PAPEETE, le 15 juin 2018 - L'hôpital de Taravao a inauguré, vendredi dernier, un service d’hospitalisation de jour de chimiothérapie. Cette opération s'inscrit dans le plan cancer 2018-2022 mis en place par le ministère de la Santé. Cette ouverture est un nouveau pas vers l'égalité de soins face au cancer en Polynésie.
"C'est un pas vers l'égalité des soins pour tous les patients polynésiens atteints d'un cancer" se félicite Patricia Grand la présidente du comité de Polynésie française de la ligue contre le cancer. Vendredi matin, l'hôpital de Taravao inaugurait son service d'hospitalisation de jour de chimiothérapie. Ainsi, ce centre de soins de proximité pourra désormais traiter certains patients atteints de cancer. Ce service est une grande avancée pour les malades de la presqu'île et des environs de Taravao qui jusque-là devaient se rendre jusqu'à Papeete pour suivre leur traitement. "Après la chimiothérapie on aspire qu'à une chose, se reposer. Être obligé de rester une heure voire une heure et demie de plus dans une voiture est un calvaire. S'économiser ce temps de trajet est un gain en énergie et en qualité de vie pour les patients. Cette offre de soins en plus à Taravao est aussi un grand plus pour les familles des patients et les accompagnants des malades", explique la présidente de la ligue.
Ainsi, ce service est composé de quatre chambres et a des autorisations de l'Agence de régulation de l'action sanitaire et sociale (ARASS) pour trois places. Il a pour vocation de se développer si les besoins des patients le nécessitent.
La mise en place de ce service est le fruit d'une collaboration être le Pays et l'État. "C'est le fruit d'un partenariat très étroit entre l'État et le Pays pour répondre à une double inégalité. Une inégalité de territoire et une inégalité sociale", indique Raymond Yeddou, le représentant du Haut-Commissariat. Il poursuit " C'est une très belle opération qui a eu un enjeu d'aménagement du territoire. Un enjeu d'égalité et de solidarité. Nous avons été capables avec le Pays de trouver les équipements nécessaires pour faire en sorte que ce dispositif devienne une réalité. " Le coût de la mise en place du service a coûté 28 millions de francs dont 22 millions de francs ont été financés par l'État. Les associations ont, quant à elles, participé au financement du mobilier et des télévisions dans les chambres.
"C'est un pas vers l'égalité des soins pour tous les patients polynésiens atteints d'un cancer" se félicite Patricia Grand la présidente du comité de Polynésie française de la ligue contre le cancer. Vendredi matin, l'hôpital de Taravao inaugurait son service d'hospitalisation de jour de chimiothérapie. Ainsi, ce centre de soins de proximité pourra désormais traiter certains patients atteints de cancer. Ce service est une grande avancée pour les malades de la presqu'île et des environs de Taravao qui jusque-là devaient se rendre jusqu'à Papeete pour suivre leur traitement. "Après la chimiothérapie on aspire qu'à une chose, se reposer. Être obligé de rester une heure voire une heure et demie de plus dans une voiture est un calvaire. S'économiser ce temps de trajet est un gain en énergie et en qualité de vie pour les patients. Cette offre de soins en plus à Taravao est aussi un grand plus pour les familles des patients et les accompagnants des malades", explique la présidente de la ligue.
Ainsi, ce service est composé de quatre chambres et a des autorisations de l'Agence de régulation de l'action sanitaire et sociale (ARASS) pour trois places. Il a pour vocation de se développer si les besoins des patients le nécessitent.
La mise en place de ce service est le fruit d'une collaboration être le Pays et l'État. "C'est le fruit d'un partenariat très étroit entre l'État et le Pays pour répondre à une double inégalité. Une inégalité de territoire et une inégalité sociale", indique Raymond Yeddou, le représentant du Haut-Commissariat. Il poursuit " C'est une très belle opération qui a eu un enjeu d'aménagement du territoire. Un enjeu d'égalité et de solidarité. Nous avons été capables avec le Pays de trouver les équipements nécessaires pour faire en sorte que ce dispositif devienne une réalité. " Le coût de la mise en place du service a coûté 28 millions de francs dont 22 millions de francs ont été financés par l'État. Les associations ont, quant à elles, participé au financement du mobilier et des télévisions dans les chambres.
Un plan cancer 2018-2022
L'opération et le financement s'inscrivent dans le plan cancer 2018-2022 mis en place par le ministère de la Santé. " Ce plan cancer promeut la proximité des soins", précise Jacques Raynal, le ministre de la Santé. Lors de son discours inaugural, il ajoute" C'est ici le premier mouvement d'une prise en charge améliorée, du cancer, nous avons des difficultés à trouver des médecins spécialisés dans la prise en charge du cancer. Petit à petit je suis convaincu que nous arriverons au travers du CHPF à prendre en charge toutes les pathologies cancéreuses autant que faire ce peu."
La mise en place d'un service de chimiothérapie de proximité est un processus complexe sur le plan de l'organisation. En effet, la préparation des produits doit être faite par un pharmacien dans des conditions très particulières de sécurité. Cette préparation des produits se fera au Centre Hospitalier du Taaone. Les produits seront ensuite acheminés vers les centres pour qu'ils soient délivrés aux patients dans un délai maximum de 24 h.
Dans le cadre du plan cancer, un mammographe a été inauguré aux îles Marquises la semaine dernière afin de faciliter le dépistage du cancer du sein chez les Marquisiennes. Par ailleurs, le ministre a annoncé qu'une "deuxième opération est en cours à Raiatea. L'hôpital d'Uturoa sera aussi doté de chambres adaptées pour la chimiothérapie. Il y a déjà des chimiothérapies qui sont effectuées là-bas." Enfin, l'État s'est engagé à verser une enveloppe de 6 millions d'euros pour différents investissements mis en place dans le cadre du plan santé.
La mise en place d'un service de chimiothérapie de proximité est un processus complexe sur le plan de l'organisation. En effet, la préparation des produits doit être faite par un pharmacien dans des conditions très particulières de sécurité. Cette préparation des produits se fera au Centre Hospitalier du Taaone. Les produits seront ensuite acheminés vers les centres pour qu'ils soient délivrés aux patients dans un délai maximum de 24 h.
Dans le cadre du plan cancer, un mammographe a été inauguré aux îles Marquises la semaine dernière afin de faciliter le dépistage du cancer du sein chez les Marquisiennes. Par ailleurs, le ministre a annoncé qu'une "deuxième opération est en cours à Raiatea. L'hôpital d'Uturoa sera aussi doté de chambres adaptées pour la chimiothérapie. Il y a déjà des chimiothérapies qui sont effectuées là-bas." Enfin, l'État s'est engagé à verser une enveloppe de 6 millions d'euros pour différents investissements mis en place dans le cadre du plan santé.
Marie-Pierre Tefaafana, directrice de l'hôpital de Taravao "Nous franchissons un nouveau pas pour les patients"
L'inauguration du service d’hospitalisation de jour de chimiothérapie est un grand jour pour l'hôpital de Taravao ?
Oui, tout à fait. Nous avions un hôpital de proximité avec des moyens limités. Avec ce service d’hospitalisation de jour de chimiothérapie, nous franchissons un nouveau pas pour les patients. Nous avons désormais le matériel et les conditions qu'il faut pour pouvoir faire des chimiothérapies délocalisées.
Quelle sera votre capacité d'accueil pour ce service ?
Actuellement nous avons quatre chambres qui sont équipées et nous avons une autorisation de trois places. Nous pourrons tout à fait nous développer en fonction des besoins des patients. Actuellement nous avons travaillé et œuvré avec l'Equipement pour rénover quatre chambres pour accueillir jusqu'à huit patients.
Quand recevrez-vous votre premier patient ?
Nous avons officiellement reçu toutes les autorisations de l'ARASS, du maire de la commune. Nous pouvons commencer dès à présent.
Avez-vous un oncologue sur place ?
Le Dr. Gilles Soubiran sera le médecin responsable de l'administration de chimiothérapie. C'est un travail en partenariat avec le CHPF. C'est toute une chaine de décisions et validations qui démarrent du CHPF. A l'annonce d'un cancer, on proposera au patient de suivre des cures de chimiothérapie de proximité à Taravao. Le patient rencontrera le médecin qui est ici et qui fait des vacations. Ce dernier donnera le feu vert ou pas pour l'administration de la cure.
Ce sera plus confortable pour les malades ?
Tout à fait. Les patients verront leur temps de trajet considérablement réduit. Nous avons des espaces adaptés avec des salles de bains individuelles et des vestiaires. Le bien-être du patient est prioritaire autant que la qualité des soins que nous dispensons. C'est important.
Combien de personnes travailleront dans ce service ?
Les équipes seront composées de deux infirmiers et deux aides-soignants en plus. Le reste de l'équipe est déjà en poste, ce service est une activité complémentaire que le personnel déjà en poste va absorber dans son temps de travail.
Oui, tout à fait. Nous avions un hôpital de proximité avec des moyens limités. Avec ce service d’hospitalisation de jour de chimiothérapie, nous franchissons un nouveau pas pour les patients. Nous avons désormais le matériel et les conditions qu'il faut pour pouvoir faire des chimiothérapies délocalisées.
Quelle sera votre capacité d'accueil pour ce service ?
Actuellement nous avons quatre chambres qui sont équipées et nous avons une autorisation de trois places. Nous pourrons tout à fait nous développer en fonction des besoins des patients. Actuellement nous avons travaillé et œuvré avec l'Equipement pour rénover quatre chambres pour accueillir jusqu'à huit patients.
Quand recevrez-vous votre premier patient ?
Nous avons officiellement reçu toutes les autorisations de l'ARASS, du maire de la commune. Nous pouvons commencer dès à présent.
Avez-vous un oncologue sur place ?
Le Dr. Gilles Soubiran sera le médecin responsable de l'administration de chimiothérapie. C'est un travail en partenariat avec le CHPF. C'est toute une chaine de décisions et validations qui démarrent du CHPF. A l'annonce d'un cancer, on proposera au patient de suivre des cures de chimiothérapie de proximité à Taravao. Le patient rencontrera le médecin qui est ici et qui fait des vacations. Ce dernier donnera le feu vert ou pas pour l'administration de la cure.
Ce sera plus confortable pour les malades ?
Tout à fait. Les patients verront leur temps de trajet considérablement réduit. Nous avons des espaces adaptés avec des salles de bains individuelles et des vestiaires. Le bien-être du patient est prioritaire autant que la qualité des soins que nous dispensons. C'est important.
Combien de personnes travailleront dans ce service ?
Les équipes seront composées de deux infirmiers et deux aides-soignants en plus. Le reste de l'équipe est déjà en poste, ce service est une activité complémentaire que le personnel déjà en poste va absorber dans son temps de travail.