LONDRES, 7 août 2014 (AFP) - Un photographe animalier britannique envisage de poursuivre la Fondation Wikimedia en justice parce la banque de données libres refuse de retirer de sa collection d'images libres de droits un selfie pris par un singe avec l'appareil du plaignant.
David Slater clame qu'il est bien le propriétaire de ce cliché étonnant qui a fait le tour du monde et sur lequel on voit un macaque fixer l'objectif avec une superbe grimace. Et ce même si la photo a été prise par le singe lui-même qui s'était brièvement emparé de son appareil lors d'un reportage sur l'île indonésienne des Sulawesi (Celebes) en 2011.
"Cette image m'appartient. Mais parce que c'est le singe qui a appuyé sur le bouton et pris la photo, ils (Wikimedia) affirment que c'est aussi le singe qui en possède les droits d'auteur", déplore le photographe dans les médias britanniques jeudi.
David Slater réclame depuis deux ans le retrait du cliché de la médiathèque Wikimedia Commons, qui propose au téléchargement gratuit plus de 22 millions de fichiers (sons, vidéos, images) libres de droits. Estimant avoir perdu des dizaines de milliers de livres, faute de pouvoir commercialiser la photo, il réfléchit désormais à poursuivre en justice la banque de données libres.
Wikimedia dit s'appuyer sur la loi américaine pour dire que la photo n'appartient en fait à personne. "Elle tombe dans le domaine public puisque les droits d'images ne peuvent appartenir à un auteur non-humain. Le singe ne possède pas les droits. Mais le propriétaire de l'appareil non plus", explique ainsi Katherine Mayer, porte-parole de la Fondation Wikimedia, interrogée par l'AFP.
L'histoire a été rendue publique à l'occasion de la publication mercredi du premier rapport de transparence de la Fondation Wikimédia dans lequel elle dévoile notamment toutes les demandes de suppression pour conflit de droits d'auteur.
David Slater clame qu'il est bien le propriétaire de ce cliché étonnant qui a fait le tour du monde et sur lequel on voit un macaque fixer l'objectif avec une superbe grimace. Et ce même si la photo a été prise par le singe lui-même qui s'était brièvement emparé de son appareil lors d'un reportage sur l'île indonésienne des Sulawesi (Celebes) en 2011.
"Cette image m'appartient. Mais parce que c'est le singe qui a appuyé sur le bouton et pris la photo, ils (Wikimedia) affirment que c'est aussi le singe qui en possède les droits d'auteur", déplore le photographe dans les médias britanniques jeudi.
David Slater réclame depuis deux ans le retrait du cliché de la médiathèque Wikimedia Commons, qui propose au téléchargement gratuit plus de 22 millions de fichiers (sons, vidéos, images) libres de droits. Estimant avoir perdu des dizaines de milliers de livres, faute de pouvoir commercialiser la photo, il réfléchit désormais à poursuivre en justice la banque de données libres.
Wikimedia dit s'appuyer sur la loi américaine pour dire que la photo n'appartient en fait à personne. "Elle tombe dans le domaine public puisque les droits d'images ne peuvent appartenir à un auteur non-humain. Le singe ne possède pas les droits. Mais le propriétaire de l'appareil non plus", explique ainsi Katherine Mayer, porte-parole de la Fondation Wikimedia, interrogée par l'AFP.
L'histoire a été rendue publique à l'occasion de la publication mercredi du premier rapport de transparence de la Fondation Wikimédia dans lequel elle dévoile notamment toutes les demandes de suppression pour conflit de droits d'auteur.