Nohoarii Paofai, 23 ans, disputera le mois prochain à Samoa les Jeux du Pacifique avec la sélection tahitienne de volley. Il rejoindra ensuite son nouveau club de l'AS Cannes pour préparer la prochaine saison de Pro A.
PAPEETE, le 18 juin 2019 - Nohoarii Paofai, 23 ans, est l'une des pièces maitresses de la sélection tahitienne de volley-ball. Au début du mois de juin le jeune homme a paraphé un contrat d'un an avec l'AS Cannes, club historique du championnat français. "C'est l'occasion pour moi de me rapprocher de l'équipe de France."
joueur du club de Mehiti et de la sélectionne tahitienne. Désormais c'est son fils Nohoarii, 23 ans, qui perpétue la tradition familiale. Du haut de ses 2 mètres celui qui évolue au poste de central a déjà derrière lui près de six ans de professionnalisme. "J'ai la chance de pouvoir vivre de ma passion aujourd'hui et c'est vraiment super", confie Nohoarii.
Une carrière en partie dû à une mauvaise blague faite à son père il y a huit ans. "J'avais 14 ans. J'ai été prêté au club de Pirae pour le challenge de volley-ball. A la suite du tournoi je lui ai dit, sans me prendre au sérieux, que j'étais prêt pour partir en France", sourit le jeune homme. "Mais mon père l'a pris sérieusement. Avec ma mère ils ont fait le nécessaire. Et à 15 ans j'ai intégré le pôle espoir de Wattignies, situé dans le nord de la France."
joueur du club de Mehiti et de la sélectionne tahitienne. Désormais c'est son fils Nohoarii, 23 ans, qui perpétue la tradition familiale. Du haut de ses 2 mètres celui qui évolue au poste de central a déjà derrière lui près de six ans de professionnalisme. "J'ai la chance de pouvoir vivre de ma passion aujourd'hui et c'est vraiment super", confie Nohoarii.
Une carrière en partie dû à une mauvaise blague faite à son père il y a huit ans. "J'avais 14 ans. J'ai été prêté au club de Pirae pour le challenge de volley-ball. A la suite du tournoi je lui ai dit, sans me prendre au sérieux, que j'étais prêt pour partir en France", sourit le jeune homme. "Mais mon père l'a pris sérieusement. Avec ma mère ils ont fait le nécessaire. Et à 15 ans j'ai intégré le pôle espoir de Wattignies, situé dans le nord de la France."
PREMIER CONTRAT PRO A 17 ANS
Nohoarii va donc passer deux ans au pôle espoir de Wattignies. "C'était vraiment dur au début. Il fallait gérer les entrainements de volley, les cours et l'éloignement avec la famille. Il faut avoir un mental d'acier", insiste le Tahitien.
Grâce à sa détermination et à son talent il s'envole en 2012 pour Montpellier et le Centre national de volley-ball (CNVB) véritable usine à champion. "Quand tu es pris au CNVB tu es super content. Les meilleurs joueurs sont passés par le CNVB et sont aujourd'hui en équipe de France. Quand on m'a retenu là-bas je savais que j'étais sur la bonne voie", explique l'intéressé.
Au bout de deux ans au CNVB, à 17 ans il signe son premier un contrat d'aspirant pro avec le club de Tourcoing. Il dispute alors en 2014/2015 sa première saison en Pro A la première division du championnat français. "Malheureusement on est descendu en Pro B la saison suivante", indique Nohoarii. Le Tahitien va ensuite continuer à faire ses armes en Pro B avec les clubs de Saint-Nazaire (2016 à 2018) et de Plessis-Robinson (2018 à 2019).
Grâce à sa détermination et à son talent il s'envole en 2012 pour Montpellier et le Centre national de volley-ball (CNVB) véritable usine à champion. "Quand tu es pris au CNVB tu es super content. Les meilleurs joueurs sont passés par le CNVB et sont aujourd'hui en équipe de France. Quand on m'a retenu là-bas je savais que j'étais sur la bonne voie", explique l'intéressé.
Au bout de deux ans au CNVB, à 17 ans il signe son premier un contrat d'aspirant pro avec le club de Tourcoing. Il dispute alors en 2014/2015 sa première saison en Pro A la première division du championnat français. "Malheureusement on est descendu en Pro B la saison suivante", indique Nohoarii. Le Tahitien va ensuite continuer à faire ses armes en Pro B avec les clubs de Saint-Nazaire (2016 à 2018) et de Plessis-Robinson (2018 à 2019).
Nohoarii et sa petite-amie Tehei Labaste. Cette dernière évolue également en métropole dans le club de Sens. "Elle m'aide à garder les pieds sur les terres et à ne pas prendre la grosse tête."
CANNES POUR SE RAPPROCHER DE L'EQUIPE DE FRANCE
Pour la prochaine saison le central tahitien a décidé de s'engager à l'AS Cannes. Un club historique de Pro A qui compte dans son palmarès 9 titres de champion de France. "Aujourd'hui l'équipe connait plus de difficultés. Ils ont joué le maintien en Pro A la saison dernière", affirme le joueur. "L'objectif pour la prochaine saison ça va être de jouer le milieu tableau. Mais signer à Cannes ça va surtout me permettre de me rapprocher de l'équipe de France. C'est mon objectif."
En attendant le début de la prochaine saison, Nohoarii disputera le mois prochain avec la sélection tahitienne les Jeux du Pacifique. "On a un effectif très intéressant cette année et l'objectif c'est clairement la médaille d'or", insiste-t-il. La Fédération tahitienne de volley-ball a d'ailleurs invité l'équipe de Nouvelle-Zélande pour préparer au mieux cette compétition. Un match est prévu ce soir à Mahina entre les deux équipes. L'occasion d'apprécier le talent de Nohoarii Paofai et de ses coéquipiers.
En attendant le début de la prochaine saison, Nohoarii disputera le mois prochain avec la sélection tahitienne les Jeux du Pacifique. "On a un effectif très intéressant cette année et l'objectif c'est clairement la médaille d'or", insiste-t-il. La Fédération tahitienne de volley-ball a d'ailleurs invité l'équipe de Nouvelle-Zélande pour préparer au mieux cette compétition. Un match est prévu ce soir à Mahina entre les deux équipes. L'occasion d'apprécier le talent de Nohoarii Paofai et de ses coéquipiers.
Meilleur serveur du championnat d'Europe junior en 2014
Avant de débuter sa première saison en chez les pros, Nohoarii a été retenu dans le groupe de l'équipe de France junior pour disputer les championnats d'Europe en 2014. "J'étais en cadet et on m'a surclassé", se souvient le jeune homme. Il se retrouve alors aux côtés d'autres grands espoirs tricolores tels que Stephen Boyer, Jean Patry ou encore Barthélémy Chinenyez qui sont tous en équipe de France aujourd'hui. "J'ai disputé tous les matchs du tournoi, et on a réussi à décrocher la troisième place", indique Nohoarii. A l'issue du tournoi le Tahitien est même désigné meilleur serveur du tournoi. "J'ai joué tous les matchs comme titulaire. Je savais que j'avais fait de bonnes performances, mais j'étais quand même très surpris de recevoir ce prix.
