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Compte rendu du Conseil des Ministres du 21 juin 2017  21/06/2017

Travaux de réhabilitation à Hao

Le Conseil des ministres a fait un point sur l’état d’avancement des travaux de réhabilitation sur l’atoll de Hao, suite au comité de pilotage (COPIL) de décembre 2016.

Pour les travaux de réhabilitation de l’atoll, 22 détachements se sont succédés depuis avril 2009 et ont engagé des travaux tant sur terre que dans le lagon et ce, conformément au plan de gestion retenu. Fin 2016, 88 % des surfaces, y compris celles situées sur l’emprise du futur site aquacole Tahiti Nui Ocean Foods (TNOF), ont été traitées. Les actions de nettoyage des déchets du lagon de Hao et ponctuellement de celui de Amanu ont permis de retirer 547 tonnes de déchets polluants (batteries, véhicules, déchets métalliques ou plastiques, matériels des fermes perlières, etc.) pour être envoyés en filières de traitement adaptées. Le dernier détachement militaire a définitivement quitté l’atoll en octobre 2016.

Pour le devenir des terres polluées, la société Socotec Polynésie a réalisé une expertise pour vérifier l’innocuité durable de ces terres polluées afin de garantir la parfaite sécurité sanitaire des populations et la salubrité des milieux au sein de Hao. Le ministère de l’Environnement effectue actuellement une étude plus poussée afin de préciser la cartographie et le niveau de pollution constatée, ainsi que les coûts d’exportation des terres polluées.

Pour le « contrat de site », une étude préalable pour la reconversion et le développement économique de l’atoll a été confiée, en 2016, au bureau d’études Pae Tai Pae Uta (PTPU). Le plan d’actions est structuré autour de 2 axes principaux qui sont le développement économique et la cohésion sociale.


Défiscalisation pour cinq projets d’investissement dans les secteurs de l’industrie et de la pêche

Le Conseil des ministres soutient la relance de l’économie et le développement de la production locale, notamment dans les secteurs de la pêche hauturière professionnelle et de l’industrie. Cinq projets d’investissement, pour un montant total estimé à 782 millions Fcfp, ont ainsi été agréés au régime des investissements directs et indirects.
Dans le secteur de la pêche hauturière professionnelle, les sociétés Moanafara, Faramoana et Ocean Fresh Tahiti prévoient, chacune, d’acquérir un navire de pêche. Pour sa part, la société Moarii & Sons Fisheries va acquérir deux navires de pêche. Ces navires seront construits par des chantiers navals polynésiens.
L’objectif du Gouvernement est de relancer l’effort de pêche mais aussi de soutenir la création d’emplois dans la construction navale.
Concernant le secteur de l’industrie, la société Vicart envisage de construire un nouvel atelier de production et d’acquérir des équipements destinés à la fabrication de citernes, de systèmes de récupération d’eau de pluie, de potabilisation et de distribution d’eau douce et de dispositifs d’assainissement des eaux usées. Le Gouvernement confirme son soutien à l’investissement industriel dans le Pays, source d’emplois pour la jeunesse.

Attribution d’aides financières pour les entreprises

Dans le cadre de son plan de relance de l’économie, le Pays a instauré deux dispositifs d’aides. La première porte sur une aide à l’équipement des petites entreprises (AEPE) afin de les accompagner dans leur projet de création ou de développement d’activité.
La seconde instaure une aide pour la revitalisation des commerces de proximité et des restaurants (ACPR) afin de les accompagner dans leur projet d’amélioration de l’attractivité de leurs points de vente ou de restauration en Polynésie française.
Afin d’accompagner les cinq sociétés sollicitant l’une de ces deux aides, le Conseil des ministres a autorisé l’attribution d’aides financières pour un montant s’élevant à 13 768 000 Fcfp.
Depuis le début de l’année,
- 138 951 590 Fcfp ont été attribués à 109 entreprises au titre de l’AEPE et
- 97 970 500 Fcfp ont été attribués à 69 entreprises au titre de l’ACPR
Soit un montant global de 236 922 090 Fcfp attribués au profit de 168 entreprises.


Indice des prix : baisse de 0,4% depuis le début de l’année

En mai 2017, l'indice des prix à la consommation est stable et s'établit à 107,56. La baisse des prix des Produits alimentaires et des Transports compense la hausse des prix des Boissons alcoolisées et tabacs. Depuis le début de l'année, l'indice général des prix à la consommation baisse de 0,4 % (+ 0,3 % sur douze mois).
L’indice ouvrier est également stable en mai 2017. Il augmente de 0,6 % depuis janvier (+ 0,4 % sur douze mois). Hors transport aérien international, l'indice général est stable en mai 2017 (+ 1,8 % sur douze mois).
En mai 2017, l'index du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) progresse, par ailleurs, de 0,2 %. Les prix des matériaux de construction, notamment électriques (+ 0,9 %) ainsi que les tarifs des services (+ 0,5 %), contribuent principalement à cette hausse. L'index du bâtiment comme celui des Travaux publics augmentent de 0,2 %.
Dans le Bâtiment, l'index du Gros Œuvre est en hausse de 0,2 % et celui du Second Œuvre de 0,4 %. Dans les Travaux Publics, l'index du Génie Civil est en hausse de 0,2 %, et celui des Travaux Spécialisés augmente de 0,1 %. Sur douze mois, l'index général du BTP progresse de 0,9 % , l'index du Bâtiment augmente de 1,1 % et celui des Travaux Publics progresse de 0,5 %.

En mai 2017, les index du Gardiennage, de la Sîreté et des Véhicules de Chantier restent stables. L’index des Véhicules Légers augmente de 0,1 %.


Maintien du prix des hydrocarbures au 1er juillet
Après quelques mois de hausses consécutives, aux dates de chargements des produits hydrocarbures liquides, les prix CAF en Fcfp diminuent en raison des baisses des cotations sur le marché de Singapour et de la devise américaine. Ainsi, l’essence sans plomb diminue de 6,2 %, le pétrole de 6,9 % et le gazole de 7 %. Le fioul EDT quant à lui baisse de 3 %.
Le prix CAF en Fcfp du gaz butane se réduit de 14 % par rapport à la précédente livraison sous l’effet des diminutions du prix FOB et du dollar à la date de chargement. Le Conseil des ministres reste vigilant sur l’évolution des cours mondiaux et a décidé de maintenir les prix des hydrocarbures à leur niveau actuel pour le mois de juillet 2017.

Organisation des travaux de préparation du budget primitif 2018

Le gouvernement a pris connaissance de l'organisation des travaux préparatoires du budget primitif 2018. En vue d’un dépôt du projet de budget primitif 2018 début novembre 2017 à l’Assemblée de la Polynésie française (APF), les premiers travaux permettront dès le mois de juin d'établir les bases d'un cadrage général. Se poursuivront ensuite les collectes simultanées des projets annuels de performance (PAP) et des données chiffrées du budget primitif 2018 qui s'opéreront dans les mois de juillet et août. Les consolidations et arbitrages seront menés en septembre pour permettre la présentation du rapport du débat d'orientation budgétaire en octobre.

Régie de recettes auprès de la DAF pour la division du cadastre

Le gouvernement s'est inscrit dans le virage numérique en mettant en place le nouveau portail du service public. Cette évolution vers le numérique se traduira prochainement, dans le cadre de la mise à disposition des informations foncières, par le projet d’ouverture au public de la nouvelle application cadastrale.
Cette dernière arrive dans sa dernière phase de réalisation technique. Un module de commande des documents cadastraux réalisé à l’instar de celui des sites marchands a été conçu pour ouvrir la possibilité de commander et de payer ses achats en ligne.
La modification apportée à l'arrêté intègre ces nouvelles dispositions et permet également de prendre en compte la nouvelle tarification 2013 de cession des documents cadastraux et d'accès à la consultation des informations cadastrales au profit de certains professionnels.

Régie de recettes auprès de la Direction du budget et des finances

Dans le cadre de l'harmonisation des actes relatifs aux régies, et compte tenu de l’ancienneté de l’arrêté du 9 mars 1992 instituant une régie de recettes auprès de la Direction du budget et des finances, le texte a fait l'objet d'une nouvelle version intégrant toutes les nouvelles modifications, notamment la mise à disposition du régisseur d'un fond de caisse de 2 000 Fcfp et l'abaissement du montant maximum de l’encaisse que le régisseur est autorisé à conserver (20 000 Fcfp).


Régie de recettes pour la Direction de l’agriculture et la Direction de la biosécurité

La création des deux nouvelles directions de l'agriculture (DAG) et de la biosécurité (DBS) entraîne la nécessaire actualisation des arrêtés instituant les régies de recettes et d'avances au sein de ces entités.
Ainsi, 6 régies sont créées, 5 pour la Direction de l'agriculture et 1 pour la Direction de la biosécurité. La régie de recettes de la Direction de l'Agriculture sur Pirae prévoit de se doter d'un terminal de paiement électronique.

Renforcement du rôle du Comité de l’information géographique

Les récents développements de nouvelles technologies de positionnement telles que le GNSS (Global Navigation Satellite System), d’applications interactives et collaboratives du web 2.0 ainsi que les progrès en matière d’acquisition de données par des techniques telles que l’imagerie satellitaire, le LIDAR (détection laser) ou le drone, ont accru de manière significative les besoins et les attentes en matière d’accessibilité et d’usage de la donnée géographique provenant d’une part des professionnels mais aussi d’autre part des simples citoyens. Par ailleurs, l’élaboration du Schéma d’Aménagement Général de la Polynésie française (SAGE) qui entre dans sa phase de lancement est également un très gros consommateur de données géographiques concourant à la connaissance du territoire.

Afin d’ancrer l’administration du Pays et le tissu économique polynésien dans l’essor de ses nouvelles technologies de l’information, une meilleure coordination entre les différents acteurs et la définition de stratégies claires et conjointes sont indispensables.

Le Comité de l’Information Géographique (C.I.G.) instauré par un arrêté du Conseil des ministres le 24 décembre 2009 est l’instance déjà existante capable de tenir ce rôle. Mais elle n’a, toutefois, pas été créé avec une assise suffisamment large permettant d’impliquer et de coordonner tous les acteurs de l’Information Géographique en Polynésie française.

La refonte de la composition du Comité de l’Information Géographique permettra ainsi une meilleure prise en compte des attentes de tous les acteurs de l’Information Géographique en Polynésie française ainsi que la définition d’une stratégie globale partagée et validée par tous.

Il a ainsi été proposé de modifier la composition du C.I.G. en l’élargissant aux acteurs privés, aux communes et aux services de l’Etat en Polynésie française. De plus, les membres siégeant de l’administration seront désormais désignés au niveau des ministères les plus impliqués dans la production et la diffusion de l’Information Géographique (C.I.G.). Les groupes de travail seront, quant à eux, formés par les techniciens oeuvrant au sein des services du Pays, de l’Etat, des collectivités locales et des entreprises dans le domaine de l’Information Géographique.

Une réunion préparatoire, tenue le 27 avril dernier, a permis de réunir les membres représentants les organismes para-publics et privés devant prochainement intégrer le CIG et de recueillir leurs assentiments et leurs avis concernant ce projet.


Etudes et travaux de mise aux normes des stations d'épuration de lotissements : subvention au profit de l’OPH
Le ministre du Logement a présenté en Conseil des ministres une proposition d’octroi d’une subvention d'investissement en faveur de l’Office Polynésien de l’Habitat pour financer les études et travaux de mise aux normes des stations d'épuration de certains lotissements de l’OPH (Office polynésien de l’habitat).
Dans le cadre de ses actions, l’OPH va en effet procéder aux études et aux travaux pour la mise aux normes des stations d'épuration de certains de ses lotissements situés dans les communes de Papeete, Pirae, Faaa, Punaauia et Paea.
Ce programme consiste à rénover prioritairement une douzaine de stations d’épuration mises en service, pour la plupart, il y a une vingtaine d’années, soit par la remise en état des équipements soit par une rénovation complète permettant une meilleure prise en charge des eaux usées des lotissements. Le coût total de ces opérations est estimé à la hauteur de la subvention (200 000 000 Fcfp HT) et financé à 100% par le Pays.

Aide à la connexion à l’Internet

Le Conseil des ministres a choisi de donner une suite favorable aux modifications du dispositif d’aide à la connexion internet, afin de favoriser le raccordement de toutes les entreprises polynésiennes à l’Internet.
Cette ouverture de l’aide financière aux entreprises morales, s’opère toujours sur la base d’un co-financement des frais relatifs aux dépenses liées aux équipements et installations nécessaires au raccordement Internet, et ne peut excéder 70% des frais engagés par le demandeur, dans la limite d’un plafond, augmenté à 200 000 Fcfp.
Le formulaire de demande d’aide et les informations relatives au dispositif d’aide sont accessibles sur le site https://www.service-public.pf/dgen/ace/


Fréquentation touristique en hausse au mois d’avril

L’Institut de la statistique de Polynésie française (ISPF) vient de publier les données sur la fréquentation touristique d’avril 2017. Sur quatre mois, en 2017, ils ont été 85 721 visiteurs à venir en Polynésie française, soit +1,5% par rapport à la même période en 2016.

Les chiffres concernant la clientèle en hébergement flottant sont en revanche impactés du fait de l’absence de rotation de navires de la compagnie Oceania en avril et de l’absence temporaire du Paul Gauguin pour ses opérations de carénage, et ce jusqu’au début du mois de juillet 2017.

Les touristes en hébergement terrestre demeurent sur une hausse structurelle (+7,9% par rapport à avril 2016), confirmant la bonne tendance établie depuis plusieurs mois. Le nombre de nuitées touristiques terrestres (89 % des nuitées totales) augmente de +8,7% en avril 2017 par rapport à avril 2016.

Le marché nord-américain compte des arrivées supplémentaires significatives (+20%), confirmant non seulement sa prédominance sur notre destination mais également ses ressources encore importantes avec des capacités de croissance qu’il convient d’encourager.
Les fluctuations enregistrées depuis le début de l’année du fait de l’activité de croisière ne doivent pas masquer la progression régulière que connaissent les séjours en hébergement terrestre marchand.


Tour de France à la voile 2017 : subvention à Tahiti Elite Voile

Le Conseil des ministres a octroyé une subvention de 12 millions Fcfp à Tahiti Elite Voile pour le financement de sa participation à l’évènement « Tour de France à la voile 2017 » qui se déroulera du 7 au 30 juillet 2017. Cet évènement sportif important permettra de promouvoir la Polynésie française en métropole à travers une compétition de haut niveau très médiatisée.

Le budget prévisionnel de l’opération est estimé à 57 millions Fcfp avec comme autres sources de revenus le ministère des Sports pour 7,1 millions Fcfp, la participation de l’Etat avec le soutien financier du Haut-commissariat de la Polynésie française pour 12 millions Fcfp, ainsi qu’une aide financière privée.

L’association Tahiti Elite Voile, créée en 2015, a pour objet de soutenir la voile d’excellence en Polynésie française, et plus généralement la pratique de la voile et la promotion de la Polynésie française.


Actions de promotion de la destination : subvention à Tahiti Tourisme


Le Conseil des ministres, après avis favorable de la commission de contrôle budgétaire et financier lors de sa séance du 6 juin dernier, a octroyé une subvention d’1,2 milliard Fcfp pour financer les actions de promotion, de communication, d’accueil, d’information et d’animation, pour l’année 2017, de Tahiti Tourisme.

En cohérence avec les orientations de la politique publique arrêtée par le Pays pour le secteur du tourisme, Tahiti Tourisme doit notamment poursuivre les objectifs suivants :

- Mettre tout en œuvre pour contribuer à atteindre une progression de la fréquentation touristique (touristes, excursionnistes, visiteurs);
- Conforter le positionnement marketing global de la destination Tahiti et ses Iles, en étroite collaboration avec le ministère en charge du tourisme ;
- Etablir et mettre en œuvre le plan d’actions annuel et ses déclinaisons arrêté en concertation avec le ministère en charge du Tourisme et adopté par les instances de gouvernance de Tahiti Tourisme ;
- Evaluer la performance, l’efficacité et la pertinence des actions mises en œuvre tout au long de l’année ;
- Adopter un fonctionnement efficient tendant à une utilisation économe des ressources et des moyens mis à la disposition de Tahiti Tourisme en dynamisant ses ressources internes ;
- Participer à la mise en œuvre et l’évolution de la politique publique du secteur du tourisme de la Polynésie française sous le pilotage du ministère en charge du tourisme et en concertation avec le service du tourisme (comités de pilotage, et caetera) ;
- Dans la continuité du projet PLDT menés par le ministère en charge du Tourisme, participer à la mise en œuvre d’outils de gouvernance et de promotion touristique locale ;
- Déployer des points d’informations à destination des visiteurs captés par la promotion diffusée à l’international et participer activement à leur accueil, leur information par la mise en œuvre de moyens pour faciliter le séjour.


Présentation des Comptes de la Santé 2010-2015

Le ministre des Solidarités et de la Santé a présenté au Conseil des ministres les Comptes de la Santé pour la période 2010-2015. Ceux-ci recensent l’ensemble des dépenses effectuées dans le secteur de la santé. Ils sont constitués de différents tableaux standardisés regroupant les différents types de dépenses et donnent une vision précise de l’évolution de ces dépenses.

La consommation de soins et biens médicaux (CSBM) s’est élevée à 66,4 milliards Fcfp en 2015. Si elle a diminué de 0,4% entre 2010 et 2011, elle progresse depuis de 1% à 2% par an. Les soins hospitaliers, qui représentaient 48% des dépenses en 2009, ont dépassé les 50% en 2010 et ont continué de croître. Ils représentent actuellement 52,5% (46,7% en métropole).

La consommation de soins ambulatoires s’est stabilisée, bien que le Pays ait connu une épidémie de Zika et une de Chikungunya durant cette période. Dans le même temps, le poste « médicaments » a diminué de près de 700 millions Fcfp. L’envolée des dépenses de transports des malades (+ 704 millions Fcfp soit 42%), est essentiellement due (pour 400 millions Fcfp) au transport aérien inter îles, qui a atteint 1,4 milliard en 2015 (pour près de 30 000 évacuations).

Parmi les enveloppes des autres structures de soins, le coût du traitement ambulatoire des insuffisants rénaux a progressé de 57% en 5 ans (1,4 milliard Fcfp en 2015). Les soins hors territoire ont baissé de plus de 400 millions Fcfp, en lien avec le développement du plateau technique du Centre hospitalier de Polynésie française, en oncologie.

La Dépense courante de santé (DCS), en plus des dépenses liées aux soins, prend en compte les autres dépenses de fonctionnement consacrées à la santé : indemnités journalières, dépenses de prévention, tant individuelles que collectives, formation et frais de gestion du système. Ces dépenses ont suivi l’évolution de la CSBM : + 3,3 milliards Fcfp entre 2010 et 2015. La dépense courante de santé s’élève ainsi en 2015 à 79,399 milliards Fcfp. Elle représente 14,4% du PIB (Produit intérieur brut) et une dépense de 291 000 Fcfp par habitant.

Les dernières informations que l’on peut recueillir dans ces comptes portent sur le financement des dépenses de santé. Pour la dépense courante de santé, la CPS (Caisse de prévoyance sociale) finance 77,3%, le Pays 10%, l’Etat 3,6 et les ménages 6,3%, auxquels s’ajoutent 3,6% dans la catégorie « autres » (mutuelles ou encore redevances des professionnels).


Ouverture du concours d’entrée à la formation conduisant au diplôme d’aide-soignant
La Direction de la Santé, par son Institut de formation des professions de santé Mathilde Frébault, organise l’ouverture du concours d’entrée à la formation d’aide-soignant(e), pour la session 2017. Vingt places ont été ouvertes, dont 16 au titre du concours externe et 4 au titre du concours interne.
En ce qui concerne les inscriptions, l’ouverture est prévue le lundi 17 juillet 2017 à 07h pour une clôture fixée au vendredi 4 août 2017 à 12h. Le retrait et le dépôt des dossiers sera effectif du lundi 17 juillet au vendredi 4 août 2017, de 07h à 12h uniquement, à l’Institut de formation des professions de santé Mathilde Frébault sis près du site de l’ancien Centre hospitalier territorial à Mamao, Papeete.
L’épreuve écrite d’admissibilité aura lieu le mardi 19 septembre 2017 et l’épreuve orale d’admission se déroulera du lundi 20 au vendredi 24 novembre 2017, pour une rentrée scolaire des lauréats du concours prévue le lundi 8 janvier 2018 à 08h. Tout renseignement complémentaire peut être sollicité auprès de l’Institut de formation des professions de santé Mathilde Frébault, à Mamao.

Subvention pour l’évènement « Rame avec Alexandra »

Le Conseil des ministres a approuvé l’attribution d’une subvention de fonctionnement d’un montant de 495 000 Fcfp en faveur du Cercle d’aviron polynésien – Marara (CAP – Marara) pour financer l’événement « Rame avec Alexandra ».

« Rame avec Alexandra » est le défi que s’est lancé Alexandra Caldas, de relier Tahiti à Moorea à la rame le 5 août prochain, à bord de son aviron. Atteinte de mucoviscidose, cette jeune femme de 21 ans greffée des deux poumons souhaite encourager toutes les personnes atteints par la maladie à poursuivre leur combat en leur démontrant qu’il est possible de vivre autrement.

Elle sera accompagnée pour cette traversée de 17 kilomètres par Mathieu Forge, son ancien kinésithérapeute, résident en Polynésie, lui-même président de l’association CAP-Marara. Au-delà de ce challenge, le CAP-Marara souhaite promouvoir la lutte contre la mucoviscidose ainsi que l’importance du don d’organes et des bienfaits d’une pratique sportive quotidienne adaptée.

Subventions de fonctionnement aux fédérations sportives

Afin d’aider les fédérations sportives délégataires de service public à mener à bien leurs missions, le Pays et l’Etat leur allouent, notamment, chaque année des aides financières, sous forme de subventions de fonctionnement. La commission du CNDS (centre national de développement du sport) en Polynésie française a ainsi étudié les demandes des fédérations et a attribué des subventions en fonction de critères de répartition permettant de financer, entre autres, du fonctionnement, des projets de formation, de développement du sport de masse et du sport de haut niveau, des opérations en faveur des publics spécifiques (handisport, sport santé, sport féminin), ou encore la préparation aux Jeux du Pacifique.

Le Conseil des ministres a ainsi examiné trois dossiers de subventions pour un montant global de 7 594 900 Fcfp répartis de la manière suivante :

- Fédération Polynésienne de Judo : 3 000 000 Fcfp ;
- Fédération Polynésienne de Boxe Thaïlandaise et de ses Disciplines Associées : 1 421 000 Fcfp ;
- Fédération polynésienne de sports adaptés et handisport : 2 770 200 Fcfp
- Fédération Polynésienne d'Aïkido : 403 700 Fcfp.

Au total, 36 Fédérations délégataires de service public verront leur dossier examiné par le Conseil des ministres durant les semaines à venir.

Création de quatre brevets professionnels d’éducateur sportif

Par arrêté du Conseil des ministres du 19 mars 2015, le Pays a créé le brevet professionnel polynésien d’éducateur sportif - ou B.P.P.E.S. - afin de palier aux difficultés de mise en œuvre, en Polynésie française, de la filière des diplômes professionnels délivrés par l’Etat permettant l’encadrement des activités physiques et sportives contre rémunération.
Le B.P.P.E.S. confère à son titulaire l’aptitude et la qualification générale à encadrer en autonomie, et auprès du tout public, une activité professionnelle à finalité éducative, dans le domaine des activités physiques et sportives.
Ce brevet est délivré au titre d’une mention relative à un champ disciplinaire. Après avoir créé en 2016 les mentions « Basket-ball » et « Va’a » du B.P.P.E.S., il est créé aujourd’hui quatre nouvelles mentions : « Judo-Jujitsu », « Karaté et disciplines associées », « Tennis » et « Volley-ball et Volley-ball de plage (beach-volley) ».
Ces mentions ont été élaborées à la demande des fédérations délégataires de service public concernées, et avec leur appui. Ces diplômes pourront permettre le développement des activités du judo, du karaté, du tennis et du volley-ball, dans des conditions optimales de sécurité, et un exercice professionnel conforme à la réglementation en vigueur. Pour chacune de ces mentions, les arrêtés précisent les exigences préalables à l'entrée en formation, les pré-requis pour accéder à l'examen, les exigences minimales à la mise en situation pédagogique et enfin les dispenses et les équivalences.
La Fédération tahitienne de karaté et disciplines associées a d’ores et déjà sollicité l’organisation d’un examen du B.P.P.E.S., programmé du 6 au 10 novembre 2017. La Fédération tahitienne de tennis et la Fédération polynésienne de judo, pour leur part, ont déjà informé de leurs intentions de solliciter respectivement une formation et un examen du B.P.P.E.S. en 2018. Quant à la Fédération tahitienne de volley-ball, elle se positionne sur l’organisation d’une formation en 2019.


Soutien à des actions pour collégiens et lycéens : subventions de fonctionnement pour 23 établissements scolaires

Le Conseil des ministres a octroyé des subventions à 23 établissements du secondaire, collèges et lycées, pour un montant total de plus de 27 millions Fcfp, afin de financer des actions menées notamment au titre du Fonds social collégien et lycéen. Les établissements concernés sont situés aux îles du Vent, mais aussi aux îles Sous-le-Vent, aux Australes, aux Tuamotu et aux Marquises.


Subventions aux associations de culture et d’artisanat

Le Conseil des ministres a octroyé des subventions à plusieurs associations organisant des événements relatifs à la culture et à l’artisanat. Les aides attribuées concernent l’organisation du 44ème salon Marquises, à Tahiti en juin, par la fédération Te Tuhuka O Te Henua Enana, dans le cadre de la politique du Pays de soutien à l’artisanat, mais aussi le Heiva I Rurutu, le Heiva I Raivavae, du 29 juin au 30 juillet, dans l’archipel des Australes, ainsi que les fêtes de juillet à Ua Pou. Le montant total des aides attribuées est de plus de 5 millions Fcfp.