Tahiti, le 20 août 2024 – L'annonce surprise de la nomination de Warren Dexter en lieu et place de Tevaiti Pomare au ministère des Finances semble faire l'unanimité dans le sérail politique. Que ce soit au niveau de la majorité ou de l'opposition à l'assemblée, les élus accueillent favorablement la nouvelle. Ils fondent en revanche beaucoup d'espoir sur le conseiller technique aujourd'hui devenu ministre et l'attendent au tournant.
Si l'éviction aussi surprenante que soudaine de l'ancienne vice-présidente en charge de la Culture, Éliane Tevahitua, avait crispé certains élus de la majorité, celle de Tevaiti Pomare a plutôt eu tendance à provoquer l'effet inverse. “C'est une excellente nouvelle”, pour l'élue marquisienne du Tavini, Teremuura Kohumoetini-Rurua qui apprécie la franchise et la “transparence” de Warren Dexter qui “connaît déjà les dossiers”.
Même son de cloche de la part de son collègue Tevaipaea Hoiore qui s'est dit “surpris” par le timing de cette annonce et rappelle que “la nomination des ministres n'est pas ad vitam aeternam”. Toujours au Tavini, Heinui Le Caill s'est dit lui aussi “surpris”, tout comme sa collègue Élise Vanaa puisqu'ils ont été convoqués à la présidence ce lundi matin sans trop savoir pourquoi. Le premier attendait ce changement plus tôt, “au bout d'un an de gouvernance”, tandis que la seconde s'est montrée plus tempérée.
Contrairement à d'autres élus de la majorité que nous avons pu croiser ce mardi à l'assemblée, Élise Vanaa n'a pas voulu tirer sur l'ambulance. “Je ne vais pas ramener la faute uniquement sur le ministre” (Tevaiti Pomare), nous a-t-elle confié, estimant que chacun a “sa part de responsabilité”. Quant à Warren Dexter, elle le connaît bien comme les autres élus de Tarahoi qui ont eu l'habitude de l'avoir comme interlocuteur. Et elle voit plutôt d'un bon œil le fait qu'il se définisse comme un technicien. “Le politique ce sera nous, ici à l'assemblée, et la partie technique, c'est lui qui la portera donc on sera complémentaires”, nous a-t-elle expliqué, ce qui n'est pas sans rappeler les propos du président de l'assemblée Antony Géros peu après la constitution du gouvernement.
“Il était temps”
Dans l'opposition, on ne fait pas dans la dentelle en revanche, et on le dit sans détour. “Il était temps” pour Tepuaraurii Teriitahi du groupe Tapura. Idem pour Nuihau Laurey (A here ia Porinetia), tous les deux ravis d'avoir désormais “quelqu'un d'ouvert au dialogue” contrairement à son prédécesseur. C'est en effet le manque de concertation avec les acteurs économiques qui a péché chez Tevaiti Pomare et qui lui a valu d'être remercié du gouvernement. Il a bien organisé des “Journées prospectives sur l'économie” avec les patrons pour dire qu'il les avait consultés. Mais elles n'avaient de consultation que le nom. Aucune de leurs préconisations n'a été reprise dans ses textes fiscaux. Sa loi fiscale a même été retoquée deux fois par le Conseil d'État. Du jamais vu.
Une loi fiscale sur laquelle le nouveau ministre Warren Dexter a lui aussi travaillé quand il était encore conseiller technique de Tevaiti Pomare. Mais à en croire l'opposition, il n'avait pas forcément son écoute et l'ancien ministre ne suivait pas toujours ses conseils. La donne a donc changé aujourd'hui. Reste à savoir quelles seront ses marges de manœuvre pour s'imposer dans une majorité divisée où l'idéologie a pris le pas sur les attentes des Polynésiens. Il aura l'occasion de se tester dès ce jeudi en séance plénière de l'assemblée avec pas moins de sept textes au programme, dont la deuxième loi fiscale.
Si l'éviction aussi surprenante que soudaine de l'ancienne vice-présidente en charge de la Culture, Éliane Tevahitua, avait crispé certains élus de la majorité, celle de Tevaiti Pomare a plutôt eu tendance à provoquer l'effet inverse. “C'est une excellente nouvelle”, pour l'élue marquisienne du Tavini, Teremuura Kohumoetini-Rurua qui apprécie la franchise et la “transparence” de Warren Dexter qui “connaît déjà les dossiers”.
Même son de cloche de la part de son collègue Tevaipaea Hoiore qui s'est dit “surpris” par le timing de cette annonce et rappelle que “la nomination des ministres n'est pas ad vitam aeternam”. Toujours au Tavini, Heinui Le Caill s'est dit lui aussi “surpris”, tout comme sa collègue Élise Vanaa puisqu'ils ont été convoqués à la présidence ce lundi matin sans trop savoir pourquoi. Le premier attendait ce changement plus tôt, “au bout d'un an de gouvernance”, tandis que la seconde s'est montrée plus tempérée.
Contrairement à d'autres élus de la majorité que nous avons pu croiser ce mardi à l'assemblée, Élise Vanaa n'a pas voulu tirer sur l'ambulance. “Je ne vais pas ramener la faute uniquement sur le ministre” (Tevaiti Pomare), nous a-t-elle confié, estimant que chacun a “sa part de responsabilité”. Quant à Warren Dexter, elle le connaît bien comme les autres élus de Tarahoi qui ont eu l'habitude de l'avoir comme interlocuteur. Et elle voit plutôt d'un bon œil le fait qu'il se définisse comme un technicien. “Le politique ce sera nous, ici à l'assemblée, et la partie technique, c'est lui qui la portera donc on sera complémentaires”, nous a-t-elle expliqué, ce qui n'est pas sans rappeler les propos du président de l'assemblée Antony Géros peu après la constitution du gouvernement.
“Il était temps”
Dans l'opposition, on ne fait pas dans la dentelle en revanche, et on le dit sans détour. “Il était temps” pour Tepuaraurii Teriitahi du groupe Tapura. Idem pour Nuihau Laurey (A here ia Porinetia), tous les deux ravis d'avoir désormais “quelqu'un d'ouvert au dialogue” contrairement à son prédécesseur. C'est en effet le manque de concertation avec les acteurs économiques qui a péché chez Tevaiti Pomare et qui lui a valu d'être remercié du gouvernement. Il a bien organisé des “Journées prospectives sur l'économie” avec les patrons pour dire qu'il les avait consultés. Mais elles n'avaient de consultation que le nom. Aucune de leurs préconisations n'a été reprise dans ses textes fiscaux. Sa loi fiscale a même été retoquée deux fois par le Conseil d'État. Du jamais vu.
Une loi fiscale sur laquelle le nouveau ministre Warren Dexter a lui aussi travaillé quand il était encore conseiller technique de Tevaiti Pomare. Mais à en croire l'opposition, il n'avait pas forcément son écoute et l'ancien ministre ne suivait pas toujours ses conseils. La donne a donc changé aujourd'hui. Reste à savoir quelles seront ses marges de manœuvre pour s'imposer dans une majorité divisée où l'idéologie a pris le pas sur les attentes des Polynésiens. Il aura l'occasion de se tester dès ce jeudi en séance plénière de l'assemblée avec pas moins de sept textes au programme, dont la deuxième loi fiscale.
Tepuaraurii Teriitahi (Tapura) : "Il était temps"
"Il était temps puisque ça fait déjà un moment qu'on a éprouvé ce ministre qui a très vite montré ses limites. On voyait bien que c'était très difficile de discuter avec lui. Quand on proposait des choses, il était très fermé et c'est ce que le président lui reproche : un manque de concertation notoire. Il nous disait lui-même que ça ne servait à rien de consulter le monde économique parce que de toute façon, il ne serait pas d'accord avec les mesures proposées. Donc c'est déjà ce qui nous freinait, et puis beaucoup d'erreurs. On le voit bien avec la loi fiscale qui a été retoquée deux fois".
Justement, est-ce que cela ne vous inquiète pas un peu puisque Warren Dexter était le conseiller technique en fiscalité de Tevaiti Pomare et qu'il a contribué à l'élaboration de cette loi fiscale ?
"Non ça ne nous inquiète pas parce que nous savons que notre nouveau ministre est un technicien aguerri qui a joué son rôle de technicien. Il nous a dit en commission qu'il avait alerté à plusieurs reprises son ministre mais que son ministre n'écoutait pas. Ça a été dit clairement. On voyait bien ce conflit mais monsieur Dexter est toujours resté à sa place, celle d'un technicien. Ensuite, c'est le ministre qui a fait des choix et ça a donné le résultat qu'on connaît tous. Aujourd'hui j'espère que monsieur Dexter pourra prendre de bonnes décisions et être dans une meilleure concertation avec les acteurs économiques, mais aussi avec les élus de l'assemblée".
Le fait que ce soit un technicien est quelque chose qui vous rassure ?
"Oui, c'est une très bonne chose. Je prendrais l'exemple de Jordy Chan. On voit bien que c'est un des ministères où on a un fonctionnement qui tient la route avec un technicien à l'origine qui connaît bien son métier. Après, il a des décisions politiques avec lesquelles nous ne sommes pas forcément d'accord, des choix stratégiques en termes d'investissement que nous ne partageons pas forcément, mais au niveau du pilotage, du travail concret et du dialogue, on a quelqu'un qui tient la route et je pense que monsieur Dexter aura le même profil".
Justement, est-ce que cela ne vous inquiète pas un peu puisque Warren Dexter était le conseiller technique en fiscalité de Tevaiti Pomare et qu'il a contribué à l'élaboration de cette loi fiscale ?
"Non ça ne nous inquiète pas parce que nous savons que notre nouveau ministre est un technicien aguerri qui a joué son rôle de technicien. Il nous a dit en commission qu'il avait alerté à plusieurs reprises son ministre mais que son ministre n'écoutait pas. Ça a été dit clairement. On voyait bien ce conflit mais monsieur Dexter est toujours resté à sa place, celle d'un technicien. Ensuite, c'est le ministre qui a fait des choix et ça a donné le résultat qu'on connaît tous. Aujourd'hui j'espère que monsieur Dexter pourra prendre de bonnes décisions et être dans une meilleure concertation avec les acteurs économiques, mais aussi avec les élus de l'assemblée".
Le fait que ce soit un technicien est quelque chose qui vous rassure ?
"Oui, c'est une très bonne chose. Je prendrais l'exemple de Jordy Chan. On voit bien que c'est un des ministères où on a un fonctionnement qui tient la route avec un technicien à l'origine qui connaît bien son métier. Après, il a des décisions politiques avec lesquelles nous ne sommes pas forcément d'accord, des choix stratégiques en termes d'investissement que nous ne partageons pas forcément, mais au niveau du pilotage, du travail concret et du dialogue, on a quelqu'un qui tient la route et je pense que monsieur Dexter aura le même profil".
Nuihau Laurey (A here ia Porinetia) : "Des propositions techniques qui sortent de l'idéologie"
"Je pense que c'était une décision attendue, pas uniquement par le milieu économique mais aussi par le milieu politique, c'est-à-dire la majorité elle-même, et la minorité. On avait en face de nous quelqu'un de complètement fermé et qui n'était pas non plus dans la concertation avec les acteurs économiques ce qui est une erreur majeure. (...) Maintenant, Warren Dexter est quelqu'un d'ouvert qui n'a pas peur du dialogue, du débat, qui a déjà travaillé en cabinet ministériel, et qui connaît les acteurs économiques. Il l'a dit lui-même, c'est un technicien. Il va faire des propositions techniques qui sortent de l'idéologie, ce que nous contestons depuis plus d'un an déjà. Donc on accueille ça comme une bonne nouvelle. Maintenant, on va voir quelles seront ses marges de manœuvre dans une majorité indépendantiste sur le plan idéologique qui est divisée et qui a du mal à se confronter au réel. Est-ce qu'il aura les coudées assez franches pour faire de vraies réformes ? On le verra dans quelques mois.
Alors justement, Warren Dexter était le conseiller technique en fiscalité de Tevaiti Pomare, et une seconde loi fiscale qui concerne notamment les projets d'investissement de plus de 10 milliards de francs va être étudiée à l'assemblée ce jeudi. Qu'en pensez-vous ?
Je l'ai interrogé sur ce texte en commission alors qu'il était encore conseiller technique sur la fiscalité. (...) Il m'a dit qu'il comprenait les arguments que l'opposition développait. Ça veut dire qu'à l'époque il était conseiller technique donc qu'il avait une voix qui n'était pas forcément prépondérante. Aujourd'hui, il est ministre et il en a une. Mais il a aussi celles du président, de la majorité, du conseil des ministres. Donc sera-t-il en capacité, étant non politique comme il le dit, de convaincre avec des arguments purement techniques ? On va voir ça dans les prochains mois. Au moins, on a quelqu'un qui comprend les sujets et qui débat de manière rationnelle ce qui est plutôt positif pour le pays.
Alors justement, Warren Dexter était le conseiller technique en fiscalité de Tevaiti Pomare, et une seconde loi fiscale qui concerne notamment les projets d'investissement de plus de 10 milliards de francs va être étudiée à l'assemblée ce jeudi. Qu'en pensez-vous ?
Je l'ai interrogé sur ce texte en commission alors qu'il était encore conseiller technique sur la fiscalité. (...) Il m'a dit qu'il comprenait les arguments que l'opposition développait. Ça veut dire qu'à l'époque il était conseiller technique donc qu'il avait une voix qui n'était pas forcément prépondérante. Aujourd'hui, il est ministre et il en a une. Mais il a aussi celles du président, de la majorité, du conseil des ministres. Donc sera-t-il en capacité, étant non politique comme il le dit, de convaincre avec des arguments purement techniques ? On va voir ça dans les prochains mois. Au moins, on a quelqu'un qui comprend les sujets et qui débat de manière rationnelle ce qui est plutôt positif pour le pays.
Elise Vanaa (Tavini) : "On sera complémentaires"
Vous êtes la présidente de la commission de l'Economie donc quelque part la principale interlocutrice du ministre à l'assemblée. Comment réagissez-vous au remplacement de Tevaiti Pomare par Warren Dexter ?
Ça a été la surprise pour tout le monde. Je revenais d'un déplacement sur Raiatea hier matin et j'apprends qu'on était conviés à la présidence. Je découvre qu'on venait d'annoncer la fin du mandat du précédent faaterehau remplacé par son conseiller technique, Warren avec qui j'ai déjà travaillé au cours de cette mandature, notamment sur la fiscalité. Après, je pense que tout ce qui s'est passé précédemment explique ce changement.
Pour vous il était temps de changer ?
Je ne dirais pas qu'il était temps parce que chacun, nous avons notre part de responsabilité aussi. Est-ce qu'on n'a pas été attentifs, à l'écoute de la population, du Medef, des professionnels qui nous interpellaient par rapport aux mesures que nous avons prises ? Je ne vais pas ramener la faute uniquement sur le ministre. Nous aussi, en tant qu'élus de l'assemblée, nous sommes là pour être à l'écoute de la population et voir quelles sont les mesures les plus adaptées pour répondre à cette détresse et cette attente.
Le fait que ce soit un technicien plutôt qu'un politique est un avantage ou un inconvénient selon vous ? Vous auriez préféré un Tavini "pur et dur" au gouvernement ?
"Non je pense qu'on sera complémentaires. Le politique ce sera nous, ici à l'assemblée, et la partie technique, c'est lui qui la portera".
Ça a été la surprise pour tout le monde. Je revenais d'un déplacement sur Raiatea hier matin et j'apprends qu'on était conviés à la présidence. Je découvre qu'on venait d'annoncer la fin du mandat du précédent faaterehau remplacé par son conseiller technique, Warren avec qui j'ai déjà travaillé au cours de cette mandature, notamment sur la fiscalité. Après, je pense que tout ce qui s'est passé précédemment explique ce changement.
Pour vous il était temps de changer ?
Je ne dirais pas qu'il était temps parce que chacun, nous avons notre part de responsabilité aussi. Est-ce qu'on n'a pas été attentifs, à l'écoute de la population, du Medef, des professionnels qui nous interpellaient par rapport aux mesures que nous avons prises ? Je ne vais pas ramener la faute uniquement sur le ministre. Nous aussi, en tant qu'élus de l'assemblée, nous sommes là pour être à l'écoute de la population et voir quelles sont les mesures les plus adaptées pour répondre à cette détresse et cette attente.
Le fait que ce soit un technicien plutôt qu'un politique est un avantage ou un inconvénient selon vous ? Vous auriez préféré un Tavini "pur et dur" au gouvernement ?
"Non je pense qu'on sera complémentaires. Le politique ce sera nous, ici à l'assemblée, et la partie technique, c'est lui qui la portera".
Heinui Le Caill (Tavini) : "On attend aussi beaucoup de Warren"
C'était un peu une annonce surprise hier du président, comment l'avez-vous pris ?
Il est vrai que pour moi ça a été une surprise. Je pensais qu'il l'aurait fait au bout d'un an de gouvernance déjà. Bon, c'est le président, c'est son gouvernement, c'est son choix. Je pense qu'il a voulu laisser Tevaiti aller jusqu'au bout. Il semblerait qu'il n'ait pas suivi ses directives d'après ses dires. Mais Warren est quelqu'un qui maîtrise très bien ses dossiers, qui est connu et on attend beaucoup aussi de Warren. On a bien compris, et c'est mon analyse des élections à la députation, que la population voulait de l'action au niveau économique. C'est le défi de notre nouveau ministre.
Il y a une séance à l'assemblée jeudi avec une nouvelle loi fiscale. Serez-vous dans un meilleur dialogue avec ce ministre qu'avec le précédent ?
Personnellement c'est ce que je lui demandé, qu'on soit davantage associés dans la réflexion commune et dans le travail, parce que c'est vrai que je trouve un peu bizarre que le Cesec ait les textes avant nous et qu'on les découvre après. Donc là, j'ai demandé un travail collaboratif en amont pour bien travailler les sujets.
Une collaboration à tous les étages, avec les entreprises aussi ?
Oui voilà. Parce que je trouvais que nous n'avions pas forcément le temps nous aussi d'auditionner les entreprises et voir leur position sur tel ou tel texte.
Il est vrai que pour moi ça a été une surprise. Je pensais qu'il l'aurait fait au bout d'un an de gouvernance déjà. Bon, c'est le président, c'est son gouvernement, c'est son choix. Je pense qu'il a voulu laisser Tevaiti aller jusqu'au bout. Il semblerait qu'il n'ait pas suivi ses directives d'après ses dires. Mais Warren est quelqu'un qui maîtrise très bien ses dossiers, qui est connu et on attend beaucoup aussi de Warren. On a bien compris, et c'est mon analyse des élections à la députation, que la population voulait de l'action au niveau économique. C'est le défi de notre nouveau ministre.
Il y a une séance à l'assemblée jeudi avec une nouvelle loi fiscale. Serez-vous dans un meilleur dialogue avec ce ministre qu'avec le précédent ?
Personnellement c'est ce que je lui demandé, qu'on soit davantage associés dans la réflexion commune et dans le travail, parce que c'est vrai que je trouve un peu bizarre que le Cesec ait les textes avant nous et qu'on les découvre après. Donc là, j'ai demandé un travail collaboratif en amont pour bien travailler les sujets.
Une collaboration à tous les étages, avec les entreprises aussi ?
Oui voilà. Parce que je trouvais que nous n'avions pas forcément le temps nous aussi d'auditionner les entreprises et voir leur position sur tel ou tel texte.
Teremuura Kohumoetini-Rurua (Tavini) : "C'est une excellente nouvelle"
Vous avez appris la nomination de Warren Dexter hier en remplacement de Tevaiti Pomare aux Finances. Comment avez-vous accueilli la nouvelle ?
Pour nous c'est une bonne nouvelle. C'est même une excellente nouvelle puisque nous connaissons déjà Warren avec qui nous avons toujours travaillé en commission. Quand on a des questions on les lui pose et il nous répond en toute transparence.
Ça va être plus facile d'échanger avec lui ?
Pour ma part ça a été facile aussi avec l'ancien ministre, Tevaiti (Pomare). Là c'est avec Warren. Pour moi, on est toujours là pour l'intérêt général, peu importe les personnes qui deviennent ministre.
Le fait que comme il le dit lui-même ce soit un technicien et pas un politique, vous le voyez plutôt comme un avantage ou un inconvénient ?
Ça peut être un avantage pour nous puisqu'il connaît déjà les dossiers, iI sait les analyser, et il connaît le réseau avec les entrepreneurs, donc c'est tout bénef pour nous.
Pour nous c'est une bonne nouvelle. C'est même une excellente nouvelle puisque nous connaissons déjà Warren avec qui nous avons toujours travaillé en commission. Quand on a des questions on les lui pose et il nous répond en toute transparence.
Ça va être plus facile d'échanger avec lui ?
Pour ma part ça a été facile aussi avec l'ancien ministre, Tevaiti (Pomare). Là c'est avec Warren. Pour moi, on est toujours là pour l'intérêt général, peu importe les personnes qui deviennent ministre.
Le fait que comme il le dit lui-même ce soit un technicien et pas un politique, vous le voyez plutôt comme un avantage ou un inconvénient ?
Ça peut être un avantage pour nous puisqu'il connaît déjà les dossiers, iI sait les analyser, et il connaît le réseau avec les entrepreneurs, donc c'est tout bénef pour nous.