Pékin, Chine | AFP | mercredi 15/06/2022 - Le président chinois Xi Jinping a assuré mercredi son homologue russe Vladimir Poutine du soutien de Pékin en matière de "souveraineté" et de "sécurité" au cours d'un échange téléphonique, a rapporté un média d'Etat.
"La Chine est disposée à poursuivre avec la Russie le soutien mutuel sur les questions de souveraineté, de sécurité, ainsi que sur d'autres questions d'intérêt fondamental et préoccupations majeures", a indiqué M. Xi, selon des propos cités par l'agence de presse Chine nouvelle.
Le compte-rendu de l'échange ne lie toutefois ces propos à aucun exemple précis, comme l'Ukraine ou Taïwan.
De son côté, le Kremlin a indiqué que les deux dirigeants étaient convenus d'"élargir la coopération dans les domaines énergétique, financier, industriel, des transports et autres, en tenant compte de la situation économique mondiale qui s'est compliquée en raison des sanctions illégitimes de l'Occident".
Les Occidentaux ont adopté des sanctions sans précédent contre la Russie en représailles de son offensive contre l'Ukraine, et Moscou considère qu'Européens et Américains ont ainsi provoqué un ralentissement économique mondial.
Mais Moscou est aussi en quête de nouveaux débouchés et fournisseurs pour remplacer les acteurs économiques étrangers ayant quitté le pays en nombre dans la foulée de l'offensive russe.
Les dirigeants russe et chinois ont en outre discuté du "développement des relations militaires et militaro-techniques", a poursuivi la présidence russe, affirmant que leur échange avait été "chaleureux et amical".
MM. Xi et Poutine ont également souligné leur intention de "bâtir un système de relations internationales réellement multipolaire et juste".
Le dernier appel connu entre Xi Jinping et le président russe remontait à fin février, au lendemain de l'invasion de l'Ukraine par les forces russes.
La Chine se refuse depuis l'intervention du 24 février à employer le mot "invasion" pour décrire l'opération militaire lancée par Moscou, et rejette la faute du conflit sur les Etats-Unis et l'Otan.
Proche du Kremlin, avec qui il veut faire front commun contre les Etats-Unis, le pouvoir chinois s'est par ailleurs abstenu de condamner l'invasion russe.
Trois semaines avant le début de la guerre, le président chinois avait reçu à Pékin Vladimir Poutine, en marge de l'ouverture des Jeux olympiques d'hiver 2022.
Ils avaient alors proclamé "l'amitié sans limite" entre la Chine et la Russie et signé une multitude d'accords, notamment dans le domaine du gaz.
La Chine est le principal partenaire économique de la Russie.
"La Chine est disposée à poursuivre avec la Russie le soutien mutuel sur les questions de souveraineté, de sécurité, ainsi que sur d'autres questions d'intérêt fondamental et préoccupations majeures", a indiqué M. Xi, selon des propos cités par l'agence de presse Chine nouvelle.
Le compte-rendu de l'échange ne lie toutefois ces propos à aucun exemple précis, comme l'Ukraine ou Taïwan.
De son côté, le Kremlin a indiqué que les deux dirigeants étaient convenus d'"élargir la coopération dans les domaines énergétique, financier, industriel, des transports et autres, en tenant compte de la situation économique mondiale qui s'est compliquée en raison des sanctions illégitimes de l'Occident".
Les Occidentaux ont adopté des sanctions sans précédent contre la Russie en représailles de son offensive contre l'Ukraine, et Moscou considère qu'Européens et Américains ont ainsi provoqué un ralentissement économique mondial.
Mais Moscou est aussi en quête de nouveaux débouchés et fournisseurs pour remplacer les acteurs économiques étrangers ayant quitté le pays en nombre dans la foulée de l'offensive russe.
Les dirigeants russe et chinois ont en outre discuté du "développement des relations militaires et militaro-techniques", a poursuivi la présidence russe, affirmant que leur échange avait été "chaleureux et amical".
MM. Xi et Poutine ont également souligné leur intention de "bâtir un système de relations internationales réellement multipolaire et juste".
Le dernier appel connu entre Xi Jinping et le président russe remontait à fin février, au lendemain de l'invasion de l'Ukraine par les forces russes.
La Chine se refuse depuis l'intervention du 24 février à employer le mot "invasion" pour décrire l'opération militaire lancée par Moscou, et rejette la faute du conflit sur les Etats-Unis et l'Otan.
Proche du Kremlin, avec qui il veut faire front commun contre les Etats-Unis, le pouvoir chinois s'est par ailleurs abstenu de condamner l'invasion russe.
Trois semaines avant le début de la guerre, le président chinois avait reçu à Pékin Vladimir Poutine, en marge de l'ouverture des Jeux olympiques d'hiver 2022.
Ils avaient alors proclamé "l'amitié sans limite" entre la Chine et la Russie et signé une multitude d'accords, notamment dans le domaine du gaz.
La Chine est le principal partenaire économique de la Russie.