PAPEETE, le 23/02/2016 - Un jour après le départ du président de la République, les élus locaux et les acteurs économiques se disent satisfaits du discours de François Hollande. Pour le président de la Polynésie, Edouard Fritch tire un bilan plutôt positif, l'annonce sur les essais nucléaires est également vu d'un œil par Edouard Fritch. Le président polynésien se dit aussi épaté par la simplicité de François Hollande vis-à-vis des polynésiens.
Quel est votre sentiment concernant la sanctuarisation de la dotation globale d’autonomie (DGA) dans le statut de la Polynésie française ?
"Nos parlementaires ont eu l'occasion de s'exprimer deux fois lors de l'examen du budget 2015 et celui de 2016. Le fait que la dotation globale d’autonomie subisse des réductions successives pour des raisons d'économies au niveau national, remet en doute la parole de l'État, et comme vous le savez, je l'ai dit, c'est une dette. Elle est considérée comme une dette, celle de la bombe, et il était important que le président de la République prenne des mesures pour que l'État français respecte ses engagements en matière de dette. Donc cette sanctuarisation viendra protéger les fameux 18 milliards que nous met à disposition l'État tous les ans, de façon à ce que, non seulement elle ne subisse pas de rabot exigé par Bercy, mais aussi, elle puisse être revalorisés en fonction des indices d'augmentation du coût de la vie en métropole. C'est effectivement une augmentation importante et qui, à mon sens, va dans le sens de la confiance entre l'État et le Pays."
Les prochaines élections c'est l'année prochaine, vous y croyez ?
"C'est un petit peu tôt pour en parler. En tous les cas, les annonces du président de la République, lors de ce voyage, ont créé de la sympathie pour le bonhomme lorsqu'on le voit dans ces bains de foule, lorsqu'on le voit courir vers les mama au marché, on l'a vu à Taputapuatea, on y a trouvé un homme chaleureux, un homme qui est attiré par ses semblables, on ne le croirait pas chef d'État. On le verrait plus comme un vrai Polynésien, quelqu'un comme tout le monde et qui n'hésite pas à échanger, à prendre des selfies, à prendre des photos. Il a tenté de faire plaisir à tout le monde, alors qu'il n'est pas en campagne électorale, parce que, comme vous le dites, c'est l'année prochaine. Donc, c'est beaucoup de sympathie, beaucoup de chaleur et effectivement on a envie d'avoir confiance."
Et qu'avez-vous pensé de la reconnaissance de l'impact des essais nucléaires, est-ce que c'est suffisant ou pas de la part de l'État ?
"Comme je le dis toujours, pour voir, il faut savoir se satisfaire de ce que l'on nous donne. Naturellement que nos demandes ou nos exigences sont élevées, mais je crois qu'hier, un grand pas a été franchi par le président de la République, qui, à mon sens, a été le premier à affronter le problème des essais nucléaires, il n'a pas annoncé des sommes importantes ou des nouvelles dettes. Il a pris l'engagement des promesses qui ont été faites jusqu'à présent sur le nucléaire, il a pris son courage à deux mains pour faire droit à des revendications qui sont les nôtres, pas toutes c'est vrai, pas jusqu'au niveau demandé et exigé mais je crois qu'il a fait un pas important. Mais surtout, il reconnaît publiquement que les essais n'ont pas été sans impacts sur cette population et son économie... Je trouve qu'il a beaucoup fait et j'ai envie de lui dire merci."
La prochaine étape est d'avoir une aide financière pour les malades. Cela pèse beaucoup dans le budget de la protection sociale généralisée (PSG) ?
"Oui mais, comme je le dis bien souvent, je crois qu'il ne faut pas trop compter sur les autres pour régler ses propres problèmes, nous allons voir déjà les efforts que nous avons pu faire lors de l'examen de la réforme de cette PSG et, s'il le faut, on fera appel à l'État."
Quel est votre sentiment concernant la sanctuarisation de la dotation globale d’autonomie (DGA) dans le statut de la Polynésie française ?
"Nos parlementaires ont eu l'occasion de s'exprimer deux fois lors de l'examen du budget 2015 et celui de 2016. Le fait que la dotation globale d’autonomie subisse des réductions successives pour des raisons d'économies au niveau national, remet en doute la parole de l'État, et comme vous le savez, je l'ai dit, c'est une dette. Elle est considérée comme une dette, celle de la bombe, et il était important que le président de la République prenne des mesures pour que l'État français respecte ses engagements en matière de dette. Donc cette sanctuarisation viendra protéger les fameux 18 milliards que nous met à disposition l'État tous les ans, de façon à ce que, non seulement elle ne subisse pas de rabot exigé par Bercy, mais aussi, elle puisse être revalorisés en fonction des indices d'augmentation du coût de la vie en métropole. C'est effectivement une augmentation importante et qui, à mon sens, va dans le sens de la confiance entre l'État et le Pays."
Les prochaines élections c'est l'année prochaine, vous y croyez ?
"C'est un petit peu tôt pour en parler. En tous les cas, les annonces du président de la République, lors de ce voyage, ont créé de la sympathie pour le bonhomme lorsqu'on le voit dans ces bains de foule, lorsqu'on le voit courir vers les mama au marché, on l'a vu à Taputapuatea, on y a trouvé un homme chaleureux, un homme qui est attiré par ses semblables, on ne le croirait pas chef d'État. On le verrait plus comme un vrai Polynésien, quelqu'un comme tout le monde et qui n'hésite pas à échanger, à prendre des selfies, à prendre des photos. Il a tenté de faire plaisir à tout le monde, alors qu'il n'est pas en campagne électorale, parce que, comme vous le dites, c'est l'année prochaine. Donc, c'est beaucoup de sympathie, beaucoup de chaleur et effectivement on a envie d'avoir confiance."
Et qu'avez-vous pensé de la reconnaissance de l'impact des essais nucléaires, est-ce que c'est suffisant ou pas de la part de l'État ?
"Comme je le dis toujours, pour voir, il faut savoir se satisfaire de ce que l'on nous donne. Naturellement que nos demandes ou nos exigences sont élevées, mais je crois qu'hier, un grand pas a été franchi par le président de la République, qui, à mon sens, a été le premier à affronter le problème des essais nucléaires, il n'a pas annoncé des sommes importantes ou des nouvelles dettes. Il a pris l'engagement des promesses qui ont été faites jusqu'à présent sur le nucléaire, il a pris son courage à deux mains pour faire droit à des revendications qui sont les nôtres, pas toutes c'est vrai, pas jusqu'au niveau demandé et exigé mais je crois qu'il a fait un pas important. Mais surtout, il reconnaît publiquement que les essais n'ont pas été sans impacts sur cette population et son économie... Je trouve qu'il a beaucoup fait et j'ai envie de lui dire merci."
La prochaine étape est d'avoir une aide financière pour les malades. Cela pèse beaucoup dans le budget de la protection sociale généralisée (PSG) ?
"Oui mais, comme je le dis bien souvent, je crois qu'il ne faut pas trop compter sur les autres pour régler ses propres problèmes, nous allons voir déjà les efforts que nous avons pu faire lors de l'examen de la réforme de cette PSG et, s'il le faut, on fera appel à l'État."