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Louis Frébault répond au No Oe E Te Nunaa  21/02/2012

Suite à la publication dans les Nouvelles du Lundi 20 Février 2012* de l’article du parti politique NO OE TE NUNAA « Un gouvernement en pleine paranoia », le ministre du logement Louis Maheono FREBAULT, tient à faire la mise au point suivante :


- NO OE E TE NUNAA n’a pas compris que les mille logements cités dans l’article (« dont le ministre Louis Frébault vantait récemment la capacité à construire un millier de logements en moins d’un an ») représentent la capacité fusionnée de l’OPH et du FDA, qui doivent mutualiser dans le cadre du plan de redressement.

- Au niveau de la SAGEP, le parti est bien mal renseigné. La SAGEP a fait depuis 2009, l’objet d’une procédure d’alerte par les commissaires aux comptes, et sa fermeture est rendue nécessaire, en raison de difficultés récurrentes de trésorerie.

* article des Nouvelles cité en référence:
No oe e te Nunaa : "Un gouvernement en pleine paranoïa
No oe e te Nunaa réagit à la volte face du pays concernant la vente de l'immeuble boulevard Saint-Germain à Paris et à sa demande d'un prêt de 3 milliards à la CPS (communiqué
). Le parti s'étonne que "ce gouvernement qui, sur la foi du rapport Bolliet, a déjà accepté de sacrifier des outils de développement comme la Sagep (qui équilibrait ses comptes) et le FDA (dont le ministre Louis Frébault vantait récemment la capacité à construire un millier de logements en moins d'un an), s'accroche désespérément à cet immeuble parisien désormais sous-utilisé". Le vice-président avait expliqué dans nos colonnes que "la vente de l'immeuble Saint-Germain est un symbole pour l'État de voir le Pays plier l'échine, se mettre à genoux". Ce qui relève de la paranoïa pour No oe e te Nunaa. Concernant la demande de prêt à la CPS, No Oe E Te Nunaa s'oppose à ce que la Polynésie française "puise ainsi dans l'argent des retraites pour 'boucher ses trous'. Il n'appartient pas à la Caisse de prévoyance sociale de prendre le risque avec l’argent des assurés. Les fonds épargnés pour payer les retraites peuvent éventuellement être placés dans une des banques de la place qui peuvent évaluer le risque d’un prêt au pays". Le parti de Nicole Bouteau conclue que l'on "peut comprendre que les organismes préteurs puissent avoir des doutes sur la crédibilité d’un gouvernement qui renonce à ses propres engagements".