PAPEETE, le 21 février 2017 - Kevin, 27 ans, était jugé depuis ce lundi par la cour d'assises à Papeete. Il a été reconnu coupable d'avoir involontairement tué Gustave, 29 ans, en mai 2013 à Tautira et a été condamné à trois ans de prison ferme. Séché par un violent coup de poing au visage, Gustave avait sombré dans un profond coma avant de décéder, quelques jours plus tard, de multiples traumatismes crâniens et lésions cérébrales.
Le jury populaire de la cour d'assises de Polynésie française a déclaré Kevin coupable de coup mortel ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Il est condamné à cinq ans de prison, dont trois ferme et deux avec sursis.
Mardi matin, c'est un Kevin blême et en larmes qui se tenait sur le banc des accusés. Ses sanglots et reniflements ont rythmé les plaidoiries des avocats ainsi que les réquisitions de l'avocat général.
Le drame se déroule dans la nuit du 17 mai 2013, Kevin, l'accusé, Gustave, la victime et d'autres amis jouent au kikiri. Un jeu d'argent, des insultes, des provocations, et beaucoup d'alcool viennent envenimer les choses. Un différend autour de trois mille francs appartenant à Gustave que Kevin aurait déplacés éclate entre les deux hommes, l'alcool aidant le drame se tisse sur plusieurs heures. Chacun se sépare, mais Kévin retourne provoquer Gustave en plein milieu de la nuit. Quand ils se trouvent en face à face devant le monument au mort, Kévin porte le premier et dernier coup de l'altercation. Gustave s'effondre sous la force du coup de poing qu'il reçoit au visage, il ne se relèvera jamais. Gustave décède après plusieurs jours de coma sans avoir regagner conscience.
Accusé et victime ont une vie relativement similaire. L'effet miroir est tel que la mère de la victime est incapable de s'exprimer à la barre, tellement elle est troublée par la ressemblance des deux hommes. L'avocate de la partie civile ne manque, d'ailleurs, pas de relever cette similitude, avant de tenter de la briser dans sa plaidoirie elle parle de "miroir fissuré". Le conseil de la partie civile a d'ailleurs construit sa plaidoirie sur les faits simples, Kevin a cherché Gustave. Kevin a donné le premier coup. Après ce coup, Gustave est mort. Kevin est responsable de la mort de Gustave. Elle a d'ailleurs indiqué "la famille de Gustave ne comprend pas que Kevin n'ai fait qu'une semaine de prison. Que l'accusé ait eu le droit de continuer à construire sa vie alors que la victime qui avait un travail, une femme, un enfant, lui, n'a plus d'avenir."
De son côté, l'avocat général a rappelé que ce drame "a plongé deux familles dans un drame dont on ne se relève pas." Il note par ailleurs les faits, "un coup de poing, un homme s'effondre et il meurt, les faits sont là, je pourrais m'arrêter là" indique-t-il en s'adressant aux jurés. L'avocat général a ainsi requis entre 6 et 8 ans de prison pour l'accusé.
La défense quant à elle a axé sa plaidoirie sur le doute raisonnable, à savoir qui du coup de poing ou du choc au sol a causé la blessure mortelle? Il a aussi rappelé la possible erreur médicale lors du transport par les pompiers. C'est pourquoi il a demandé la relaxe.
Les jurés ont entendu l'avocat de la défense. Sans aller jusqu'à opter pour la relaxe, le jury populaire a condamné l'accusé à 5 ans de prison, dont trois ferme.
Le jury populaire de la cour d'assises de Polynésie française a déclaré Kevin coupable de coup mortel ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Il est condamné à cinq ans de prison, dont trois ferme et deux avec sursis.
Mardi matin, c'est un Kevin blême et en larmes qui se tenait sur le banc des accusés. Ses sanglots et reniflements ont rythmé les plaidoiries des avocats ainsi que les réquisitions de l'avocat général.
Le drame se déroule dans la nuit du 17 mai 2013, Kevin, l'accusé, Gustave, la victime et d'autres amis jouent au kikiri. Un jeu d'argent, des insultes, des provocations, et beaucoup d'alcool viennent envenimer les choses. Un différend autour de trois mille francs appartenant à Gustave que Kevin aurait déplacés éclate entre les deux hommes, l'alcool aidant le drame se tisse sur plusieurs heures. Chacun se sépare, mais Kévin retourne provoquer Gustave en plein milieu de la nuit. Quand ils se trouvent en face à face devant le monument au mort, Kévin porte le premier et dernier coup de l'altercation. Gustave s'effondre sous la force du coup de poing qu'il reçoit au visage, il ne se relèvera jamais. Gustave décède après plusieurs jours de coma sans avoir regagner conscience.
Accusé et victime ont une vie relativement similaire. L'effet miroir est tel que la mère de la victime est incapable de s'exprimer à la barre, tellement elle est troublée par la ressemblance des deux hommes. L'avocate de la partie civile ne manque, d'ailleurs, pas de relever cette similitude, avant de tenter de la briser dans sa plaidoirie elle parle de "miroir fissuré". Le conseil de la partie civile a d'ailleurs construit sa plaidoirie sur les faits simples, Kevin a cherché Gustave. Kevin a donné le premier coup. Après ce coup, Gustave est mort. Kevin est responsable de la mort de Gustave. Elle a d'ailleurs indiqué "la famille de Gustave ne comprend pas que Kevin n'ai fait qu'une semaine de prison. Que l'accusé ait eu le droit de continuer à construire sa vie alors que la victime qui avait un travail, une femme, un enfant, lui, n'a plus d'avenir."
De son côté, l'avocat général a rappelé que ce drame "a plongé deux familles dans un drame dont on ne se relève pas." Il note par ailleurs les faits, "un coup de poing, un homme s'effondre et il meurt, les faits sont là, je pourrais m'arrêter là" indique-t-il en s'adressant aux jurés. L'avocat général a ainsi requis entre 6 et 8 ans de prison pour l'accusé.
La défense quant à elle a axé sa plaidoirie sur le doute raisonnable, à savoir qui du coup de poing ou du choc au sol a causé la blessure mortelle? Il a aussi rappelé la possible erreur médicale lors du transport par les pompiers. C'est pourquoi il a demandé la relaxe.
Les jurés ont entendu l'avocat de la défense. Sans aller jusqu'à opter pour la relaxe, le jury populaire a condamné l'accusé à 5 ans de prison, dont trois ferme.