PAPEETE, jeudi 22 août 2013. A la fin du mois de mars dernier un sexagénaire avait été très violemment agressé et délesté de son portefeuille à Paofai. Le receleur de sa carte bancaire avait été interpellé quelques jours après. Il a été condamné à 6 mois de prison. Les faits d’une rare violence s’étaient déroulés en pleine journée, en fin de matinée. La victime, un sexagénaire, avait été agressée dans les toilettes publiques de Paofai. Il n’a pas vu son ou ses agresseurs. Gravement blessé, il avait été retrouvé inanimé par des passants et son pronostic vital était alors engagé.
L’enquête de la DSP démarrait immédiatement. Le vol de la sacoche de la victime est le premier indice : il suffit d’en suivre la trace. Dans l’après-midi qui suit l’agression la carte bancaire de la victime est actionnée dans un magasin de vêtements du centre-ville de Papeete. La caméra de surveillance permet d’identifier son utilisateur. Yannick Mai, 31 ans est interpellé dans les jours qui suivent, mais il a toujours nié être l’auteur ou le complice de l’agression. Son casier judiciaire n’est pas flatteur : déjà quatre condamnations pour conduite en état alcoolique par deux fois, pour usage de stupéfiants et pour violences volontaires mais sans gravité.
Aux policiers, il déclare avoir trouvé la sacoche sur un banc de l’aire de jeux de Bambridge. La victime qui sort finalement du coma ne le reconnaît pas non plus. Le prévenu était donc convoqué devant la justice pour recel et utilisation frauduleuse d’une carte bancaire volée et non pour les violences qui ne peuvent pas lui être imputées avec certitude. Ce mardi 20 août, il n’a pas fait l’effort de venir devant le tribunal correctionnel de Papeete. Il ne s’est pas fait représenter par un avocat non plus. Le dossier est donc rapidement expédié : le jeune receleur écope de six mois de prison ferme, précisément les réquisitions formulées par le procureur à l’audience.
L’enquête de la DSP démarrait immédiatement. Le vol de la sacoche de la victime est le premier indice : il suffit d’en suivre la trace. Dans l’après-midi qui suit l’agression la carte bancaire de la victime est actionnée dans un magasin de vêtements du centre-ville de Papeete. La caméra de surveillance permet d’identifier son utilisateur. Yannick Mai, 31 ans est interpellé dans les jours qui suivent, mais il a toujours nié être l’auteur ou le complice de l’agression. Son casier judiciaire n’est pas flatteur : déjà quatre condamnations pour conduite en état alcoolique par deux fois, pour usage de stupéfiants et pour violences volontaires mais sans gravité.
Aux policiers, il déclare avoir trouvé la sacoche sur un banc de l’aire de jeux de Bambridge. La victime qui sort finalement du coma ne le reconnaît pas non plus. Le prévenu était donc convoqué devant la justice pour recel et utilisation frauduleuse d’une carte bancaire volée et non pour les violences qui ne peuvent pas lui être imputées avec certitude. Ce mardi 20 août, il n’a pas fait l’effort de venir devant le tribunal correctionnel de Papeete. Il ne s’est pas fait représenter par un avocat non plus. Le dossier est donc rapidement expédié : le jeune receleur écope de six mois de prison ferme, précisément les réquisitions formulées par le procureur à l’audience.
