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La CGPME s'insurge contre la hausse de 0,5% de la part patronales des cotisations CPS  05/01/2012

"Le Président de la CGPME tient une nouvelle fois à vous présenter ses meilleurs vœux à l'occasion de cette nouvelle année.

Nouvelle année qui décidément commence très mal pour les entreprises qui, une fois de plus, devront mettre la main à la poche pour répondre à une énième sollicitation du gouvernement.

En effet, ce dernier a pris la décision unilatérale d'augmenter une fois encore le coût du travail en augmentant la part patronale des cotisations CPS de 0,5 %, en partie sue les prestations familiales.

Cette décision malheureuse prise sans concertation, entre Noël et jour de l’an, ne fera qu’alourdir un peu plus les charges des entreprises et donc de l’emploi, dont les derniers chiffres atteignent des records puisque les dernières informations font état d'une perte abyssale sur l'année 2011 de 4,3 %.

Malheureusement, une fois de plus le gouvernement semble agir en totale contradiction avec les chiffres catastrophiques de l'emploi et du quotidien des entreprises.

Force est de constater que l'année 2012 s'annonce encore une fois sous le signe des taxes, des licenciements et des additions douloureuses pour nos entreprises, nos salariés et plus généralement pour l'économie de notre pays.

Après les fêtes de fin d'année, le réveil s'annonce difficile pour beaucoup de Polynésiens qui pour certains d'entre eux ont déjà perdu leurs emplois et devront subir les augmentations des taxes sur les tabacs, les alcools, les cigarettes, les produits originaires de l'Union européenne, les équipements électriques, les colis postaux, les produits alimentaires, etc.…
La CGPME souhaite malgré tout que cette nouvelle année soit placée sous le signe de la relance économique, des idées nouvelles, de la bonne gouvernance et de la reprise de l'emploi.

En conclusion, par tous les moyens, dont ils disposent, les chefs d'entreprise resteront vigilants dans la tempête, en luttant du mieux qu'ils peuvent contre les vagues successives de taxes qui s'abattent sur le navire économique polynésien" .