WASHINGTON, 25 octobre 2013 (AFP) - YouTube, la filiale de vidéo en ligne du géant américain d'internet Google, prépare un service d'écoute de musique sur abonnement rivalisant avec des sites comme Spotify, ont indiqué vendredi des sources proches du dossier.
Le service pourrait être lancé l'année prochaine, ont indiqué ces sources à l'AFP.
Les utilisateurs de YouTube pourraient toujours accéder gratuitement au vaste catalogue de musique et de vidéos musicales du site mais ils auraient l'option de payer pour un service "premium", sans publicité, qui offrirait en outre des extras, comme la possibilité de stocker les morceaux pour pouvoir les écouter sans être connecté à internet.
Créer un service payant permettrait aussi à YouTube de se démarquer du partage gratuit de vidéos musicales sur son site, qui pose souvent des problèmes d'infractions aux droits d'auteurs même s'il permet aux détenteurs de ces droits de bloquer les contenus concernés ou de placer des publicités dessus pour générer des revenus.
Il s'agit des derniers efforts en date de Google pour gagner davantage d'argent avec YouTube, qu'il avait racheté en 2006 pour 1,65 milliard de dollars et qui lui rapporte aujourd'hui une partie de ses revenus publicitaires. Le site, au départ consacré au partage gratuit de contenus vidéo amateurs, avait lancé en mai ses premières offres de chaînes payantes avec des contenus professionnels.
Le New York Times et le magazine musical Billboard ont évoqué un tarif de 10 dollars par mois pour l'abonnement au service de musique premium, qui serait conçu pour les appareils mobiles comme les smartphones et les tablettes.
Le New York Times indique que YouTube reverserait aux maisons de disques des droits plus importants avec ce service que ceux qu'elles touchent actuellement de la part des sites gratuits d'écoute de musique en ligne en "streaming", sans téléchargement, comme le leader suédois du marché Spotify, le français Deezer ou les américains Rdio, Pandora Media et Rhapsody.
Billboard souligne pour sa part que le service premium ouvrirait à YouTube la possibilité de diffuser en audio seul des albums entiers, ce qui n'est pas le cas jusqu'ici car les artistes ne réalisent des clips vidéo que pour quelques titres. Il pourrait aussi à terme être couplé à d'autres produits de Google, comme son fameux prototype de lunettes interactives.
Un porte-parole de YouTube contacté par l'AFP n'a pas voulu faire de commentaire sur des informations spécifiques, se contentant d'indiquer que le site avait "toujours travaillé sur des façons nouvelles et meilleures de permettre aux utilisateurs de profiter des contenus de YouTube sur n'importe quel écran, et de donner à nos partenaires davantage d'opportunités pour toucher leurs fans".
La concurrence se bouscule de plus en plus sur le marché de la musique en ligne, jugé prometteur.
Google lui même avait déjà lancé en mai son propre service à 10 dollars par mois pour les appareils utilisant son logiciel Android, "Google Plays All Access". Il offre l'équivalent d'une radio sur internet, sans publicité, en combinant le catalogue de musique de Google et la collection personnelle de l'utilisateur.
Les médias spécialisés ont aussi spéculé sur le lancement par Apple d'un service comparable.
Aux Etats-Unis, les redevances versées par les sites de streaming ont représenté environ 15% des revenus de l'industrie musicale l'an passé, selon l'association du secteur RIAA.
Le service pourrait être lancé l'année prochaine, ont indiqué ces sources à l'AFP.
Les utilisateurs de YouTube pourraient toujours accéder gratuitement au vaste catalogue de musique et de vidéos musicales du site mais ils auraient l'option de payer pour un service "premium", sans publicité, qui offrirait en outre des extras, comme la possibilité de stocker les morceaux pour pouvoir les écouter sans être connecté à internet.
Créer un service payant permettrait aussi à YouTube de se démarquer du partage gratuit de vidéos musicales sur son site, qui pose souvent des problèmes d'infractions aux droits d'auteurs même s'il permet aux détenteurs de ces droits de bloquer les contenus concernés ou de placer des publicités dessus pour générer des revenus.
Il s'agit des derniers efforts en date de Google pour gagner davantage d'argent avec YouTube, qu'il avait racheté en 2006 pour 1,65 milliard de dollars et qui lui rapporte aujourd'hui une partie de ses revenus publicitaires. Le site, au départ consacré au partage gratuit de contenus vidéo amateurs, avait lancé en mai ses premières offres de chaînes payantes avec des contenus professionnels.
Le New York Times et le magazine musical Billboard ont évoqué un tarif de 10 dollars par mois pour l'abonnement au service de musique premium, qui serait conçu pour les appareils mobiles comme les smartphones et les tablettes.
Le New York Times indique que YouTube reverserait aux maisons de disques des droits plus importants avec ce service que ceux qu'elles touchent actuellement de la part des sites gratuits d'écoute de musique en ligne en "streaming", sans téléchargement, comme le leader suédois du marché Spotify, le français Deezer ou les américains Rdio, Pandora Media et Rhapsody.
Billboard souligne pour sa part que le service premium ouvrirait à YouTube la possibilité de diffuser en audio seul des albums entiers, ce qui n'est pas le cas jusqu'ici car les artistes ne réalisent des clips vidéo que pour quelques titres. Il pourrait aussi à terme être couplé à d'autres produits de Google, comme son fameux prototype de lunettes interactives.
Un porte-parole de YouTube contacté par l'AFP n'a pas voulu faire de commentaire sur des informations spécifiques, se contentant d'indiquer que le site avait "toujours travaillé sur des façons nouvelles et meilleures de permettre aux utilisateurs de profiter des contenus de YouTube sur n'importe quel écran, et de donner à nos partenaires davantage d'opportunités pour toucher leurs fans".
La concurrence se bouscule de plus en plus sur le marché de la musique en ligne, jugé prometteur.
Google lui même avait déjà lancé en mai son propre service à 10 dollars par mois pour les appareils utilisant son logiciel Android, "Google Plays All Access". Il offre l'équivalent d'une radio sur internet, sans publicité, en combinant le catalogue de musique de Google et la collection personnelle de l'utilisateur.
Les médias spécialisés ont aussi spéculé sur le lancement par Apple d'un service comparable.
Aux Etats-Unis, les redevances versées par les sites de streaming ont représenté environ 15% des revenus de l'industrie musicale l'an passé, selon l'association du secteur RIAA.