700 enfants en cycle 3 de Mahina et Hitiaa o te ra ont participé à la rencontre chorale ce jeudi matin à Mahina
MAHINA, le 09/06/2016 - Après quelques années d'absences, la rencontre chorale pour les élèves en classe de CE2, CM1 et CM2 (cycle 3) des écoles de Mahina et Hitiaa o te ra s'est tenue ce jeudi matin au stade Vénus à Mahina. 700 enfants se sont déplacés pour entonner douze chansons polynésiennes. Cette année, le chef d'orchestre était Matani Kainuku, conseiller pédagogique de cette circonscription, et il a voulu mettre en avant aussi le ukulele. Durant plus d'une heure, les quelques parents qui étaient présents ont pu découvrir le talent de nos chanteurs en herbe.
"Porinetia" ou encore "Tahiti ti'a mai", des chansons qui ont été interprétées durant la tentative de record du monde de ukulele l'an dernier, à To'ata. Un répertoire qui a également été retenu par la circonscription pédagogique de Mahina et Hitiaa o te ra, pour la rencontre chorale du cycle 3, des classes de CE2 à CM2. "On considère que les élèves à partir de 8-9-10 ans peuvent chanter une voix et entendre une autre. Donc c'est essentiellement en lien avec la psychologie de l'enfant", précise Matani Kainuku, conseiller pédagogique à la circonscription de Mahina et Hitiaa o te ra.
Cet événement s'est tenu ce jeudi matin, sur le stade Vénus à Mahina, où 700 enfants ont pris place dans les tribunes pour entonner douze chansons qu'ils ont appris depuis le début de l'année scolaire. "Cela représente un tiers du travail sur les 36 semaines d'école que nous avons", explique Matani Kainuku. "Il a fallu que les enseignants apprennent six chansons de septembre à décembre et six autres depuis le mois de janvier jusqu'à aujourd'hui".
Avec une heure consacrée à la musique par semaine, le challenge a été relevé. Les différentes chansons ont été parfaitement interprétées par les élèves et leurs enseignants. "C'est avant tout un travail avec les enseignants. Il y a aussi les partenaires comme les deux mairies qui ont assuré le transport des élèves, il y a aussi les techniciens et les musiciens. Les directeurs d'écoles, par le biais de leur coopérative, ont accepté de les rémunérer parce que c'est leur métier. Ensuite, il y a les parents d'élèves. C'est tout ce beau monde qui a contribué à la réussite de cet événement", précise Matani Kainuku.
Le conseiller pédagogique précise notamment que le genre de musique proposé était assez varié. "Ce n'était pas un focal uniquement sur le reo mā'ohi. Mais, on fait une rencontre chorale sur le triangle polynésien. Peut-être que la prochaine fois, ce sera du rock, du classique ou du blues. L'objectif est vraiment que les élèves aient un large répertoire culturel musical. Il ne faut pas les enfermer dans les chansons tahitiennes."
Pour cette nouvelle édition, Matani Kainuku a décidé d'intégrer le ukulele à la chorale. L'idée est de rester dans l'esprit qui a permis à la Polynésie de décrocher, l'an dernier, le record du monde du nombre de joueurs de ukulele sur une même musique durant 5 minutes. Et la pratique de cet instrument peut être très intéressante pour les élèves. "Cela peut aider les élèves à être un peu plus autonome quand ils jouent, à avoir plus d'assurance quand ils chantent. L'école n'est pas là pour faire des spécialistes du ukulele. Si les élèves ont envie de se spécialiser, ils vont dans une école de ukulele."
L'an prochain, cet événement sera bien sûr réitéré "avec uniquement les CM1 et CM2. Je vais inviter les 6èmes, pour qu'il y ait vraiment ce lien, 1er degré et 2nd degré. On a parlé de la réforme des collèges eh bien on peut commencer cela en musique", assure le conseiller pédagogique à la circonscription de Mahina et Hitiaa o te ra.
"Porinetia" ou encore "Tahiti ti'a mai", des chansons qui ont été interprétées durant la tentative de record du monde de ukulele l'an dernier, à To'ata. Un répertoire qui a également été retenu par la circonscription pédagogique de Mahina et Hitiaa o te ra, pour la rencontre chorale du cycle 3, des classes de CE2 à CM2. "On considère que les élèves à partir de 8-9-10 ans peuvent chanter une voix et entendre une autre. Donc c'est essentiellement en lien avec la psychologie de l'enfant", précise Matani Kainuku, conseiller pédagogique à la circonscription de Mahina et Hitiaa o te ra.
Cet événement s'est tenu ce jeudi matin, sur le stade Vénus à Mahina, où 700 enfants ont pris place dans les tribunes pour entonner douze chansons qu'ils ont appris depuis le début de l'année scolaire. "Cela représente un tiers du travail sur les 36 semaines d'école que nous avons", explique Matani Kainuku. "Il a fallu que les enseignants apprennent six chansons de septembre à décembre et six autres depuis le mois de janvier jusqu'à aujourd'hui".
Avec une heure consacrée à la musique par semaine, le challenge a été relevé. Les différentes chansons ont été parfaitement interprétées par les élèves et leurs enseignants. "C'est avant tout un travail avec les enseignants. Il y a aussi les partenaires comme les deux mairies qui ont assuré le transport des élèves, il y a aussi les techniciens et les musiciens. Les directeurs d'écoles, par le biais de leur coopérative, ont accepté de les rémunérer parce que c'est leur métier. Ensuite, il y a les parents d'élèves. C'est tout ce beau monde qui a contribué à la réussite de cet événement", précise Matani Kainuku.
Le conseiller pédagogique précise notamment que le genre de musique proposé était assez varié. "Ce n'était pas un focal uniquement sur le reo mā'ohi. Mais, on fait une rencontre chorale sur le triangle polynésien. Peut-être que la prochaine fois, ce sera du rock, du classique ou du blues. L'objectif est vraiment que les élèves aient un large répertoire culturel musical. Il ne faut pas les enfermer dans les chansons tahitiennes."
Pour cette nouvelle édition, Matani Kainuku a décidé d'intégrer le ukulele à la chorale. L'idée est de rester dans l'esprit qui a permis à la Polynésie de décrocher, l'an dernier, le record du monde du nombre de joueurs de ukulele sur une même musique durant 5 minutes. Et la pratique de cet instrument peut être très intéressante pour les élèves. "Cela peut aider les élèves à être un peu plus autonome quand ils jouent, à avoir plus d'assurance quand ils chantent. L'école n'est pas là pour faire des spécialistes du ukulele. Si les élèves ont envie de se spécialiser, ils vont dans une école de ukulele."
L'an prochain, cet événement sera bien sûr réitéré "avec uniquement les CM1 et CM2. Je vais inviter les 6èmes, pour qu'il y ait vraiment ce lien, 1er degré et 2nd degré. On a parlé de la réforme des collèges eh bien on peut commencer cela en musique", assure le conseiller pédagogique à la circonscription de Mahina et Hitiaa o te ra.
Matani Kainuku
Conseiller pédagogique à la circonscription de Mahina et Hitiaa o te ra
"J'ai initié ce projet pour que les élèves profitent de cet enseignement"
"Cette initiative a été mise en place en 1998 par Jean-Paul Bernier, qui est un missionnaire d'éducation musicale au niveau du Pays. C'est vrai qu'aujourd'hui, il est parti à la retraite mais je pense qu'il a formé suffisamment de monde pour que cela continu sur le terrain. J'ai initié ce projet sur la circonscription de Mahina à Hitiaa o te ra pour que les élèves profitent de cet enseignement. Quand les enseignants sont bien formés et qu'ils savent chanter un tout petit peu, c'est déjà pas mal.
Mon message serait d'encourager l'enseignement de l'éducation musicale à l'école, sans faire de polémique. L'éducation musicale à l'école en Polynésie est plus qu'essentielle pour développer les potentialités de nos enfants."
Conseiller pédagogique à la circonscription de Mahina et Hitiaa o te ra
"J'ai initié ce projet pour que les élèves profitent de cet enseignement"
"Cette initiative a été mise en place en 1998 par Jean-Paul Bernier, qui est un missionnaire d'éducation musicale au niveau du Pays. C'est vrai qu'aujourd'hui, il est parti à la retraite mais je pense qu'il a formé suffisamment de monde pour que cela continu sur le terrain. J'ai initié ce projet sur la circonscription de Mahina à Hitiaa o te ra pour que les élèves profitent de cet enseignement. Quand les enseignants sont bien formés et qu'ils savent chanter un tout petit peu, c'est déjà pas mal.
Mon message serait d'encourager l'enseignement de l'éducation musicale à l'école, sans faire de polémique. L'éducation musicale à l'école en Polynésie est plus qu'essentielle pour développer les potentialités de nos enfants."
Un travail qui a démarré depuis le début de l'année scolaire
Le ukulele a été intégré à cette nouvelle édition
Douze chansons ont été parfaitement interprétées par les enfants