Paris, France | AFP | lundi 05/06/2023 - "Quel genre de malade mental fait ça?" Pablo Longoria, président de l'OM, a vivement condamné lundi l'agression subie samedi par le petit Kenzo, un enfant malade invité à voir jouer Marseille à Ajaccio, tandis que le président Emmanuel Macron a demandé des sanctions "claires et fortes".
"Ça m'a fait un choc (...) Je ne peux pas comprendre qu'on agresse un enfant, ça n'est pas humain", a déclaré Longoria lundi devant la presse: "Ça te fait te poser des questions sur le foot, qui doit normalement transmettre du bonheur".
Kenzo, un jeune supporter de l'OM âgé de huit ans et atteint d'un cancer au cerveau, avait été invité samedi en Corse pour réaliser son "rêve" de rencontrer des joueurs de l'OM. Le rêve a tourné au cauchemar lorsqu'il a été pris à partie avec ses parents dans le stade, apparemment parce que lui et son père portaient des maillots de l'OM, par des individus qui se sont introduits dans leur loge.
Amandine, la mère de Kenzo, dit avoir croisé dans l'escalier le groupe de supporters qui se précipitait vers la loge: "Je leur ai expliqué qu’il n'était pas là pour les provoquer (Kenzo, ndlr), il était là juste parce qu'il était malade, qu'on réalisait son rêve, enfin toute l’histoire de Kenzo".
Mais les individus ont pénétré dans la loge, bousculant l'enfant: "Il est tombé, il a tapé le côté de son visage sur la barre du siège et du balcon. Et mon mari était juste derrière (...) ils lui ont dit +donne-nous ton maillot+. Il a enlevé son maillot, ils lui ont mis deux coups de poing dans la tête. Ils sont repartis, ils ont brûlé le maillot et ils ont dit: +on vous a brûlés, fils de pute+ au petit", a-t-elle raconté à l'AFPTV, en demandant qu'on ne dévoile pas son nom de famille.
"Traumatisé"
"Ils ont traumatisé mon petit garçon. Il n'a plus envie de faire de déplacements à cause d’eux", a déploré de son côté le père de Kenzo, Laurent, également à l'AFPTV: "Il sort d'une tumeur à la tête, il a eu pas mal de temps d'hospitalisation. Hier, voilà, à deux doigts de le ramener à l'hôpital".
Le père de Kenzo a également démenti avoir "nargué" les supporters corses depuis sa loge.
Le président espagnol de l'OM, Pablo Longoria, est arrivé peu après l'incident: "J'ai vu ce petit qui tremblait et je me suis demandé ce que je faisais dans ce sport et dans cette société. Quel genre de malade mental fait ça? Il n'a pas sa place dans la société", a-t-il dit, évoquant des "failles de sécurité" au stade François-Coty.
Une enquête a été ouverte par le procureur d'Ajaccio Nicolas Septe. "On a demandé que tous les moyens soient mis en œuvre pour identifier les auteurs de ces faits inqualifiables dans les plus brefs délais", a-t-il expliqué.
Le club d'Ajaccio avait également réagi rapidement pour condamner l'agression.
Alors que le président Macron a promis de "continuer d'être au côté de la famille aussi pour qu'il puisse se relever de ce traumatisme", l'entourage de la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a fait savoir qu'elle avait eu un échange téléphonique avec le petit garçon, pour évoquer la possibilité pour lui d’assister aux épreuves des Jeux olympiques 2024 qui auront lieu à Marseille, à proximité du domicile familial.
"Ça m'a fait un choc (...) Je ne peux pas comprendre qu'on agresse un enfant, ça n'est pas humain", a déclaré Longoria lundi devant la presse: "Ça te fait te poser des questions sur le foot, qui doit normalement transmettre du bonheur".
Kenzo, un jeune supporter de l'OM âgé de huit ans et atteint d'un cancer au cerveau, avait été invité samedi en Corse pour réaliser son "rêve" de rencontrer des joueurs de l'OM. Le rêve a tourné au cauchemar lorsqu'il a été pris à partie avec ses parents dans le stade, apparemment parce que lui et son père portaient des maillots de l'OM, par des individus qui se sont introduits dans leur loge.
Amandine, la mère de Kenzo, dit avoir croisé dans l'escalier le groupe de supporters qui se précipitait vers la loge: "Je leur ai expliqué qu’il n'était pas là pour les provoquer (Kenzo, ndlr), il était là juste parce qu'il était malade, qu'on réalisait son rêve, enfin toute l’histoire de Kenzo".
Mais les individus ont pénétré dans la loge, bousculant l'enfant: "Il est tombé, il a tapé le côté de son visage sur la barre du siège et du balcon. Et mon mari était juste derrière (...) ils lui ont dit +donne-nous ton maillot+. Il a enlevé son maillot, ils lui ont mis deux coups de poing dans la tête. Ils sont repartis, ils ont brûlé le maillot et ils ont dit: +on vous a brûlés, fils de pute+ au petit", a-t-elle raconté à l'AFPTV, en demandant qu'on ne dévoile pas son nom de famille.
"Traumatisé"
"Ils ont traumatisé mon petit garçon. Il n'a plus envie de faire de déplacements à cause d’eux", a déploré de son côté le père de Kenzo, Laurent, également à l'AFPTV: "Il sort d'une tumeur à la tête, il a eu pas mal de temps d'hospitalisation. Hier, voilà, à deux doigts de le ramener à l'hôpital".
Le père de Kenzo a également démenti avoir "nargué" les supporters corses depuis sa loge.
Le président espagnol de l'OM, Pablo Longoria, est arrivé peu après l'incident: "J'ai vu ce petit qui tremblait et je me suis demandé ce que je faisais dans ce sport et dans cette société. Quel genre de malade mental fait ça? Il n'a pas sa place dans la société", a-t-il dit, évoquant des "failles de sécurité" au stade François-Coty.
Une enquête a été ouverte par le procureur d'Ajaccio Nicolas Septe. "On a demandé que tous les moyens soient mis en œuvre pour identifier les auteurs de ces faits inqualifiables dans les plus brefs délais", a-t-il expliqué.
Le club d'Ajaccio avait également réagi rapidement pour condamner l'agression.
Alors que le président Macron a promis de "continuer d'être au côté de la famille aussi pour qu'il puisse se relever de ce traumatisme", l'entourage de la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a fait savoir qu'elle avait eu un échange téléphonique avec le petit garçon, pour évoquer la possibilité pour lui d’assister aux épreuves des Jeux olympiques 2024 qui auront lieu à Marseille, à proximité du domicile familial.