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Vols Tahiti-Paris sans escale : Michel Monvoisin dénonce une "confusion du journaliste"


(copyright : Boeing)
(copyright : Boeing)
PAPEETE, 30 janvier 2019 - "Pour mettre fin à la polémique", Michel Monvoisin, le P-dg de la compagnie Air Tahiti Nui, souhaite réagir à la "confusion du journaliste" d'Airways magazine, auteur d'un article dans le numéro de janvier où est évoqué le projet par ATN de vols directs entre Tahiti et Paris. 

>> Lire aussi : Un vol Papeete-Paris sans escale : "Nous y pensons vraiment" (Michel Monvoisin, ATN)

Dans un courrier transmis mercredi à la rédaction de Tahiti Infos, le P-dg de la compagnie aérienne Air Tahiti Nui souhaite donner quelques précisions suite à la publication le concernant, dans le dernier numéro d'Airways magazine. Une publication que nous avons relayée dans nos colonnes, mercredi : "Je n’ai jamais dit que nous envisagions de faire un PPT/CDG non-stop en Boeing 787-9 Dreamliner. Cet avion n’en a pas les capacités, souhaite corriger Michel Monvoisin. Il souligne cependant que la compagnie qu'il préside "regarde avec attention les expériences menées par Qantas et Singapore Airlines en matière d’ultra long courrier". 

Pour lui, en effet, "de nouvelles générations d’appareils arrivent sur le marché avec de telles capacités chez Airbus et Boeing. Ce type de vol de 18 heures nécessite, néanmoins, outre les capacités opérationnelles de l’appareil, des aménagements très spécifiques, notamment en matière de confort des passagers". Dans l'état actuel de l'offre d'Air Tahiti Nui, "il n’est pas envisageable de laisser les passagers assis 18 heures d’affilée sur des sièges de type classe économique standard tels que nous les connaissons aujourd’hui ; ce qui suppose des avions moins densifiés, et donc un coût au siège à bien évaluer. On note que les passagers favorisent de plus en plus les vols directs et préfèrent éviter les transits et changements d’avions, pour autant que le prix du billet soit acceptable : nous aurions tort de ne pas nous intéresser à ce type d’expérience même si nous n’avons aucun projet dans l’immédiat".

Enfin, le président de la compagnie au tiare estime que la "confusion du journaliste" d'Airways magazine, vient d'une précision qu'il avait apportée lors de l'entretien avec ce dernier : c’est que le choix du 787-9 avait aussi été motivé par sa consommation de carburant avantageuse, sa taille (capacité de 300 passagers) adaptée au marché et aux routes d’ATN, et ses capacités opérationnelles (le 787-9 est un avion avec un fort rayon d’action et plus il vole loin, plus il est économique) qui nous permettront, le jour où le réceptif sera au rendez-vous (nombre de chambres), d’ouvrir des routes lointaines, notamment vers l’Asie." 

Rédigé par JPV le Mercredi 30 Janvier 2019 à 11:05 | Lu 5607 fois