Tahiti, le 22 octobre 2024 - Si les réseaux sociaux font rarement bonne figure auprès des parents, certaines influences ont à cœur de se différencier. Bienveillantes, voire inspirantes, certaines de ces “trends” exhortent le jeune public à se prendre en main, aussi physiquement que mentalement. Parmi elles, le Winter Arc Challenge se répand au Fenua.
Les “trends” - comprenez les tendances - se suivent et se succèdent sur les réseaux sociaux. Des effets de mode rongés jusqu'à l'os par une jeunesse locale obnubilée par le paraître et une reconnaissance illusoire fait de “like” et de “partage”. En somme, une pression immense qui voudrait qu'un individu n'existe que s'il est validé par les autres. Et si les pressions sociétales ont toujours existé, en revanche, leurs ampleurs ont atteint les sommets depuis l'avènement des réseaux Facebook, Instagram, et plus récemment TikTok. Une problématique pour les parents et les établissements scolaires, largement dépassés par ces influences numériques aux conséquences parfois désastreuses sur la psychologie des enfants et des adolescents. Néanmoins, parmi ces influences, certaines se revendiquent bienveillantes et tentent, tant bien que mal, d'exister dans ce hub de sottise généralisée. Et en cette fin d'année 2024, le Winter Arc Challenge s'érige en porte drapeau.
Popularisé récemment par l'influenceuse américaine de 27 ans, Carly Berges, via son réseau TikTok (@carlyupgraded), le challenge Winter Arc invite le grand public à profiter des trois derniers mois de l'année pour se reprendre en main dans tous les domaines, soit 90 jours à compter du 1er octobre pour travailler son corps mais également son esprit. L'objectif : rompre avec ce qui nous limite et arriver au 1er janvier avec des habitudes saines et propices au développement personnel. Un principe déjà largement répandu chez les adeptes de fitness, ou tout simplement chez les personnes désireuses de finir l'année en bonne santé, mais qui, cette fois, a réussi à convaincre une jeunesse connue pour sa réticence.
“Certaines personnes nous jugent parce qu'elles pensent que nous sommes” des moutons “qui suivent une mode. Sauf que, ce que ces personnes oublient, c'est qu'il y des jeunes qui suivent d'autres modes comme celle de la drogue ! Alors laissez-nous tranquilles” déclare un jeune polynésien sur une de ses vidéos TikTok, fier d'avoir choisi “le droit chemin” pour mode. Et pour cause, le Winter Arc Challenge constitue un véritable partage d'expérience lorsqu'il est pris à bras-le-corps. Chacun se filmant sur ses résolutions, ses objectifs et les moyens d'y parvenir. “On en entend de plus en plus parler”, confie Vaekehu, élève de 3e. “Même ma prof de français s'est mise à en parler en classe. Elle a dit qu'elle ne trouvait pas ça très positif car cela donnait une vision trop parfaite de la vie. Moi, je trouve ça plutôt positif parce que, au contraire, ça nous aide à être plus organisé, à prendre soin de nous. Contrairement à ce que l'on pense, il ne s'agit pas uniquement du culte du physique.” Et pour cause, à l'étranger, certains en profitent pour renouer avec leur foi et leur église. Tendance passagère ou véritable source de motivation, les réseaux sociaux n'ont définitivement pas fini de faire parler d'eux...
Les “trends” - comprenez les tendances - se suivent et se succèdent sur les réseaux sociaux. Des effets de mode rongés jusqu'à l'os par une jeunesse locale obnubilée par le paraître et une reconnaissance illusoire fait de “like” et de “partage”. En somme, une pression immense qui voudrait qu'un individu n'existe que s'il est validé par les autres. Et si les pressions sociétales ont toujours existé, en revanche, leurs ampleurs ont atteint les sommets depuis l'avènement des réseaux Facebook, Instagram, et plus récemment TikTok. Une problématique pour les parents et les établissements scolaires, largement dépassés par ces influences numériques aux conséquences parfois désastreuses sur la psychologie des enfants et des adolescents. Néanmoins, parmi ces influences, certaines se revendiquent bienveillantes et tentent, tant bien que mal, d'exister dans ce hub de sottise généralisée. Et en cette fin d'année 2024, le Winter Arc Challenge s'érige en porte drapeau.
Popularisé récemment par l'influenceuse américaine de 27 ans, Carly Berges, via son réseau TikTok (@carlyupgraded), le challenge Winter Arc invite le grand public à profiter des trois derniers mois de l'année pour se reprendre en main dans tous les domaines, soit 90 jours à compter du 1er octobre pour travailler son corps mais également son esprit. L'objectif : rompre avec ce qui nous limite et arriver au 1er janvier avec des habitudes saines et propices au développement personnel. Un principe déjà largement répandu chez les adeptes de fitness, ou tout simplement chez les personnes désireuses de finir l'année en bonne santé, mais qui, cette fois, a réussi à convaincre une jeunesse connue pour sa réticence.
“Certaines personnes nous jugent parce qu'elles pensent que nous sommes” des moutons “qui suivent une mode. Sauf que, ce que ces personnes oublient, c'est qu'il y des jeunes qui suivent d'autres modes comme celle de la drogue ! Alors laissez-nous tranquilles” déclare un jeune polynésien sur une de ses vidéos TikTok, fier d'avoir choisi “le droit chemin” pour mode. Et pour cause, le Winter Arc Challenge constitue un véritable partage d'expérience lorsqu'il est pris à bras-le-corps. Chacun se filmant sur ses résolutions, ses objectifs et les moyens d'y parvenir. “On en entend de plus en plus parler”, confie Vaekehu, élève de 3e. “Même ma prof de français s'est mise à en parler en classe. Elle a dit qu'elle ne trouvait pas ça très positif car cela donnait une vision trop parfaite de la vie. Moi, je trouve ça plutôt positif parce que, au contraire, ça nous aide à être plus organisé, à prendre soin de nous. Contrairement à ce que l'on pense, il ne s'agit pas uniquement du culte du physique.” Et pour cause, à l'étranger, certains en profitent pour renouer avec leur foi et leur église. Tendance passagère ou véritable source de motivation, les réseaux sociaux n'ont définitivement pas fini de faire parler d'eux...