visite du parc à poissons de Manate Tetahio à Ahe
Peuplé de près de 600 habitants, l’atoll de AHE a accueilli Temauri FOSTER, ministre des ressources marines, Kalani TEIXEIRA, ministre de l’agriculture et de l’élevage et Daniel HERLEMME, ministre du développement des archipels. Accompagnés de trois élus de l’Assemblée de la Polynésie française, Mmes Leonie MATAOA et Liliane MAIROTO ainsi que du représentant Maire de Nukuhiva, Benoit KAUTAI, tous ont été accueillis chaleureusement par Mme Maiarii TEHIHIRA, Maire de la commune de Manihi et M. Clark DEANE, Maire délégué de la commune associée de AHE.
Au cours d’un programme de visites chargé (visite de fermes perlières, parcs à poissons, sites de développement agricole, pépinières de régénération de cocoteraies, bâtiments communaux…etc) la délégation gouvernementale et d’élus a rencontré la population pour faire un point de situation sur les activités en cours, les difficultés rencontrées, les besoins exprimés, le potentiel de développement notamment en matière agricole…etc.
La perliculture est en difficultés mais les producteurs restent confiants et espèrent des solutions concrètes pour relever le niveau de prix de la perle
L’atoll de AHE dispose d’une surface de lagon de 14 748 ha dont 1 066 ha occupés par les 67 concessions maritimes autorisées et 960 stations de collectage.
La délégation a visité la ferme perlière artisanale de Auguste ATEO, l’exemple d’un jeune perliculteur qui a obtenu son diplôme de greffeur au centre des métiers de la nacre et de la perliculture (CMNP) de RANGIROA en 1994. Après une expérience enrichie en perliculture, il a démarré son exploitation à Ahe en 1997 et vient de récolter sa première greffe de l’année. Il exploite actuellement une superficie de 10 ha d’élevage et de greffe. Très motivé, il se dit confiant pour l’avenir de la perle de culture de Tahiti en attendant que celle ci retrouve un meilleur cours sur le marché.
Par ailleurs, lors de la réunion publique qui s’est tenue à la mairie, plusieurs perliculteurs inquiets se sont exprimés et espèrent que le gouvernement trouvera les solutions concrètes pour une remontée du cours de la perle. Selon le ministre en charge de la perliculture, Temauri FOSTER « le cours de la perle de culture de Tahiti demeure à son niveau habituel sur les marchés extérieurs. Ce qui fait défaut en particulier, c’est l’organisation de la commercialisation au plan local. Des discussions sont en cours pour améliorer les procédures de contrôle de la qualité, ou encore de réfléchir à une définition plus précise et au devenir du rebut, ou à la réduction voire suppression éventuelle du DSPE, etc. Alors que le dialogue a été rompu volontairement par les professionnels, le ministre se dit ouvert à la discussion et espère retrouver les professionnels dans un tour de table afin de trouver ensemble les solutions les plus adaptées et acceptables pour relancer la perliculture et faire ainsi remonter le prix de la perle de culture de Tahiti.
Au cours d’un programme de visites chargé (visite de fermes perlières, parcs à poissons, sites de développement agricole, pépinières de régénération de cocoteraies, bâtiments communaux…etc) la délégation gouvernementale et d’élus a rencontré la population pour faire un point de situation sur les activités en cours, les difficultés rencontrées, les besoins exprimés, le potentiel de développement notamment en matière agricole…etc.
La perliculture est en difficultés mais les producteurs restent confiants et espèrent des solutions concrètes pour relever le niveau de prix de la perle
L’atoll de AHE dispose d’une surface de lagon de 14 748 ha dont 1 066 ha occupés par les 67 concessions maritimes autorisées et 960 stations de collectage.
La délégation a visité la ferme perlière artisanale de Auguste ATEO, l’exemple d’un jeune perliculteur qui a obtenu son diplôme de greffeur au centre des métiers de la nacre et de la perliculture (CMNP) de RANGIROA en 1994. Après une expérience enrichie en perliculture, il a démarré son exploitation à Ahe en 1997 et vient de récolter sa première greffe de l’année. Il exploite actuellement une superficie de 10 ha d’élevage et de greffe. Très motivé, il se dit confiant pour l’avenir de la perle de culture de Tahiti en attendant que celle ci retrouve un meilleur cours sur le marché.
Par ailleurs, lors de la réunion publique qui s’est tenue à la mairie, plusieurs perliculteurs inquiets se sont exprimés et espèrent que le gouvernement trouvera les solutions concrètes pour une remontée du cours de la perle. Selon le ministre en charge de la perliculture, Temauri FOSTER « le cours de la perle de culture de Tahiti demeure à son niveau habituel sur les marchés extérieurs. Ce qui fait défaut en particulier, c’est l’organisation de la commercialisation au plan local. Des discussions sont en cours pour améliorer les procédures de contrôle de la qualité, ou encore de réfléchir à une définition plus précise et au devenir du rebut, ou à la réduction voire suppression éventuelle du DSPE, etc. Alors que le dialogue a été rompu volontairement par les professionnels, le ministre se dit ouvert à la discussion et espère retrouver les professionnels dans un tour de table afin de trouver ensemble les solutions les plus adaptées et acceptables pour relancer la perliculture et faire ainsi remonter le prix de la perle de culture de Tahiti.
Le gouvernement Temaru fait de la régénération de cocoteraies une priorité
Daniel HERLEMME, ministre du développement des archipels en charge de la régénération de la cocoteraie, a tenu à exposer à la population de Ahe, le nouveau programme de régénération de la cocoteraie dans les archipels. Ce programme permet une prise en charge d’une partie du coût de défrichage des terres éventuellement avec l'aide des moyens lourds des communes, la mise en place d’équipements pour les pépinières et attribue des primes à la plantation et à l’exploitation de cocoteraies. Le président de l'association "Ahe hotu rau", Bonno PANG FAT, a présenté à la délégation la pépinière de cocotiers entretenue par son association.
Le ministre de l’agriculture, Kalani TEIXEIRA, a procédé à un lâcher de Tetrastichus brontispae (auxiliaire de culture, il s’agit d’une micro-guêpe permettant l’élimination du brontispa longissima qui attaque les feuilles du cocotier). Il a également remis au président de l’association des touffes de vetiver dont les propriétés sont multiples et en particulier celle d’enrichir les sols de servir d’insecticide biologique ou encore de protection contre les embruns salins et le vent.
Les deux ministres de l’agriculture et du développement des archipels ont mis en commun leurs moyens pour entreprendre un vaste programme de régénération de cocoteraies au constat d’un vieillissement rapide des cocoteraies existantes et d’une baisse de la production de coprah. Ce programme va également dans le sens d’un encouragement de la population des Tuamotu à exploiter cette ressource pour créer de l’activité dans les îles et donc assurer ainsi des revenus aux familles.
Le ministre de l’agriculture, Kalani TEIXEIRA, a procédé à un lâcher de Tetrastichus brontispae (auxiliaire de culture, il s’agit d’une micro-guêpe permettant l’élimination du brontispa longissima qui attaque les feuilles du cocotier). Il a également remis au président de l’association des touffes de vetiver dont les propriétés sont multiples et en particulier celle d’enrichir les sols de servir d’insecticide biologique ou encore de protection contre les embruns salins et le vent.
Les deux ministres de l’agriculture et du développement des archipels ont mis en commun leurs moyens pour entreprendre un vaste programme de régénération de cocoteraies au constat d’un vieillissement rapide des cocoteraies existantes et d’une baisse de la production de coprah. Ce programme va également dans le sens d’un encouragement de la population des Tuamotu à exploiter cette ressource pour créer de l’activité dans les îles et donc assurer ainsi des revenus aux familles.
Le développement agricole pour constituer une réserve alimentaire mais aussi pour trouver de nouveaux débouchés
Le ministre de l’agriculture, Kalani TEIXEIRA, au départ de Tahiti, avait dans ses bagages des insectes auxiliaires pour effectuer des lâchers dans la pépinière de AHE et ainsi lutter contre le ravageur du cocotier «Brontispa longissima ».
Cet auxiliaire appelé « Tetrastichus brontispae », rend de grands services pour la protection des cocoteraies polynésiennes et celles des Tuamotu en particulier, il est élevé et multiplié par la cellule d'entomologie du SDR à Papara. Il a par ailleurs amené des plants de vétiver en vue de leur multiplication afin d’améliorer le sol des cocoteraies, de maintenir l’humidité et les éléments fertilisants et ainsi participer à l’amélioration des rendements.
Dans le cadre de la réflexion sur une diversification des cultures, le ministre s’est intéressé aux fruits de Kava (à petit noyau et chair pulpeuse), qui sont exempts du fléau que constitue la mouche du fruit.
Agréablement surpris par la richesse des plantes et autres cultures possibles aux Tuamotu et notamment le kava, les figues...etc. Kalani Teixeira n’a pas hésité à transmettre quelques unes de ses astuces en tant qu’agriculteur et d’expliquer notamment comment utiliser les algues pour traiter les insectes nuisibles aux plantations.
Kalani TEIXEIRA a également insisté auprès des populations pour que des réserves alimentaires naturelles (parcs à poisson, champs de fruits et légumes…etc) soient constituées pour assurer une autosuffisance à terme des populations en particulier celles installées en site isolé.
Photo 1070536 : visite du parc à poissons de Manate Tetahio à Ahe
Lors d’une visite dans une ferme perlière, il a pu également se rendre compte de l’embarras des perliculteurs entassant des monticules de coquilles de nacre broyées inexploitées mélangées à des algues qui, selon lui, constitueraient un gisement d’engrais naturel pouvant servir à l’agriculture. Avec la collaboration d’une ferme perlière qui fournira la matière, des analyses seront effectuées afin de déterminer les propriétés de cette ressource insoupçonnée qui encombre aujourd’hui de nombreuses fermes et pourrait devenir demain un engrais naturel tout à fait exploitable par les agriculteurs.
Une centrale photovoltaïque moderne pour l’atoll
Livrée en 2010, pour un investissement total de près de 234 millions FHT financé pour partie par le FED, l’Etat et le Pays, la centrale hybride thermique- photovoltaïque de l’atoll de Ahe est gérée par la commune et dispose d’une capacité de production photovoltaïque de 533 kWh. Cependant, seules 54 habitations sur les 75 connectables sont reliées à la centrale pour une consommation actuelle de 158 kWh. L’autonomie des batteries de la centrale est de 10 jours. Temauri FOSTER estime qu’il s’agit du meilleur moyen de production d’énergie en site isolé pour permettre de fournir de l’électricité à la population à un coût plus intéressant sur le long terme tout en réduisant la dépendance vis à vis des énergies fossiles.
Le Représentant-Maire de Nukuhiva, Benoît KAUTAI, se dit très intéressé par ce type de centrale pour en installer également en sites isolés aux Marquises.
L’école élémentaire de Ahe sera bientôt équipée d’une cantine, d’une bibliothèque et d’une salle informatique
Les nouveaux bâtiments de l’école alimentaire, construits en régie par la commune de Ahe, devraient être inaugurés dans le second semestre de l’année. Reste à équiper les salles et à les climatiser en utilisant l’énergie produite par la centrale hybride. La commune étudie également la possibilité de produire de l’eau potable pour la population.
Cependant, la question de la gestion de la cantine scolaire n’est pas encore résolue. Le conseil municipal doit prochainement se prononcer sur l’option à retenir entre une gestion interne ou l’externalisation du service.
Le ministre de l’agriculture, Kalani TEIXEIRA, au départ de Tahiti, avait dans ses bagages des insectes auxiliaires pour effectuer des lâchers dans la pépinière de AHE et ainsi lutter contre le ravageur du cocotier «Brontispa longissima ».
Cet auxiliaire appelé « Tetrastichus brontispae », rend de grands services pour la protection des cocoteraies polynésiennes et celles des Tuamotu en particulier, il est élevé et multiplié par la cellule d'entomologie du SDR à Papara. Il a par ailleurs amené des plants de vétiver en vue de leur multiplication afin d’améliorer le sol des cocoteraies, de maintenir l’humidité et les éléments fertilisants et ainsi participer à l’amélioration des rendements.
Dans le cadre de la réflexion sur une diversification des cultures, le ministre s’est intéressé aux fruits de Kava (à petit noyau et chair pulpeuse), qui sont exempts du fléau que constitue la mouche du fruit.
Agréablement surpris par la richesse des plantes et autres cultures possibles aux Tuamotu et notamment le kava, les figues...etc. Kalani Teixeira n’a pas hésité à transmettre quelques unes de ses astuces en tant qu’agriculteur et d’expliquer notamment comment utiliser les algues pour traiter les insectes nuisibles aux plantations.
Kalani TEIXEIRA a également insisté auprès des populations pour que des réserves alimentaires naturelles (parcs à poisson, champs de fruits et légumes…etc) soient constituées pour assurer une autosuffisance à terme des populations en particulier celles installées en site isolé.
Photo 1070536 : visite du parc à poissons de Manate Tetahio à Ahe
Lors d’une visite dans une ferme perlière, il a pu également se rendre compte de l’embarras des perliculteurs entassant des monticules de coquilles de nacre broyées inexploitées mélangées à des algues qui, selon lui, constitueraient un gisement d’engrais naturel pouvant servir à l’agriculture. Avec la collaboration d’une ferme perlière qui fournira la matière, des analyses seront effectuées afin de déterminer les propriétés de cette ressource insoupçonnée qui encombre aujourd’hui de nombreuses fermes et pourrait devenir demain un engrais naturel tout à fait exploitable par les agriculteurs.
Une centrale photovoltaïque moderne pour l’atoll
Livrée en 2010, pour un investissement total de près de 234 millions FHT financé pour partie par le FED, l’Etat et le Pays, la centrale hybride thermique- photovoltaïque de l’atoll de Ahe est gérée par la commune et dispose d’une capacité de production photovoltaïque de 533 kWh. Cependant, seules 54 habitations sur les 75 connectables sont reliées à la centrale pour une consommation actuelle de 158 kWh. L’autonomie des batteries de la centrale est de 10 jours. Temauri FOSTER estime qu’il s’agit du meilleur moyen de production d’énergie en site isolé pour permettre de fournir de l’électricité à la population à un coût plus intéressant sur le long terme tout en réduisant la dépendance vis à vis des énergies fossiles.
Le Représentant-Maire de Nukuhiva, Benoît KAUTAI, se dit très intéressé par ce type de centrale pour en installer également en sites isolés aux Marquises.
L’école élémentaire de Ahe sera bientôt équipée d’une cantine, d’une bibliothèque et d’une salle informatique
Les nouveaux bâtiments de l’école alimentaire, construits en régie par la commune de Ahe, devraient être inaugurés dans le second semestre de l’année. Reste à équiper les salles et à les climatiser en utilisant l’énergie produite par la centrale hybride. La commune étudie également la possibilité de produire de l’eau potable pour la population.
Cependant, la question de la gestion de la cantine scolaire n’est pas encore résolue. Le conseil municipal doit prochainement se prononcer sur l’option à retenir entre une gestion interne ou l’externalisation du service.
