PAPEETE, le 2 décembre 2014. La plateforme téléphonique de Tf1 pour les votes du public lors du gala d'élection de Miss France 2015, ce samedi 6 décembre, sera-t-elle assez puissante pour supporter tous les appels téléphoniques et les envois de SMS des téléspectateurs, particulièrement ceux qui viennent de loin ? Rappelons en effet, qu'à la toute fin de la soirée, seul le public départage les cinq finalistes du concours de beauté pour désigner celle qui sera sacrée Miss France 2015. Or, cette question de la prise en compte des appels en provenance de Polynésie française est celle qui brûle les lèvres actuellement de tous les fans d'Hinarere Taputu.
On se souvient en effet que l'an dernier, moins de 12% des appels polynésiens avaient pu être traités par le serveur de Tf1. Selon le ministre de l'OPT de l'époque qui avait fait les comptes très précisément, un total impressionnant de 122 747 votes polynésiens n'avaient pas pu être pris en compte par le serveur de la chaîne de télévision, saturé d'appels. Au final, Mehiata Riaria avait été élue première dauphine de Miss France 2014, à moins de 2% d'opinions favorables de Flora Coquerel couronnée du titre national.
Il semble que, pour cette année, la société Miss France organisatrice de l'événement ait fait le nécessaire avec les opérateurs téléphoniques ultramarins pour tester sa capacité à recevoir les appels et envois de SMS en provenance de ces territoires, lointains de la métropole. N'empêche qu'en raison de techniques différentes, il est parfois nécessaire –et c'est le cas de la Polynésie- de faire transiter ces envois par d'autres plateformes de traitement des données que celles de la chaîne, avant qu'elles ne parviennent à être ré-encodées et enregistrées sur le serveur central de Tf1.
Mais les organisateurs du concours de beauté ont tout prévu. Ainsi, le règlement du concours Miss France 2015 dûment enregistré dans une étude d'huissiers de justice du 9e arrondissement de Paris, et signé par chacune des candidates en course, mentionne que les dysfonctionnements techniques et notamment la saturation du serveur téléphonique et informatique ne pourront pas être retenus comme arguments à charge contre l'organisateur. Ni par le public, ni par les candidates en course. L'article 7 du règlement est explicite : "la participation des téléspectateurs aux votes implique la reconnaissance et l’acceptation pleine et entière, des caractéristiques et des limites des réseaux et des services de communications électroniques notamment en ce qui concerne les performances techniques, les temps de réponse pour consulter, interroger, transmettre ou transférer des informations, les risques d’interruption ou de dysfonctionnement des réseaux ou des systèmes, les risques liés à la connexion, les problèmes liés à l’encombrement des réseaux ou des systèmes informatiques, l’absence de protection de certaines données contre des détournements éventuels et les risques de contamination par des éventuels virus circulant sur les réseaux et dont ni TF1 ni la Société Miss France Organisation ne pourront être tenues responsables. Du fait de ces caractéristiques et limites ci-dessus, TF1 ne peut garantir que les réseaux et services utilisés pour les votes fonctionnent sans interruption, défaillance, ou sans dysfonctionnement (…) TF1 et la Société Miss France Organisation ne pourront également être tenues responsables notamment en cas d’erreurs, omissions, imperfections, interruptions, effacements, pertes d’informations ou de données, délais de transmission, défaillances des votes, ou si le téléspectateur ne parvient pas à accéder ou à participer aux votes, à transmettre sa réponse, à recevoir des informations, s’il reçoit des informations erronées ou tardivement, ou si les données relatives au(x) téléspectateur(s) ne parvenaient pas aux serveurs de TF1 et/ou à la régie de l’émission ou à leurs prestataires ou leurs arriveraient illisibles, impossibles à traiter, tardivement, ou en cas de dysfonctionnement, de difficultés techniques ou autres affectant le bon fonctionnement des votes, et liés notamment mais non limitativement à l’encombrement du réseau ; une erreur humaine ; aux systèmes informatiques, à l’environnement logique ou matériel des votes ; aux réseaux de communications électroniques ; à un cas de force majeure ou à un cas fortuit".
Au final, "le téléspectateur et/ou les candidates ne pourront en conséquence prétendre à aucun dédommagement, réparation ou indemnité de quelle que nature que ce soit et il ne sera en conséquence fait droit à aucune réclamation au titre de ce qui précède, ce que le téléspectateur et/ou les candidates reconnaissent expressément".
On se souvient en effet que l'an dernier, moins de 12% des appels polynésiens avaient pu être traités par le serveur de Tf1. Selon le ministre de l'OPT de l'époque qui avait fait les comptes très précisément, un total impressionnant de 122 747 votes polynésiens n'avaient pas pu être pris en compte par le serveur de la chaîne de télévision, saturé d'appels. Au final, Mehiata Riaria avait été élue première dauphine de Miss France 2014, à moins de 2% d'opinions favorables de Flora Coquerel couronnée du titre national.
Il semble que, pour cette année, la société Miss France organisatrice de l'événement ait fait le nécessaire avec les opérateurs téléphoniques ultramarins pour tester sa capacité à recevoir les appels et envois de SMS en provenance de ces territoires, lointains de la métropole. N'empêche qu'en raison de techniques différentes, il est parfois nécessaire –et c'est le cas de la Polynésie- de faire transiter ces envois par d'autres plateformes de traitement des données que celles de la chaîne, avant qu'elles ne parviennent à être ré-encodées et enregistrées sur le serveur central de Tf1.
Mais les organisateurs du concours de beauté ont tout prévu. Ainsi, le règlement du concours Miss France 2015 dûment enregistré dans une étude d'huissiers de justice du 9e arrondissement de Paris, et signé par chacune des candidates en course, mentionne que les dysfonctionnements techniques et notamment la saturation du serveur téléphonique et informatique ne pourront pas être retenus comme arguments à charge contre l'organisateur. Ni par le public, ni par les candidates en course. L'article 7 du règlement est explicite : "la participation des téléspectateurs aux votes implique la reconnaissance et l’acceptation pleine et entière, des caractéristiques et des limites des réseaux et des services de communications électroniques notamment en ce qui concerne les performances techniques, les temps de réponse pour consulter, interroger, transmettre ou transférer des informations, les risques d’interruption ou de dysfonctionnement des réseaux ou des systèmes, les risques liés à la connexion, les problèmes liés à l’encombrement des réseaux ou des systèmes informatiques, l’absence de protection de certaines données contre des détournements éventuels et les risques de contamination par des éventuels virus circulant sur les réseaux et dont ni TF1 ni la Société Miss France Organisation ne pourront être tenues responsables. Du fait de ces caractéristiques et limites ci-dessus, TF1 ne peut garantir que les réseaux et services utilisés pour les votes fonctionnent sans interruption, défaillance, ou sans dysfonctionnement (…) TF1 et la Société Miss France Organisation ne pourront également être tenues responsables notamment en cas d’erreurs, omissions, imperfections, interruptions, effacements, pertes d’informations ou de données, délais de transmission, défaillances des votes, ou si le téléspectateur ne parvient pas à accéder ou à participer aux votes, à transmettre sa réponse, à recevoir des informations, s’il reçoit des informations erronées ou tardivement, ou si les données relatives au(x) téléspectateur(s) ne parvenaient pas aux serveurs de TF1 et/ou à la régie de l’émission ou à leurs prestataires ou leurs arriveraient illisibles, impossibles à traiter, tardivement, ou en cas de dysfonctionnement, de difficultés techniques ou autres affectant le bon fonctionnement des votes, et liés notamment mais non limitativement à l’encombrement du réseau ; une erreur humaine ; aux systèmes informatiques, à l’environnement logique ou matériel des votes ; aux réseaux de communications électroniques ; à un cas de force majeure ou à un cas fortuit".
Au final, "le téléspectateur et/ou les candidates ne pourront en conséquence prétendre à aucun dédommagement, réparation ou indemnité de quelle que nature que ce soit et il ne sera en conséquence fait droit à aucune réclamation au titre de ce qui précède, ce que le téléspectateur et/ou les candidates reconnaissent expressément".