Berlin, Allemagne | AFP | lundi 09/08/2021 - Le vaccin contre le Covid des laboratoires Pfizer/BioNTech n'a "pas encore" besoin d'être adapté aux nouveaux variants du coronavirus en circulation, a assuré au cours d'une conférence de presse lundi le patron de BioNTech, préconisant plutôt une "troisième dose".
"Il est possible que dans les six à douze mois prochains, un variant émerge et requière l'adaptation du vaccin, mais ce n'est pas encore le cas", a déclaré à Berlin Ugur Sahin.
"Prendre une décision maintenant pourrait s'avérer erroné, si dans trois ou six mois, un autre variant domine", a-t-il ajouté.
Selon lui, une telle décision ne devrait intervenir que si le "vaccin existant n'est pas efficace ou pas optimal".
Or, "pour l'instant, nous savons qu'un rappel avec la formule de base est tout à fait suffisant", a souligné Ugur Sahin.
En conséquence, "la meilleure approche pour gérer cette situation est de continuer avec une dose de rappel" afin de renforcer l'immunité octroyée par le vaccin, a-t-il ajouté.
Pfizer et BioNTech ont d'ailleurs évoqué début juillet "des résultats encourageants" d'essais pour une troisième dose et prévoient de demander l'autorisation pour une troisième dose de leur vaccin aux Etats-Unis et en Europe.
Ugur Sahin s'exprimait dans le cadre de la présentation des résultats financiers du deuxième trimestre de BioNTech.
Depuis le début de l'année, ce laboratoire allemand a déjà enregistré 7,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires, contre 69,4 millions d'euros sur la même période l'an dernier, avant la mise au point du sérum contre le Covid-19.
Cette hausse considérable est "principalement due à l'augmentation rapide de l'approvisionnement en vaccin (contre le) Covid-19 partout dans le monde", a-t-il expliqué.
BioNTech a en effet livré plus d'un milliard de doses depuis le début de l'année et compte atteindre 2,2 milliards d'ici à fin 2021.
Rien qu'avec son vaccin contre le Covid-19, BioNTech espère réaliser un chiffre d'affaires de près de 16 milliards d'euros cette année.
Des prévisions considérablement relevées : en mai le laboratoire prévoyait seulement 9,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel.
"Il est possible que dans les six à douze mois prochains, un variant émerge et requière l'adaptation du vaccin, mais ce n'est pas encore le cas", a déclaré à Berlin Ugur Sahin.
"Prendre une décision maintenant pourrait s'avérer erroné, si dans trois ou six mois, un autre variant domine", a-t-il ajouté.
Selon lui, une telle décision ne devrait intervenir que si le "vaccin existant n'est pas efficace ou pas optimal".
Or, "pour l'instant, nous savons qu'un rappel avec la formule de base est tout à fait suffisant", a souligné Ugur Sahin.
En conséquence, "la meilleure approche pour gérer cette situation est de continuer avec une dose de rappel" afin de renforcer l'immunité octroyée par le vaccin, a-t-il ajouté.
Pfizer et BioNTech ont d'ailleurs évoqué début juillet "des résultats encourageants" d'essais pour une troisième dose et prévoient de demander l'autorisation pour une troisième dose de leur vaccin aux Etats-Unis et en Europe.
Ugur Sahin s'exprimait dans le cadre de la présentation des résultats financiers du deuxième trimestre de BioNTech.
Depuis le début de l'année, ce laboratoire allemand a déjà enregistré 7,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires, contre 69,4 millions d'euros sur la même période l'an dernier, avant la mise au point du sérum contre le Covid-19.
Cette hausse considérable est "principalement due à l'augmentation rapide de l'approvisionnement en vaccin (contre le) Covid-19 partout dans le monde", a-t-il expliqué.
BioNTech a en effet livré plus d'un milliard de doses depuis le début de l'année et compte atteindre 2,2 milliards d'ici à fin 2021.
Rien qu'avec son vaccin contre le Covid-19, BioNTech espère réaliser un chiffre d'affaires de près de 16 milliards d'euros cette année.
Des prévisions considérablement relevées : en mai le laboratoire prévoyait seulement 9,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel.