L'hôpital du Taaone est très gourmand en électricité. La facture annuelle du CHPF était de un milliard de Fcfp depuis son ouverture en 2011. Des économies de 10 à 15% ont été réalisées depuis en maîtrisant la consommation d'énergie et en mettant en route (depuis août 2015) de nouveaux groupes froid moins énergétivores.
PAPEETE, le 7 mars 2016. Depuis la fin de l'année 2012, le Pays souhaite équiper le Centre hospitalier de Polynésie française, très énergétivore, d'un système de climatisation utilisant l'eau de mer froide des profondeurs. Un système de Swac qui a fait ses preuves en Polynésie dans des structures hôtelières. Mais bizarrement depuis plus de trois ans et demi, le Swac de l'hôpital n'avance pas.
Une annonce pour l'assistance à maîtrise d'ouvrage pour la conception et la réalisation du Sea water air conditionning (Swac) de l'hôpital de Polynésie française a été publiée le 4 mars dernier dans la partie "marchés publics" du Journal officiel du Pays. C'est déjà la quatrième fois en quatre ans (2013, 2014, 2015 et désormais 2016) que le Pays tente de trouver un partenaire apte à mettre en œuvre ce système de climatisation en utilisant l'eau de mer des profondeurs pour réduire la vertigineuse facture d'électricité du CHPF. Alors que la Polynésie a fait figure de territoire pionnier à l'international avec l'installation du premier Swac au sein de l'hôtel Intercontinental de Bora Bora, en place depuis 2006, l'application de la même technique et des mêmes compétences peine à se concrétiser dans le secteur public.
A l'origine pourtant du projet, tout semblait bien parti. En décembre 2012, le Pays acceptait de financer par des fonds publics ce système pour son hôpital territorial. Le 18 décembre 2012, deux prêts de 892,5 millions de Fcfp chacun, l’un avec l’AFD (Agence française de développement), l’autre avec la BEI (Banque européenne d’investissement) étaient consentis au gouvernement Temaru. Pour compléter le financement de ce projet de Swac (évalué à 3 milliards de Fcfp), une subvention avait été trouvée par le biais de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) qui devait fournir environ 300 millions de Fcfp de plus. La part restante évaluée entre 600 à 700 millions de Fcfp était à trouver dans les ressources financières propres du Pays. De bonnes fées semblaient alors veiller à la réalisation rapide de ce projet. Le Swac du Centre hospitalier de Polynésie française était le premier projet dans le Pacifique à bénéficier d’un appui conjoint de la Banque européenne d’investissement et de l’Agence française de développement ! La construction du Swac de l'hôpital du Taaone était alors annoncée pour être opérationnel au début de l'année 2014.
Mais depuis ces annonces optimistes, le dossier du Swac du CHPF piétine. Il a buté, tout d'abord, sur la recherche des financements complémentaires à trouver. Dès 2013, on sentait les premières difficultés poindre. Entre-temps, un changement politique était intervenu à la tête du Pays à l'issue des élections territoriales de mai 2013. Un avis de marché –en fait le premier pour ce projet de Swac au CHPF- a été lancé en septembre 2013 par le ministère de l’Equipement de Polynésie française. Il concernait non seulement la conception, la réalisation de ce système de production de froid à partir d'un puisage océanique en eau profonde, mais aussi "la recherche de financements complémentaires". Un marché qui s'avère infructueux, car le projet de Swac qui ne concerne que l'hôpital public polynésien ne vise pas d'autre rentabilité que celle de la baisse des factures d'électricité de l'hôpital. Deux autres avis de marchés publics, avec des intitulés différents (une première fois un avis d'appel d'offres sur performance, la seconde sous la forme d'un marché de prestations intellectuelles) sont encore publiés en 2014 et 2015, sans plus de succès.
On s'aperçoit alors que ce projet de Swac au CHPF a glissé de la compétence du ministère de l'Equipement à celle du ministère des énergies, sans toutefois avancer plus rapidement. Officiellement pourtant ce Swac reste une pièce maîtresse du Pays dans son défi de transition énergétique. En conseil des ministres du 22 décembre 2014, il est même annoncé que : "la procédure d’appel d’offres pour la maitrise d’œuvre et l’étude en phase projet seront réalisées en 2015. Les appels d’offres pour les marchés de travaux seront lancés avant la fin de l’année 2015. Les travaux pourront débuter en début d’année 2016 et s’achever au second semestre 2017". Force est de constater qu'il n'y a pas encore eu le moindre début de coup de pioche dans la baie du Taaone pour aller installer un tuyau à plus de 900 mètres de profondeur.
TROIS ANNÉES PERDUES
Et pour cause, les études qui devaient être menées en 2015 ne l'ont pas été : les appels d'offres de 2014 et 2015 ayant été déclarés infructueux pour des raisons qui n'ont pas été expliquées officiellement. Aussi, aujourd'hui en mars 2016, le Swac du CHPF en est toujours au point de départ.
Dans l'intervalle, certains investisseurs privés du Pays, déjà engagés avec plus ou moins de réussite dans des projets d'énergie renouvelables en Polynésie, ont tenté de séduire le gouvernement en présentant un projet de Swac plus vaste, élargi à d'autres bâtiments publics ou privés de Pirae afin de rentabiliser plus rapidement cet équipement et de ne pas en faire porter la charge sur les capacités d'investissement du Pays. Mais cela impliquait un partenariat public/privé mal défini avec un opérateur privé en qui n'est pas spécialiste de cette technique de climatisation, sur une envergure de Swac encore jamais testée auparavant nulle part au monde. Or, l'échec prédit désormais, par manque de rentabilité, d'un vaste projet de Swac urbain sur le nord de l'île de La Réunion ne va pas du tout dans le sens d'une extension de cet équipement. Le groupe "GDF Suez doute de la rentabilité du Swac" titrait le 1er mars dernier le Quotidien de La Réunion évoquant même "l'abandon de la clim' par l'eau de mer". Le projet réunionnais trop vaste, à cheval sur deux commune, avec comme clients potentiels –une cinquantaine au total- des bâtiments publics, une aérogare, des immeubles de bureaux, l'hôpital et des hypermarchés entre autres, prend l'eau.
A Tahiti, le projet de Swac reste donc circonscrit au seul périmètre de l'hôpital polynésien. Le nouvel avis de marché publié le 4 mars dernier ne parle que de la climatisation du Centre hospitalier de Polynésie française et de rien d'autre. Mieux vaut tabler sur des tailles d'équipements déjà maîtrisées ailleurs (Intercontinental de Bora Bora depuis 2006 et The Brando à Tetiaroa depuis 2012). Mais, en tergiversant, le Pays a déjà perdu trois ans. Or, comble de l'ironie, les factures électriques des années 2013, 2014 et 2015 réglées par l'établissement public de santé atteignent presque le montant global de l'investissement à réaliser pour construire ce réseau de climatisation en eau profonde.
Une annonce pour l'assistance à maîtrise d'ouvrage pour la conception et la réalisation du Sea water air conditionning (Swac) de l'hôpital de Polynésie française a été publiée le 4 mars dernier dans la partie "marchés publics" du Journal officiel du Pays. C'est déjà la quatrième fois en quatre ans (2013, 2014, 2015 et désormais 2016) que le Pays tente de trouver un partenaire apte à mettre en œuvre ce système de climatisation en utilisant l'eau de mer des profondeurs pour réduire la vertigineuse facture d'électricité du CHPF. Alors que la Polynésie a fait figure de territoire pionnier à l'international avec l'installation du premier Swac au sein de l'hôtel Intercontinental de Bora Bora, en place depuis 2006, l'application de la même technique et des mêmes compétences peine à se concrétiser dans le secteur public.
A l'origine pourtant du projet, tout semblait bien parti. En décembre 2012, le Pays acceptait de financer par des fonds publics ce système pour son hôpital territorial. Le 18 décembre 2012, deux prêts de 892,5 millions de Fcfp chacun, l’un avec l’AFD (Agence française de développement), l’autre avec la BEI (Banque européenne d’investissement) étaient consentis au gouvernement Temaru. Pour compléter le financement de ce projet de Swac (évalué à 3 milliards de Fcfp), une subvention avait été trouvée par le biais de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) qui devait fournir environ 300 millions de Fcfp de plus. La part restante évaluée entre 600 à 700 millions de Fcfp était à trouver dans les ressources financières propres du Pays. De bonnes fées semblaient alors veiller à la réalisation rapide de ce projet. Le Swac du Centre hospitalier de Polynésie française était le premier projet dans le Pacifique à bénéficier d’un appui conjoint de la Banque européenne d’investissement et de l’Agence française de développement ! La construction du Swac de l'hôpital du Taaone était alors annoncée pour être opérationnel au début de l'année 2014.
Mais depuis ces annonces optimistes, le dossier du Swac du CHPF piétine. Il a buté, tout d'abord, sur la recherche des financements complémentaires à trouver. Dès 2013, on sentait les premières difficultés poindre. Entre-temps, un changement politique était intervenu à la tête du Pays à l'issue des élections territoriales de mai 2013. Un avis de marché –en fait le premier pour ce projet de Swac au CHPF- a été lancé en septembre 2013 par le ministère de l’Equipement de Polynésie française. Il concernait non seulement la conception, la réalisation de ce système de production de froid à partir d'un puisage océanique en eau profonde, mais aussi "la recherche de financements complémentaires". Un marché qui s'avère infructueux, car le projet de Swac qui ne concerne que l'hôpital public polynésien ne vise pas d'autre rentabilité que celle de la baisse des factures d'électricité de l'hôpital. Deux autres avis de marchés publics, avec des intitulés différents (une première fois un avis d'appel d'offres sur performance, la seconde sous la forme d'un marché de prestations intellectuelles) sont encore publiés en 2014 et 2015, sans plus de succès.
On s'aperçoit alors que ce projet de Swac au CHPF a glissé de la compétence du ministère de l'Equipement à celle du ministère des énergies, sans toutefois avancer plus rapidement. Officiellement pourtant ce Swac reste une pièce maîtresse du Pays dans son défi de transition énergétique. En conseil des ministres du 22 décembre 2014, il est même annoncé que : "la procédure d’appel d’offres pour la maitrise d’œuvre et l’étude en phase projet seront réalisées en 2015. Les appels d’offres pour les marchés de travaux seront lancés avant la fin de l’année 2015. Les travaux pourront débuter en début d’année 2016 et s’achever au second semestre 2017". Force est de constater qu'il n'y a pas encore eu le moindre début de coup de pioche dans la baie du Taaone pour aller installer un tuyau à plus de 900 mètres de profondeur.
TROIS ANNÉES PERDUES
Et pour cause, les études qui devaient être menées en 2015 ne l'ont pas été : les appels d'offres de 2014 et 2015 ayant été déclarés infructueux pour des raisons qui n'ont pas été expliquées officiellement. Aussi, aujourd'hui en mars 2016, le Swac du CHPF en est toujours au point de départ.
Dans l'intervalle, certains investisseurs privés du Pays, déjà engagés avec plus ou moins de réussite dans des projets d'énergie renouvelables en Polynésie, ont tenté de séduire le gouvernement en présentant un projet de Swac plus vaste, élargi à d'autres bâtiments publics ou privés de Pirae afin de rentabiliser plus rapidement cet équipement et de ne pas en faire porter la charge sur les capacités d'investissement du Pays. Mais cela impliquait un partenariat public/privé mal défini avec un opérateur privé en qui n'est pas spécialiste de cette technique de climatisation, sur une envergure de Swac encore jamais testée auparavant nulle part au monde. Or, l'échec prédit désormais, par manque de rentabilité, d'un vaste projet de Swac urbain sur le nord de l'île de La Réunion ne va pas du tout dans le sens d'une extension de cet équipement. Le groupe "GDF Suez doute de la rentabilité du Swac" titrait le 1er mars dernier le Quotidien de La Réunion évoquant même "l'abandon de la clim' par l'eau de mer". Le projet réunionnais trop vaste, à cheval sur deux commune, avec comme clients potentiels –une cinquantaine au total- des bâtiments publics, une aérogare, des immeubles de bureaux, l'hôpital et des hypermarchés entre autres, prend l'eau.
A Tahiti, le projet de Swac reste donc circonscrit au seul périmètre de l'hôpital polynésien. Le nouvel avis de marché publié le 4 mars dernier ne parle que de la climatisation du Centre hospitalier de Polynésie française et de rien d'autre. Mieux vaut tabler sur des tailles d'équipements déjà maîtrisées ailleurs (Intercontinental de Bora Bora depuis 2006 et The Brando à Tetiaroa depuis 2012). Mais, en tergiversant, le Pays a déjà perdu trois ans. Or, comble de l'ironie, les factures électriques des années 2013, 2014 et 2015 réglées par l'établissement public de santé atteignent presque le montant global de l'investissement à réaliser pour construire ce réseau de climatisation en eau profonde.
Des économies en attendant le Swac…
L’installation de ce système de froid par l'eau de mer (Swac) réputé nettement moins énergivore pour assurer la climatisation du nouvel hôpital polynésien devrait permettre au CHPF de faire des économies substantielles sur ses factures d’électricité. En 2013, le CHPF acquittait annuellement une facture de près d'un milliard de Fcfp pour sa consommation électrique, dont la moitié servait à la climatisation de l'établissement. Faute de voir le Swac se réaliser rapidement, des mesures ont été prises au sein de l'hôpital pour réduire sa facture réglée à EDT de 10 à 15% en maîtrisant au mieux sa consommation énergétique. Deux nouveaux groupes froids – de 1,5 mégawatt (MW) chacun- ont été installés en août 2015. A eux deux, ils remplacent les cinq précédents groupes installés à la construction de l'hôpital. Ces équipements de nouvelle génération sont "plus performants, moins bruyants et moins consommateurs d'énergie, c'est tout bénéfique pour l'hôpital", expliquait alors James Cowan, directeur par intérim du CHPF. En 2015, la facture annuelle en électricité du CHPF se situe entre 800 à 900 millions de Fcfp. La climatisation via le Swac aurait toujours un avantage. En effet, les modèles prédisent que dès la première année d’exploitation, le CHPF pourrait voir sa facture annuelle baisser de 250 millions de Fcfp.
L’installation de ce système de froid par l'eau de mer (Swac) réputé nettement moins énergivore pour assurer la climatisation du nouvel hôpital polynésien devrait permettre au CHPF de faire des économies substantielles sur ses factures d’électricité. En 2013, le CHPF acquittait annuellement une facture de près d'un milliard de Fcfp pour sa consommation électrique, dont la moitié servait à la climatisation de l'établissement. Faute de voir le Swac se réaliser rapidement, des mesures ont été prises au sein de l'hôpital pour réduire sa facture réglée à EDT de 10 à 15% en maîtrisant au mieux sa consommation énergétique. Deux nouveaux groupes froids – de 1,5 mégawatt (MW) chacun- ont été installés en août 2015. A eux deux, ils remplacent les cinq précédents groupes installés à la construction de l'hôpital. Ces équipements de nouvelle génération sont "plus performants, moins bruyants et moins consommateurs d'énergie, c'est tout bénéfique pour l'hôpital", expliquait alors James Cowan, directeur par intérim du CHPF. En 2015, la facture annuelle en électricité du CHPF se situe entre 800 à 900 millions de Fcfp. La climatisation via le Swac aurait toujours un avantage. En effet, les modèles prédisent que dès la première année d’exploitation, le CHPF pourrait voir sa facture annuelle baisser de 250 millions de Fcfp.
Un marché public par an
Le 17 septembre 2013 : un avis de marché proposé par le ministère de l'équipement. Il s'agit d'un marché d’assistance à maitre d’ouvrage relatif relative à la conception, la réalisation d’un système de production de frigories à partir d’un puisage océanique en eau profonde (Swac, acronyme anglais), pour la climatisation du nouveau Centre hospitalier de Polynésie française sur l’île de Tahiti et recherche de financements complémentaires.
Le 22 août 2014 : un avis d'appel d'offres sur performance est lancé toujours par le ministère de l'Equipement pour la conception et réalisation d’un système de production de frigories à partir d’un puisage océanique en eau profonde (Swac), pour la climatisation du nouveau Centre hospitalier de Polynésie française sur l’île de Tahiti comprenant les canalisations maritimes, le local technique, les équipements de process et le système de distribution d’eau glacée. L’exploitation de l’ouvrage sera assurée par la Polynésie française et le Centre hospitalier du Taaone. Elle ne rentre pas dans la présente consultation.
Le 21 juillet 2015 : un marché de prestations intellectuelles consistant en une assistance à la maîtrise d’ouvrage relative à l’opération de conception, puis de construction d’un système de climatisation par eau glacée océanique de type Swac (Sea Water Air Conditioning) pour le Centre hospitalier de Polynésie française est lancé. Il s'agit d'un marché sous la forme d'un appel d'offres ouvert signé par Le vice-président, ministre du budget, des finances et des énergies, Nuihau Laurey.
Le 4 mars 2016 : un avis de marché est signé par le vice-président Nuihau Laurey pour l'assistance à la maîtrise d'ouvrage relative à la conception puis la réalisation d'un système de production de frigories à partir d'un puisage océanique en eau profonde (Swac), pour la climatisation du Centre hospitalier de Polynésie française. Les offres devront être remises avant le 4 avril 2016, 11 heures. Le présent avis fait également l'objet d'une publication internationale au Journal officiel de l'Union européenne.
Le 17 septembre 2013 : un avis de marché proposé par le ministère de l'équipement. Il s'agit d'un marché d’assistance à maitre d’ouvrage relatif relative à la conception, la réalisation d’un système de production de frigories à partir d’un puisage océanique en eau profonde (Swac, acronyme anglais), pour la climatisation du nouveau Centre hospitalier de Polynésie française sur l’île de Tahiti et recherche de financements complémentaires.
Le 22 août 2014 : un avis d'appel d'offres sur performance est lancé toujours par le ministère de l'Equipement pour la conception et réalisation d’un système de production de frigories à partir d’un puisage océanique en eau profonde (Swac), pour la climatisation du nouveau Centre hospitalier de Polynésie française sur l’île de Tahiti comprenant les canalisations maritimes, le local technique, les équipements de process et le système de distribution d’eau glacée. L’exploitation de l’ouvrage sera assurée par la Polynésie française et le Centre hospitalier du Taaone. Elle ne rentre pas dans la présente consultation.
Le 21 juillet 2015 : un marché de prestations intellectuelles consistant en une assistance à la maîtrise d’ouvrage relative à l’opération de conception, puis de construction d’un système de climatisation par eau glacée océanique de type Swac (Sea Water Air Conditioning) pour le Centre hospitalier de Polynésie française est lancé. Il s'agit d'un marché sous la forme d'un appel d'offres ouvert signé par Le vice-président, ministre du budget, des finances et des énergies, Nuihau Laurey.
Le 4 mars 2016 : un avis de marché est signé par le vice-président Nuihau Laurey pour l'assistance à la maîtrise d'ouvrage relative à la conception puis la réalisation d'un système de production de frigories à partir d'un puisage océanique en eau profonde (Swac), pour la climatisation du Centre hospitalier de Polynésie française. Les offres devront être remises avant le 4 avril 2016, 11 heures. Le présent avis fait également l'objet d'une publication internationale au Journal officiel de l'Union européenne.