Maré, France | AFP | mercredi 04/11/2020 - Plusieurs maisons, un gîte touristique et des voitures ont été incendiés sur l’île de Maré en Nouvelle-Calédonie, où plus d'une centaine de personnes est en cours d'évacuation, en raison de violences déclenchées par l'installation controversée d'un pasteur, a appris mercredi l’AFP.
A la demande du haut-commissaire de la République, "quatre pelotons de gendarmes mobiles et l'antenne du GIGN" ont été déployés sur place "pour préserver la sécurité des biens et des personnes". Une personne au moins a été légèrement blessée.
Le représentant de l'Etat en Nouvelle-Calédonie a en outre appelé "chaque partie au calme et à la responsabilité dans le respect de la loi", après ces exactions qui se sont déroulées entre lundi et mardi dans cette île de l'archipel des Loyauté, de 5.700 habitants .
Le conflit a démarré après qu'un étudiant pasteur s'est intallé dans des conditions controversées à la tête de la paroisse de la tribu de Roh (nord), déclenchant la colère et la violence d'une partie des habitants.
"Un pasteur ne peut pas s’autoproclamer pasteur d’une paroisse comme ça, c'est ce qui a causé le problème actuel. Seul le comité régional ou le département des ministères est autorisé à le faire", a déclaré Höcë Var Kaemo, président de l'église protestante de Kanaky-Nouvelle-Calédonie, appelant à l'apaisement .
Selon différentes sources, entre 100 et 200 personnes sont en cours d'évacuation de Maré sur Nouméa pour s'y mettre en sécurité alors que le climat demeure tendu sur l’île. "Ils n’ont plus rien chez eux, ils ont tout perdu, on essaie de leur faciliter les choses en apportant un accompagnement moral et en tentant au moins de les rapatrier", a déclaré Maryline Sinewami, maire de Maré.
Une enquête a été ouverte pour destruction volontaire de biens par incendie ou moyen dangereux pour les personnes et violences volontaires avec arme ( jets de pierres ), a indiqué le parquet de Nouméa.
En août 2011, des violences claniques avaient fait quatre morts et une vingtaine de blessés à Maré.
A la demande du haut-commissaire de la République, "quatre pelotons de gendarmes mobiles et l'antenne du GIGN" ont été déployés sur place "pour préserver la sécurité des biens et des personnes". Une personne au moins a été légèrement blessée.
Le représentant de l'Etat en Nouvelle-Calédonie a en outre appelé "chaque partie au calme et à la responsabilité dans le respect de la loi", après ces exactions qui se sont déroulées entre lundi et mardi dans cette île de l'archipel des Loyauté, de 5.700 habitants .
Le conflit a démarré après qu'un étudiant pasteur s'est intallé dans des conditions controversées à la tête de la paroisse de la tribu de Roh (nord), déclenchant la colère et la violence d'une partie des habitants.
"Un pasteur ne peut pas s’autoproclamer pasteur d’une paroisse comme ça, c'est ce qui a causé le problème actuel. Seul le comité régional ou le département des ministères est autorisé à le faire", a déclaré Höcë Var Kaemo, président de l'église protestante de Kanaky-Nouvelle-Calédonie, appelant à l'apaisement .
Selon différentes sources, entre 100 et 200 personnes sont en cours d'évacuation de Maré sur Nouméa pour s'y mettre en sécurité alors que le climat demeure tendu sur l’île. "Ils n’ont plus rien chez eux, ils ont tout perdu, on essaie de leur faciliter les choses en apportant un accompagnement moral et en tentant au moins de les rapatrier", a déclaré Maryline Sinewami, maire de Maré.
Une enquête a été ouverte pour destruction volontaire de biens par incendie ou moyen dangereux pour les personnes et violences volontaires avec arme ( jets de pierres ), a indiqué le parquet de Nouméa.
En août 2011, des violences claniques avaient fait quatre morts et une vingtaine de blessés à Maré.