Tahiti, le 4 août 2020 – Candidat du Tapura, le président sortant et tavana de Tumara'a, Cyril Tetuanui, a été réélu mardi président du Syndicat pour la promotion des communes pour six années supplémentaires, à la grande majorité des délégués réunis à Matatia. Une "logique" de "continuité" pour le suivi des dossiers en cours, affirment les élus présents.
Seul candidat à sa propre succession à la tête du Syndicat pour la promotion des communes (SPC.PF), Cyril Tetuanui a été réélu sans trop de surprise mardi lors de la réunion du syndicat organisée à Matatia à Punaauia. Sur les 92 délégués titulaires ou suppléants du SPC, le tavana de Tumara'a a obtenu 78 voix. Alors qu'il n'était pas candidat, le tavana de Maupiti Woulingston Raufauore a obtenu 1 voix. Et 13 bulletins blancs ont été retrouvés dans l'urne. Samedi, les élus de la majorité Tapura s'étaient mis d'accord lors de leur conseil politique sur cette candidature du président sortant, comme le rappelle le tavana de Hitia'a o te ra, Henri Flohr. "C'est une décision commune qu'on a prise (…). Et notre président l'a annoncé samedi, donc il fallait qu'on respecte cela et qu'on suive les consignes".
Woulingston Raufauore s'est dit "surpris" que son nom sorte de l'urne, même pour une voix, et a assuré qu'il ne s'était pas porté candidat. "Ce n'est pas moi qui ai mis mon nom, c'est une certitude". Il considère pourtant qu'un tavana des îles du Vent aurait mieux fait l'affaire pour faire face à la crise économique, notamment "pour éviter les dépenses, les déplacements sur tel archipel (…). Le président a affirmé dans son discours qu'il fallait faire attention à l'argent public, aux dépenses et que la crise était encore devant nous". Woulingston Raufauore confie qu'il aurait préféré l'élection du nouveau tavana de Punaauia, Simplicio Lissant "en l'honneur du regretté tavana Rony Tumahai, c'est symbolique".
Présent sur place, l'élu de Punaauia et représentant au CESE, Christian Vernaudon, a affirmé qu'il n'était pas surpris par cette élection : "c'est la logique de l'esprit du syndicat, (…) c'est le syndicat de toutes les communes, de tous les tavana, des plus grandes aux plus petites. Punaauia a deux délégués comme Napuka, Fangatau, Hereheretue. C'est ce qui est beau dans le SPC, c'est cette égalité entre les grands et les petits." Le tavana de Tahuata, Félix Barsinas, explique lui aussi avoir soutenu la candidature de Cyril Tetuanui : "pour marquer cette continuité (…) car il y a encore des dossiers en cours".
Lui aussi choisi par le Tapura pour garder les rênes du CGF, René Temeharo estime que Cyril Tetuanui a présenté un bon bilan et qu'il n'est pas étonnant qu'il ait été réélu. Il assure que l'intérêt de ce syndicat est de rassembler tous les élus pour "défendre l'intérêt général de nos collectivités". Il affirme que l'Etat "doit prendre ses responsabilités et travailler ensemble pour que les dotations puissent répondre à nos besoins" concernant notamment la sécurité, les déchets ou encore l'assainissement. Il insiste sur le fait que ce sont des compétences de l'Etat.
Seul candidat à sa propre succession à la tête du Syndicat pour la promotion des communes (SPC.PF), Cyril Tetuanui a été réélu sans trop de surprise mardi lors de la réunion du syndicat organisée à Matatia à Punaauia. Sur les 92 délégués titulaires ou suppléants du SPC, le tavana de Tumara'a a obtenu 78 voix. Alors qu'il n'était pas candidat, le tavana de Maupiti Woulingston Raufauore a obtenu 1 voix. Et 13 bulletins blancs ont été retrouvés dans l'urne. Samedi, les élus de la majorité Tapura s'étaient mis d'accord lors de leur conseil politique sur cette candidature du président sortant, comme le rappelle le tavana de Hitia'a o te ra, Henri Flohr. "C'est une décision commune qu'on a prise (…). Et notre président l'a annoncé samedi, donc il fallait qu'on respecte cela et qu'on suive les consignes".
Woulingston Raufauore s'est dit "surpris" que son nom sorte de l'urne, même pour une voix, et a assuré qu'il ne s'était pas porté candidat. "Ce n'est pas moi qui ai mis mon nom, c'est une certitude". Il considère pourtant qu'un tavana des îles du Vent aurait mieux fait l'affaire pour faire face à la crise économique, notamment "pour éviter les dépenses, les déplacements sur tel archipel (…). Le président a affirmé dans son discours qu'il fallait faire attention à l'argent public, aux dépenses et que la crise était encore devant nous". Woulingston Raufauore confie qu'il aurait préféré l'élection du nouveau tavana de Punaauia, Simplicio Lissant "en l'honneur du regretté tavana Rony Tumahai, c'est symbolique".
Présent sur place, l'élu de Punaauia et représentant au CESE, Christian Vernaudon, a affirmé qu'il n'était pas surpris par cette élection : "c'est la logique de l'esprit du syndicat, (…) c'est le syndicat de toutes les communes, de tous les tavana, des plus grandes aux plus petites. Punaauia a deux délégués comme Napuka, Fangatau, Hereheretue. C'est ce qui est beau dans le SPC, c'est cette égalité entre les grands et les petits." Le tavana de Tahuata, Félix Barsinas, explique lui aussi avoir soutenu la candidature de Cyril Tetuanui : "pour marquer cette continuité (…) car il y a encore des dossiers en cours".
Lui aussi choisi par le Tapura pour garder les rênes du CGF, René Temeharo estime que Cyril Tetuanui a présenté un bon bilan et qu'il n'est pas étonnant qu'il ait été réélu. Il assure que l'intérêt de ce syndicat est de rassembler tous les élus pour "défendre l'intérêt général de nos collectivités". Il affirme que l'Etat "doit prendre ses responsabilités et travailler ensemble pour que les dotations puissent répondre à nos besoins" concernant notamment la sécurité, les déchets ou encore l'assainissement. Il insiste sur le fait que ce sont des compétences de l'Etat.
Cyril Tetuanui : "Relance économique et finances"
Quels seront les dossiers les plus importants du SPC ?
"Il y en a plusieurs qui sont en cours comme la réforme de la fonction publique, la réforme du statut du Pays, les compétences des communes. Mais les deux plus grands dossiers sont la relance économique et les finances. Le Pays a subi la pandémie de la Covid-19. Les tavana sont mobilisés avec le gouvernement pour réfléchir comment relancer l'économie (…) pour ces cinq années à venir (…). Concernant les finances du Pays, c'est sûr que le FIP va souffrir avec la baisse des recettes du Pays. On a annoncé 15 milliards de Fcfp. Voilà ce sont les deux gros chantiers auxquels on va s'attaquer urgemment durant cette mandature."
Vous annoncez des changements dans le bureau du SPC…
"Le bureau du SPC c'est la représentation de tous les archipels. En 2014 on était 22 dans le bureau et aujourd'hui j'ai demandé à ce que ce chiffre soit revu à la baisse, pour éviter de ne pas avoir le quorum (…) et que la majorité soit présente lors des réunions et pour que des échanges aient lieu. Et on va arriver à 18 membres, et la répartition sera sur l'ensemble des archipels et ce sera réparti équitablement. Concernant la répartition des membres du bureau, nous en avons discuté pendant un mois."
"Il y en a plusieurs qui sont en cours comme la réforme de la fonction publique, la réforme du statut du Pays, les compétences des communes. Mais les deux plus grands dossiers sont la relance économique et les finances. Le Pays a subi la pandémie de la Covid-19. Les tavana sont mobilisés avec le gouvernement pour réfléchir comment relancer l'économie (…) pour ces cinq années à venir (…). Concernant les finances du Pays, c'est sûr que le FIP va souffrir avec la baisse des recettes du Pays. On a annoncé 15 milliards de Fcfp. Voilà ce sont les deux gros chantiers auxquels on va s'attaquer urgemment durant cette mandature."
Vous annoncez des changements dans le bureau du SPC…
"Le bureau du SPC c'est la représentation de tous les archipels. En 2014 on était 22 dans le bureau et aujourd'hui j'ai demandé à ce que ce chiffre soit revu à la baisse, pour éviter de ne pas avoir le quorum (…) et que la majorité soit présente lors des réunions et pour que des échanges aient lieu. Et on va arriver à 18 membres, et la répartition sera sur l'ensemble des archipels et ce sera réparti équitablement. Concernant la répartition des membres du bureau, nous en avons discuté pendant un mois."
