Thomas Lubin et Cédric Wane ont porté haut les couleurs du Fenua en Suisse et comptent réitérer l'exploit en Suède le 4 septembre prochain. (Photo : Ötillö Swimrun Championship)
Swimrun - Auteur d'une magnifique troisième place, le 8 juillet dernier, lors d'une manche des World Series en Suisse, le binôme Cédric Wane et Thomas Lubin s'est offert son ticket pour la prestigieuse finale de l'Ötillö Swimrun World Championship, qui se tiendra en Suède le 4 septembre prochain. Une grande première pour les deux ‘aito, bien décidés à porter le drapeau polynésien au plus haut niveau de la discipline.
Triathlètes chevronnés, Cédric Wane et Thomas Lubin constituent l'élite du swimrun polynésien. Vainqueur des récentes épreuves Swimrun Vodafone et Xterra en mai dernier, le duo affiche une forme exceptionnelle cette saison. Un pic de forme concrétisé le 8 juillet dernier lors de l'épreuve Ötillö World Series Engadin, en Suisse, où les ‘aito ont bravé le froid et le relief difficile de Silvaplana pour décrocher une belle troisième place. Une performance qui qualifie directement Tahiti pour la prestigieuse finale de l'Ötillö Swimrun World Championship, qui se tiendra le 4 septembre prochain à Stockholm, en Suède. Au total, ce ne sont pas moins de 150 binômes (hommes, femmes ou mixtes) qui s'affronteront sur les 70 kilomètres de l'épreuve, dont 61 km de course à pied et 9 km de natation. Pour Cédric Wane et Thomas Lubin, si le challenge est de taille, l'ambition est bien là : “Nous visons le top 10”.
“C'est un événement référence dans le milieu, les meilleurs swimrunners d'Europe et du monde seront là. Et puis, dans une carrière, c'est une case à cocher absolument”, insiste Thomas Lubin à l'idée de participer à ce championnat. Mais les deux camarades ne se bercent pas d'illusions, un résultat en Suède nécessitera un long travail en amont, mais aussi une fois sur place : “Le décalage horaire est un gros paramètre à prendre en compte”, confie Cédric Wane, encore marqué par l'épreuve suisse. “Cette fois encore, le décalage sera de 12 heures. Il n'y a pas pire au niveau du dérèglement hormonal, du cycle circadien ou encore de la récupération.” Autre épreuve à surmonter pour nos ‘aito, le froid de la mer baltique. Avec des températures extérieures allant de 9 à 15°C, une eau encore plus froide et des combinaisons non intégrales, les conditions climatiques pourraient bien rendre la tâche encore plus difficile pour les deux Polynésiens. “En Suisse, à la sortie de l'eau, on ne pouvait même plus se parler car nos mâchoires étaient complètement anesthésiées par le froid”, se souvient Cédric Wane.
Entraînements et stratégie
En revanche, si l'épreuve se déroule bien loin des standards polynésiens, les deux coéquipiers ont déjà une vision claire et établie des semaines de préparation à venir. “Tout d'abord, nous devrons être prêts physiquement. Ce qui veut dire, beaucoup d'entraînements à deux, spécifiques à la natation et à la course à pied. Puis il faudra travailler, par exemple, notre communication en course également. C'est une compétition à deux, donc il faut être conscient et informé sur l'état de notre partenaire tout au long de l'épreuve”, explique Thomas Lubin. Pour Cédric Wane, la stratégie jouera également un rôle essentiel : “Nous observons beaucoup nos futurs adversaires, le matériel qu'ils utilisent, ou encore leurs points forts et leurs points faibles. Aujourd'hui, nous en sommes conscients, c'est surtout la nage qu'il faut que l'on travaille. En course à pied, on se défend bien.” En effet, les deux athlètes ne sont pas dépourvus d'atouts et pourront surtout compter sur l'entente qui les caractérise afin de jouer les trouble-fêtes en haut de classement.
Toutefois, les rêves ont un prix. Et les deux athlètes, aussi couronnés soient-ils, devront en grande partie compter sur leurs fonds propres pour participer à la compétition. “Nous avons la chance d'avoir quelques sponsors qui nous aident et nous en sommes très reconnaissants. Mais la réalité, c'est qu'un voyage comme celui-là chiffre très vite. Ne serait-ce que pour les inscriptions à la compétition, cela nous coûte 160 000 francs. Alors les billets d'avion, n'en parlons pas”, déplore Cédric Wane qui espère trouver davantage de soutien d'ici le début de la compétition. Une problématique, encore insoluble, qui touche bon nombre de sportifs polynésiens en quête de podiums internationaux.
Triathlètes chevronnés, Cédric Wane et Thomas Lubin constituent l'élite du swimrun polynésien. Vainqueur des récentes épreuves Swimrun Vodafone et Xterra en mai dernier, le duo affiche une forme exceptionnelle cette saison. Un pic de forme concrétisé le 8 juillet dernier lors de l'épreuve Ötillö World Series Engadin, en Suisse, où les ‘aito ont bravé le froid et le relief difficile de Silvaplana pour décrocher une belle troisième place. Une performance qui qualifie directement Tahiti pour la prestigieuse finale de l'Ötillö Swimrun World Championship, qui se tiendra le 4 septembre prochain à Stockholm, en Suède. Au total, ce ne sont pas moins de 150 binômes (hommes, femmes ou mixtes) qui s'affronteront sur les 70 kilomètres de l'épreuve, dont 61 km de course à pied et 9 km de natation. Pour Cédric Wane et Thomas Lubin, si le challenge est de taille, l'ambition est bien là : “Nous visons le top 10”.
“C'est un événement référence dans le milieu, les meilleurs swimrunners d'Europe et du monde seront là. Et puis, dans une carrière, c'est une case à cocher absolument”, insiste Thomas Lubin à l'idée de participer à ce championnat. Mais les deux camarades ne se bercent pas d'illusions, un résultat en Suède nécessitera un long travail en amont, mais aussi une fois sur place : “Le décalage horaire est un gros paramètre à prendre en compte”, confie Cédric Wane, encore marqué par l'épreuve suisse. “Cette fois encore, le décalage sera de 12 heures. Il n'y a pas pire au niveau du dérèglement hormonal, du cycle circadien ou encore de la récupération.” Autre épreuve à surmonter pour nos ‘aito, le froid de la mer baltique. Avec des températures extérieures allant de 9 à 15°C, une eau encore plus froide et des combinaisons non intégrales, les conditions climatiques pourraient bien rendre la tâche encore plus difficile pour les deux Polynésiens. “En Suisse, à la sortie de l'eau, on ne pouvait même plus se parler car nos mâchoires étaient complètement anesthésiées par le froid”, se souvient Cédric Wane.
Entraînements et stratégie
En revanche, si l'épreuve se déroule bien loin des standards polynésiens, les deux coéquipiers ont déjà une vision claire et établie des semaines de préparation à venir. “Tout d'abord, nous devrons être prêts physiquement. Ce qui veut dire, beaucoup d'entraînements à deux, spécifiques à la natation et à la course à pied. Puis il faudra travailler, par exemple, notre communication en course également. C'est une compétition à deux, donc il faut être conscient et informé sur l'état de notre partenaire tout au long de l'épreuve”, explique Thomas Lubin. Pour Cédric Wane, la stratégie jouera également un rôle essentiel : “Nous observons beaucoup nos futurs adversaires, le matériel qu'ils utilisent, ou encore leurs points forts et leurs points faibles. Aujourd'hui, nous en sommes conscients, c'est surtout la nage qu'il faut que l'on travaille. En course à pied, on se défend bien.” En effet, les deux athlètes ne sont pas dépourvus d'atouts et pourront surtout compter sur l'entente qui les caractérise afin de jouer les trouble-fêtes en haut de classement.
Toutefois, les rêves ont un prix. Et les deux athlètes, aussi couronnés soient-ils, devront en grande partie compter sur leurs fonds propres pour participer à la compétition. “Nous avons la chance d'avoir quelques sponsors qui nous aident et nous en sommes très reconnaissants. Mais la réalité, c'est qu'un voyage comme celui-là chiffre très vite. Ne serait-ce que pour les inscriptions à la compétition, cela nous coûte 160 000 francs. Alors les billets d'avion, n'en parlons pas”, déplore Cédric Wane qui espère trouver davantage de soutien d'ici le début de la compétition. Une problématique, encore insoluble, qui touche bon nombre de sportifs polynésiens en quête de podiums internationaux.