PAPEETE, le 10 septembre 2014 – Aujourd’hui avait lieu la deuxième journée du procès du boxeur de Papara qui a tué un de ses amis dans un accès de folie après des moqueries. Ce matin, le psychologue a dressé le portrait psychologique de l’accusé, Eugène R. Il a souligné la fragilité de cet homme, en contraste avec son physique impressionnant.
Entrainé au combat par son père depuis l’âge de 6 ans, il a vécu une enfance qui ressemblait plus à « un dressage » qu’à une éducation. Il a aussi des liens très forts avec ses parents, les deux bases de sa vie étant sa famille et le sport. Mais la mort de sa mère en 2008, qu’il vivra comme une vraie injustice, le fait sombrer. Il lâche le sport et devient toxicomane, cherchant dans la drogue non pas le plaisir, mais une échappatoire.
Lors des plaidoiries, Maitre Robin Quinquis, à la défense, reprendra ce profil pour tenter d’expliquer l’acte du boxeur. Il soulignera aussi que le soir du meurtre, il était ivre et avait fumé l’équivalent de 15 pétards de cannabis, expliquant sa confusion et sa difficulté à se rappeler de la scène. « Ce soir-là ce n’était pas lui-même. » La défense insiste sur le fait que désormais Eugène a arrêté de boire, suit un psychologue et que ses regrets sont sincères.
L’avocate des parties civiles, maitre Stéphanie Wong-Yen, a de son côté décrit la douleur de la famille, et a rappelé que près de la moitié des parties civiles a assisté à la mise à mort de leur père et concubin. « Ils l’ont supplié d’arrêter, mais il n’a pas écouté. »
L’avocat général ira dans le même sens, insistant sur le danger que le boxeur instable représente pour la société, et tentant de démontrer son intention de volontairement donner la mort à Mauitea. Il avait annoncé son intention de se battre avec sa victime, l’avait menacé de le tuer durant le combat, et la sauvagerie de l’attaque était spectaculaire. Il a demandé 20 ans de prison.
Finalement, le jury dépassera ces demandes, et condamne le boxeur à 23 ans de réclusion criminelle.
Entrainé au combat par son père depuis l’âge de 6 ans, il a vécu une enfance qui ressemblait plus à « un dressage » qu’à une éducation. Il a aussi des liens très forts avec ses parents, les deux bases de sa vie étant sa famille et le sport. Mais la mort de sa mère en 2008, qu’il vivra comme une vraie injustice, le fait sombrer. Il lâche le sport et devient toxicomane, cherchant dans la drogue non pas le plaisir, mais une échappatoire.
Lors des plaidoiries, Maitre Robin Quinquis, à la défense, reprendra ce profil pour tenter d’expliquer l’acte du boxeur. Il soulignera aussi que le soir du meurtre, il était ivre et avait fumé l’équivalent de 15 pétards de cannabis, expliquant sa confusion et sa difficulté à se rappeler de la scène. « Ce soir-là ce n’était pas lui-même. » La défense insiste sur le fait que désormais Eugène a arrêté de boire, suit un psychologue et que ses regrets sont sincères.
L’avocate des parties civiles, maitre Stéphanie Wong-Yen, a de son côté décrit la douleur de la famille, et a rappelé que près de la moitié des parties civiles a assisté à la mise à mort de leur père et concubin. « Ils l’ont supplié d’arrêter, mais il n’a pas écouté. »
L’avocat général ira dans le même sens, insistant sur le danger que le boxeur instable représente pour la société, et tentant de démontrer son intention de volontairement donner la mort à Mauitea. Il avait annoncé son intention de se battre avec sa victime, l’avait menacé de le tuer durant le combat, et la sauvagerie de l’attaque était spectaculaire. Il a demandé 20 ans de prison.
Finalement, le jury dépassera ces demandes, et condamne le boxeur à 23 ans de réclusion criminelle.