Here’iti Vairaaroa, chargée de communication au Te Fare Natura, elle est coorganisatrice du Wad en Polynésie depuis le début.
TAHITI, le 11 avril 2022 - Promouvoir l’art sous toutes ses formes, tel est l’objectif du Wad, le World Art Day. Cet événement qui a lieu le 15 avril se décline en Polynésie depuis trois ans. La nouvelle édition est en cours. Elle dure au total un mois et se tient en trois lieux. Le thème retenu est Ecoh.
C’est la troisième année que le World art day (Wad) est fêté en Polynésie. Cette journée mondiale instituée le 15 avril vise à promouvoir le développement de l’art et sa diffusion. Elle a été proclamée lors de la 40e session de la conférence générale de l’Unesco en 2019. Elle contribue à renforcer les liens entre les créations artistiques et la société, à favoriser une plus grande prise de conscience de la diversité des expressions artistiques et met en lumière la contribution des artistes au développement durable et l’éducation artistique à l’école.
Selon l’Unesco l'art nourrit la créativité, l'innovation et la diversité culturelle pour tous les peuples du monde et joue un rôle important dans le partage des connaissances et l'encouragement de la curiosité et du dialogue. Ce sont des qualités que l'art a toujours eues, à condition de soutenir des environnements où les artistes et la liberté artistique sont promus et protégés. De cette façon, favoriser le développement de l'art favorise également nos moyens pour parvenir à un monde libre et pacifique.
C’est dans cette optique que le Wad est organisé en Polynésie. Après une première édition sur le tapa en 2020, puis une deuxième sur les peuples de l’eau, c’est le thème Ecoh qui a été choisi. "Ce thème peut se lire écho, menant l’artiste jusqu’au son, mais aussi éco pour écologie", explicite Here’iti Vairaaroa. Chargée de communication au Te Fare Natura, elle est coorganisatrice du Wad en Polynésie depuis le début.
Des messages forts
Cinquante-sept artistes ont été retenus pour cette 3e édition, ils présentent 76 œuvres réparties dans trois lieux d’exposition : Te Fare Natura, la galerie Winkler et la salle Muriāvai de la Maison de la Culture. "Les artistes se sont vraiment pris au jeu", commente Here’iti Vairaaroa. "Certaines œuvres traitent du son, de la musique, d’autres d’environnement. Il y en a également qui mixent les sujets. Les messages sont forts et résonnent au sein de la société polynésienne." Il y a des sculptures, des peintures, des dessins, de l’art numérique mais aussi des poèmes, des documentaires.
Chaque lieu d’exposition a été géré par des commissaires d’exposition différents. Here’iti Vairaaroa au Te Fare Natura. Elle est également commissaire d’exposition avec Brigitte Bourget à la salle Muriāvai, Vaiana Drollet de la galerie Winkler s’est chargée de l’événement pour son espace.
Elle explique : "Ce troisième opus est dense et ouvert à la fois, il concentre de multiples univers qui participent à un tout. Ainsi certains artistes ont réalisé des œuvres qui se répondent dans les différents lieux. Il est donc opportun de visiter chaque exposition, d’en appréhender sa spécificité, son unicité mais aussi de la projeter dans une entité globale."
Pour elle, le thème ecoh est un défi lancé. Il invite à "percevoir la création comme unique et originale", à saisir cette dernière "au-delà du visible par sa vibration et sa connexion avec l’univers. C’est une façon de porter son regard des profondeurs des océans jusqu’aux lueurs du ciel en résonance avec les éléments de la nature."
Rdv "Hors les murs"
À Te Fare Natura, une journée spéciale de célébrations est prévue le 15 avril : spectacle de danse, conférences, ateliers, visites guidées. En plus de l’exposition, les équipes du musée proposent une tournée "hors les murs" sous forme d’ateliers d’initiation à l’art avec l’artiste polynésienne Leïa Chang Soi et de sensibilisation aux écosystèmes polynésiens, dans les CLSH et dans les établissement scolaires de Mo’orea, mais aussi dans les établissements de la zone urbaine de Tahiti.
C’est la troisième année que le World art day (Wad) est fêté en Polynésie. Cette journée mondiale instituée le 15 avril vise à promouvoir le développement de l’art et sa diffusion. Elle a été proclamée lors de la 40e session de la conférence générale de l’Unesco en 2019. Elle contribue à renforcer les liens entre les créations artistiques et la société, à favoriser une plus grande prise de conscience de la diversité des expressions artistiques et met en lumière la contribution des artistes au développement durable et l’éducation artistique à l’école.
Selon l’Unesco l'art nourrit la créativité, l'innovation et la diversité culturelle pour tous les peuples du monde et joue un rôle important dans le partage des connaissances et l'encouragement de la curiosité et du dialogue. Ce sont des qualités que l'art a toujours eues, à condition de soutenir des environnements où les artistes et la liberté artistique sont promus et protégés. De cette façon, favoriser le développement de l'art favorise également nos moyens pour parvenir à un monde libre et pacifique.
C’est dans cette optique que le Wad est organisé en Polynésie. Après une première édition sur le tapa en 2020, puis une deuxième sur les peuples de l’eau, c’est le thème Ecoh qui a été choisi. "Ce thème peut se lire écho, menant l’artiste jusqu’au son, mais aussi éco pour écologie", explicite Here’iti Vairaaroa. Chargée de communication au Te Fare Natura, elle est coorganisatrice du Wad en Polynésie depuis le début.
Des messages forts
Cinquante-sept artistes ont été retenus pour cette 3e édition, ils présentent 76 œuvres réparties dans trois lieux d’exposition : Te Fare Natura, la galerie Winkler et la salle Muriāvai de la Maison de la Culture. "Les artistes se sont vraiment pris au jeu", commente Here’iti Vairaaroa. "Certaines œuvres traitent du son, de la musique, d’autres d’environnement. Il y en a également qui mixent les sujets. Les messages sont forts et résonnent au sein de la société polynésienne." Il y a des sculptures, des peintures, des dessins, de l’art numérique mais aussi des poèmes, des documentaires.
Chaque lieu d’exposition a été géré par des commissaires d’exposition différents. Here’iti Vairaaroa au Te Fare Natura. Elle est également commissaire d’exposition avec Brigitte Bourget à la salle Muriāvai, Vaiana Drollet de la galerie Winkler s’est chargée de l’événement pour son espace.
Elle explique : "Ce troisième opus est dense et ouvert à la fois, il concentre de multiples univers qui participent à un tout. Ainsi certains artistes ont réalisé des œuvres qui se répondent dans les différents lieux. Il est donc opportun de visiter chaque exposition, d’en appréhender sa spécificité, son unicité mais aussi de la projeter dans une entité globale."
Pour elle, le thème ecoh est un défi lancé. Il invite à "percevoir la création comme unique et originale", à saisir cette dernière "au-delà du visible par sa vibration et sa connexion avec l’univers. C’est une façon de porter son regard des profondeurs des océans jusqu’aux lueurs du ciel en résonance avec les éléments de la nature."
Rdv "Hors les murs"
À Te Fare Natura, une journée spéciale de célébrations est prévue le 15 avril : spectacle de danse, conférences, ateliers, visites guidées. En plus de l’exposition, les équipes du musée proposent une tournée "hors les murs" sous forme d’ateliers d’initiation à l’art avec l’artiste polynésienne Leïa Chang Soi et de sensibilisation aux écosystèmes polynésiens, dans les CLSH et dans les établissement scolaires de Mo’orea, mais aussi dans les établissements de la zone urbaine de Tahiti.