Tahiti, le 27 janvier 2021 - Le gouvernement polynésien considère avec "vive inquiétude" l’impact sur l’économie polynésienne des mesures qui pourraient être prises au niveau national pour enrayer la propagation du virus, alors que l'efficacité du couvre-feu sur l'hexagone ne s'avère "pas suffisante".
Le couvre feu "ne freine pas suffisamment la propagation" a résumé le porte-parole du gouvernement central, Gabriel Attal. A l’issue du conseil des ministres et d’un conseil de défense sanitaire à l’Elysée mercredi, il a confié qu’un "confinement très serré" figurait dans les scénarios envisagés au niveau national pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, tandis que "des variants se développent à un rythme important". "Nous envisageons plusieurs scénarios qui vont d'un maintien du cadre actuel avec le couvre-feu à 18 heures, jusqu'à un confinement très serré".
Dans un communiqué diffusé en marge du conseil des ministres, réuni mercredi à Tubuai, le gouvernement Fritch n'a pas tardé à réagir, faisant part de son "inquiétude" devant "la propagation du virus de la Covid au niveau mondial". Après avoir "évalué l’impact des mesures qui pourraient être prises au niveau national", le Conseil des ministres craint que "l’éventualité d’imposer des restrictions à la circulation des personnes entraînera des catastrophes économiques et sociales auxquelles la Polynésie française aura du mal à faire face."
Le gouvernement le rappelle "en plus des 12,2 milliards de Fcfp budgétés en 2021 pour les mesures d’aides à l’emploi, l’impact sur le seul secteur du tourisme entrainera, pour préserver les emplois, un surcoût immédiat de 3 milliards de Fcfp, sur trois mois, pour les mesures exceptionnelles pour l’ensemble des salariés du secteur, sans compter l’impact sur les comptes de la Caisse de prévoyance sociale (CPS)". Une perspective qui "préoccupe de la survie des entreprises touristiques qui sont déjà très affectées par la crise et des répercussions dramatiques sur l’ensemble de l’économie polynésienne, risquant de réduire à néant les efforts de redressement engagés depuis 2015."
Le Conseil des ministres indique qu'il reste "bien entendu vigilant pour ce qui concerne la sécurité sanitaire des Polynésiens" mais souligne désormais une "vive inquiétude sur les conséquences économiques et sociales des mesures qui pourraient être prises au niveau national."
Le couvre feu "ne freine pas suffisamment la propagation" a résumé le porte-parole du gouvernement central, Gabriel Attal. A l’issue du conseil des ministres et d’un conseil de défense sanitaire à l’Elysée mercredi, il a confié qu’un "confinement très serré" figurait dans les scénarios envisagés au niveau national pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, tandis que "des variants se développent à un rythme important". "Nous envisageons plusieurs scénarios qui vont d'un maintien du cadre actuel avec le couvre-feu à 18 heures, jusqu'à un confinement très serré".
Dans un communiqué diffusé en marge du conseil des ministres, réuni mercredi à Tubuai, le gouvernement Fritch n'a pas tardé à réagir, faisant part de son "inquiétude" devant "la propagation du virus de la Covid au niveau mondial". Après avoir "évalué l’impact des mesures qui pourraient être prises au niveau national", le Conseil des ministres craint que "l’éventualité d’imposer des restrictions à la circulation des personnes entraînera des catastrophes économiques et sociales auxquelles la Polynésie française aura du mal à faire face."
Le gouvernement le rappelle "en plus des 12,2 milliards de Fcfp budgétés en 2021 pour les mesures d’aides à l’emploi, l’impact sur le seul secteur du tourisme entrainera, pour préserver les emplois, un surcoût immédiat de 3 milliards de Fcfp, sur trois mois, pour les mesures exceptionnelles pour l’ensemble des salariés du secteur, sans compter l’impact sur les comptes de la Caisse de prévoyance sociale (CPS)". Une perspective qui "préoccupe de la survie des entreprises touristiques qui sont déjà très affectées par la crise et des répercussions dramatiques sur l’ensemble de l’économie polynésienne, risquant de réduire à néant les efforts de redressement engagés depuis 2015."
Le Conseil des ministres indique qu'il reste "bien entendu vigilant pour ce qui concerne la sécurité sanitaire des Polynésiens" mais souligne désormais une "vive inquiétude sur les conséquences économiques et sociales des mesures qui pourraient être prises au niveau national."