acheter un. Cela me fait plaisir de savoir que ce sommier peut être utile. Une copine m’a dit de vendre mais je ne veux pas, je préfère donner. C’est un peu du social. Je suis très sociable. J’aime rencontrer d’autres personnes. Echanger, c’est beaucoup de partage. »
Gisèle a aussi rencontré Tedyna, chez qui elle a déposé un bureau. «Chez moi, au Cap vert, on pratique beaucoup le troc », explique Tedyna, qui est arrivée il y a trois ans au fenua. « Cela permet de donner une seconde vie aux objets. Pour moi, c’est aussi une contribution écologique. » Soucieuse de son impact sur l’environnement, la jeune femme réalise elle-même ses produits ménagers. Incollable sur les différentes utilisations du vinaigre blanc et du bicarbonate, elle a longuement échangé avec Gisèle sur ce thème. « J’ai appris beaucoup de choses », se réjouit Gisèle. « Je ne connaissais pas l’utilisation de ces produits. »
Un échange de graines samedi
Le premier échange de graines en octobre a été un vrai succès. Il devrait y en avoir tous les trimestres désormais.
Pour les amoureux du jardinage et des plantes, un nouveau troc de graines est organisé ce samedi 9 février au parc Paofai à 15 heures. Le principe : on apporte graines et boutures et on échange en toute liberté. Pour ceux qui commenceraient le jardinage, il n'est pas obligatoire de venir avec quelque chose pour se servir.
"Le but est d'amener les graines qui marchent dans son jardin pour que tout le monde puisse en bénéficier. L'idée est de partager gratuitement", explique Caroline, qui est à l’origine de cette initiative. « Les gens étaient très contents du premier échange. Il y avait des gens très expérimentés qui étaient heureux de pouvoir partager leurs connaissances. D’autres étaient des débutants. Il y a eu beaucoup de conseils et d’échanges sur la manière dont tel ou tel produit poussait. »
Lors de ce premier rendez-vous il y avait des graines de tomates, concombres, melons, courges butternut, goyaves sauvages et grosses goyaves d'Araka, haricots kilomètres, choux kanak, piments, aubergines, poivrons, corossols, caramboles… " Il y avait aussi des choses plus rares comme des graines de légumes chinois ou des boutures de pitayas", relève Caroline.
Pensez à amener des vieilles enveloppes pour récupérer les graines.
Faites juste attention à ne pas amener de terre et de plantes provenant de zone envahie par des nuisibles.
Les amoureux du jardin ont donc rendez-vous à 15 heures ce samedi aux tables 1 et 2 de l'espace Vaiete au parc Paofai. Une table sera réservée aux légumes et une pour les graines de fruitier ou de plantes ornementales.
"Le but est d'amener les graines qui marchent dans son jardin pour que tout le monde puisse en bénéficier. L'idée est de partager gratuitement", explique Caroline, qui est à l’origine de cette initiative. « Les gens étaient très contents du premier échange. Il y avait des gens très expérimentés qui étaient heureux de pouvoir partager leurs connaissances. D’autres étaient des débutants. Il y a eu beaucoup de conseils et d’échanges sur la manière dont tel ou tel produit poussait. »
Lors de ce premier rendez-vous il y avait des graines de tomates, concombres, melons, courges butternut, goyaves sauvages et grosses goyaves d'Araka, haricots kilomètres, choux kanak, piments, aubergines, poivrons, corossols, caramboles… " Il y avait aussi des choses plus rares comme des graines de légumes chinois ou des boutures de pitayas", relève Caroline.
Pensez à amener des vieilles enveloppes pour récupérer les graines.
Faites juste attention à ne pas amener de terre et de plantes provenant de zone envahie par des nuisibles.
Les amoureux du jardin ont donc rendez-vous à 15 heures ce samedi aux tables 1 et 2 de l'espace Vaiete au parc Paofai. Une table sera réservée aux légumes et une pour les graines de fruitier ou de plantes ornementales.