La Défense, France | AFP | mardi 18/06/2019 - Exit Mathieu Bastareaud: le sélectionneur du XV de France Jacques Brunel a privilégié mardi la forme du moment et la vitesse dans son groupe de 31 joueurs, plus six réservistes, retenus pour la Coupe du monde (20 septembre-2 novembre).
Il y a encore quelques mois, Bastareaud et Morgan Parra, autre grand absent, faisaient figure de cadres des Bleus, et de partants quasi certains pour le Japon.
Mais c'était avant un Tournoi des six nations raté (deux victoires pour trois défaites), qui ont poussé Brunel et son staff à rebattre les cartes pour tenter d'éviter, dans trois mois, une première élimination en poules d'un Mondial.
Vice-capitaine, et même capitaine lors de la tournée en Nouvelle-Zélande en juin 2018, Bastareaud (30 ans, 54 sél.) est sacrifié sur l'autel de la mobilité, cher au nouveau consultant des Bleus -et futur sélectionneur- Fabien Galthié.
Brunel assure pourtant que l'ancien capitaine du XV de France (comme Laurent Labit, nouvel adjoint) n'a pas "souhaité peser" sur le choix du groupe.
Mais que l'encadrement "a pris en considération certains critères au niveau international, certaines données. On avait du retard sur le déplacement, la capacité à reproduire les charges".
"Le profil des joueurs qu'on a pris a été en fonction de cette dimension", ajoute Brunel, qui a préféré retenir Sofiane Guitoune plutôt que "Basta".
Repositionné de l'aile au centre et débarrassé des blessures qui lui ont pourri la vie pendant près de deux ans, Guitoune (30 ans, 5 sél., la dernière lors du Mondial-2015) a flambé cette saison avec le Stade Toulousain (16 essais), jusqu'à décrocher le Bouclier de Brennus.
"On a observé son parcours en se disant +va-t-il être capable de maintenir son niveau?+ Il l'a maintenu, il est également un finisseur", commente Brunel.
Maxime Machenaud (30 ans, 36 sél.) a lui moins brillé que Parra (30 ans, 71 sél.) cette saison au poste de demi de mêlée, et n'est ni plus jeune ni plus mobile.
Il lui a pourtant été préféré après avoir, selon Brunel "retrouvé toutes ses qualités" après sa grave blessure à un genou. Le Racingman est aussi "un buteur très efficace", poursuit le sélectionneur.
Parra, titulaire en ouverture du Tournoi, avait perdu sa place à la suite de la débâcle en Angleterre lors de la 2e journée (44-8), après laquelle il critiqué le travail effectué par l'encadrement.
Paie-t-il sa prise de position? Sa blessure début mai avec Clermont, qui le laisse sur le flanc jusqu'à fin juin environ? Sans celle-ci, il aurait pu postuler, laisse entendre Brunel.
Le partenaire à la charnière de Parra à Clermont, Camille Lopez, avait subi le même sort après Twickenham mais sauve sa place à un poste d'ouvreur moins concurrentiel.
Un autre joueur de l'ASM devrait, sauf blessue, voir le Japon: l'ailier d'origine fidjienne Alivereti Raka, naturalisé français début janvier et qui aurait connu sa première cape dans le Tournoi sans une blessure au poignet.
Depuis, il n'a pas retrouvé toute son explosivité mais Brunel l'a sélectionné plutôt que Teddy Thomas, doublé pour une place de suppléant par Vincent Rattez, qui peut lui aussi jouer à l'arrière.
Le sélectionneur a retenu deux autres néophytes dans les 31, le pilier droit de Toulon Emerick Setiano et Peato Mauvaka, troisième talonneur de Toulouse en début de saison avant de profiter des blessures des deux premiers choix.
Mauvaka double Pierre Bourgarit sur la forme du moment alors que Setiano a été préféré à Cedate Gomes Sa et Uini Atonio.
Ce dernier, comme Bastareaud, paie un déficit de mobilité, que Brunel espère voir triompher au Japon, pour mener les Bleus le plus loin possible malgré une courbe de résultats déclinante.
"Je suis persuadé que la Coupe du monde reste un moment particulier. Tout le monde part à égalité. On a deux mois de préparation, où on espère créer quelque chose de fort sur le plan physique et la construction de notre jeu. On y va avec beaucoup d'ambitions", lance Brunel, qui ne veux "pas manquer" sa quatrième et dernière Coupe du monde.
Il y a encore quelques mois, Bastareaud et Morgan Parra, autre grand absent, faisaient figure de cadres des Bleus, et de partants quasi certains pour le Japon.
Mais c'était avant un Tournoi des six nations raté (deux victoires pour trois défaites), qui ont poussé Brunel et son staff à rebattre les cartes pour tenter d'éviter, dans trois mois, une première élimination en poules d'un Mondial.
Vice-capitaine, et même capitaine lors de la tournée en Nouvelle-Zélande en juin 2018, Bastareaud (30 ans, 54 sél.) est sacrifié sur l'autel de la mobilité, cher au nouveau consultant des Bleus -et futur sélectionneur- Fabien Galthié.
Brunel assure pourtant que l'ancien capitaine du XV de France (comme Laurent Labit, nouvel adjoint) n'a pas "souhaité peser" sur le choix du groupe.
Mais que l'encadrement "a pris en considération certains critères au niveau international, certaines données. On avait du retard sur le déplacement, la capacité à reproduire les charges".
"Le profil des joueurs qu'on a pris a été en fonction de cette dimension", ajoute Brunel, qui a préféré retenir Sofiane Guitoune plutôt que "Basta".
- Machenaud plutôt que Parra -
Repositionné de l'aile au centre et débarrassé des blessures qui lui ont pourri la vie pendant près de deux ans, Guitoune (30 ans, 5 sél., la dernière lors du Mondial-2015) a flambé cette saison avec le Stade Toulousain (16 essais), jusqu'à décrocher le Bouclier de Brennus.
"On a observé son parcours en se disant +va-t-il être capable de maintenir son niveau?+ Il l'a maintenu, il est également un finisseur", commente Brunel.
Maxime Machenaud (30 ans, 36 sél.) a lui moins brillé que Parra (30 ans, 71 sél.) cette saison au poste de demi de mêlée, et n'est ni plus jeune ni plus mobile.
Il lui a pourtant été préféré après avoir, selon Brunel "retrouvé toutes ses qualités" après sa grave blessure à un genou. Le Racingman est aussi "un buteur très efficace", poursuit le sélectionneur.
Parra, titulaire en ouverture du Tournoi, avait perdu sa place à la suite de la débâcle en Angleterre lors de la 2e journée (44-8), après laquelle il critiqué le travail effectué par l'encadrement.
Paie-t-il sa prise de position? Sa blessure début mai avec Clermont, qui le laisse sur le flanc jusqu'à fin juin environ? Sans celle-ci, il aurait pu postuler, laisse entendre Brunel.
- Raka à la place de Thomas -
Le partenaire à la charnière de Parra à Clermont, Camille Lopez, avait subi le même sort après Twickenham mais sauve sa place à un poste d'ouvreur moins concurrentiel.
Un autre joueur de l'ASM devrait, sauf blessue, voir le Japon: l'ailier d'origine fidjienne Alivereti Raka, naturalisé français début janvier et qui aurait connu sa première cape dans le Tournoi sans une blessure au poignet.
Depuis, il n'a pas retrouvé toute son explosivité mais Brunel l'a sélectionné plutôt que Teddy Thomas, doublé pour une place de suppléant par Vincent Rattez, qui peut lui aussi jouer à l'arrière.
Le sélectionneur a retenu deux autres néophytes dans les 31, le pilier droit de Toulon Emerick Setiano et Peato Mauvaka, troisième talonneur de Toulouse en début de saison avant de profiter des blessures des deux premiers choix.
Mauvaka double Pierre Bourgarit sur la forme du moment alors que Setiano a été préféré à Cedate Gomes Sa et Uini Atonio.
Ce dernier, comme Bastareaud, paie un déficit de mobilité, que Brunel espère voir triompher au Japon, pour mener les Bleus le plus loin possible malgré une courbe de résultats déclinante.
"Je suis persuadé que la Coupe du monde reste un moment particulier. Tout le monde part à égalité. On a deux mois de préparation, où on espère créer quelque chose de fort sur le plan physique et la construction de notre jeu. On y va avec beaucoup d'ambitions", lance Brunel, qui ne veux "pas manquer" sa quatrième et dernière Coupe du monde.