Tahiti, le 15 novembre 2023 - Partie ce mercredi de la Polynésie française pour participer aux Jeux du Pacifique Sud aux îles Salomon, la délégation polynésienne n’aura pas nécessairement que des sportifs à combattre. Les 291 sportifs et accompagnateurs devront aussi faire en sorte de ne pas revenir avec la dengue 2, le paludisme et le Zika, des virus qui circulent aux îles Salomon.
Le ministère de la Santé et des services médicaux des îles Salomon a publié un communiqué en octobre dernier informant que six cas de virus Zika étaient confirmés en laboratoire et détectés à Honiara par le laboratoire de l'hôpital national de référence (NRH) à la date du 30 septembre 2023.
Ces six cas ont été détectés sur 270 échantillons de sang analysés à l'aide d'un PCR multiplex (Trioplex) mis en œuvre dans le cadre du renforcement du soutien aux laboratoires pour les préparatifs des Jeux du Pacifique 2023.
Depuis, le nombre de cas révélés a stagné mais de nouveaux points de détection de transmission du virus sont réapparus début novembre. Si seuls huit cas ont été détectés en deux semaines, les îles Salomon sont malgré tout passées en alerte bleue et redoutent de devoir passer au stade épidémique, d’autant plus que les dépistages sur place ne sont pas d’une grande fiabilité, comme l’avait démontré la précédente épidémie de Zika en 2014.
Au Fenua, le Zika avait infecté, de septembre 2014 à mars 2015, 69 000 personnes dont 50% ont souffert de douleurs. Il a causé 32 décès. Dans certains cas rares, il avait provoqué l’apparition de syndromes de Guillain-Barré et des malformations congénitales chez le nourrisson.
Le ministère de la Santé et des services médicaux des îles Salomon a publié un communiqué en octobre dernier informant que six cas de virus Zika étaient confirmés en laboratoire et détectés à Honiara par le laboratoire de l'hôpital national de référence (NRH) à la date du 30 septembre 2023.
Ces six cas ont été détectés sur 270 échantillons de sang analysés à l'aide d'un PCR multiplex (Trioplex) mis en œuvre dans le cadre du renforcement du soutien aux laboratoires pour les préparatifs des Jeux du Pacifique 2023.
Depuis, le nombre de cas révélés a stagné mais de nouveaux points de détection de transmission du virus sont réapparus début novembre. Si seuls huit cas ont été détectés en deux semaines, les îles Salomon sont malgré tout passées en alerte bleue et redoutent de devoir passer au stade épidémique, d’autant plus que les dépistages sur place ne sont pas d’une grande fiabilité, comme l’avait démontré la précédente épidémie de Zika en 2014.
Au Fenua, le Zika avait infecté, de septembre 2014 à mars 2015, 69 000 personnes dont 50% ont souffert de douleurs. Il a causé 32 décès. Dans certains cas rares, il avait provoqué l’apparition de syndromes de Guillain-Barré et des malformations congénitales chez le nourrisson.
Dengue et paludisme à surveiller de près
En plus du Zika, qui ne s’est plus installé depuis dix ans au Fenua, la dengue de type 2 circule aussi aux Salomon. Alors que le Pays est en alerte pour contrer l’entrée de ce sérotype qui n’a plus circulé activement en Polynésie française depuis près de vingt ans, le responsable du bureau de la veille sanitaire et de l'observatoire de la santé de l'Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale (Arass), Henri-Pierre Mallet, dans un entretien accordé à Tahiti Infos en août dernier, redoutait que la dengue 2 ne s’installe d’ici la fin de l’année au Fenua. Espérons que les athlètes de retour des Salomon n’aideront pas à sa propagation. “Puisqu'une faible partie de la population est immunisée, il y aura forcément plus de cas et donc statistiquement plus de cas graves. La dangerosité d'une épidémie est uniquement due à l'immunisation de la population polynésienne”, expliquait-il alors.
Enfin, le paludisme court toujours aux îles Salomon. En mai dernier, le ministère de la Santé des îles Salomon signalait une augmentation du nombre de cas de paludisme et de dengue à Honiara, Malaita, Central Islands, Guadalcanal et Temotu. Une augmentation de transmission qui pouvait être due à la saison des pluies. Des pulvérisations de masse contre les moustiques responsables du paludisme et de la dengue devaient être effectuées dans les communautés et au niveau des ménages.
Avant que les athlètes partent aux îles Salomon, des recommandations ont été émise par l’Arass et sa cellule épidémiologique. Des recommandations dont Tahiti Infos aurait aimé parler, si le ministère de la Santé avait donné suite à nos demandes d’entretien.
Enfin, le paludisme court toujours aux îles Salomon. En mai dernier, le ministère de la Santé des îles Salomon signalait une augmentation du nombre de cas de paludisme et de dengue à Honiara, Malaita, Central Islands, Guadalcanal et Temotu. Une augmentation de transmission qui pouvait être due à la saison des pluies. Des pulvérisations de masse contre les moustiques responsables du paludisme et de la dengue devaient être effectuées dans les communautés et au niveau des ménages.
Avant que les athlètes partent aux îles Salomon, des recommandations ont été émise par l’Arass et sa cellule épidémiologique. Des recommandations dont Tahiti Infos aurait aimé parler, si le ministère de la Santé avait donné suite à nos demandes d’entretien.