Lundi, conférences et ateliers ont été organisés dans les jardins de l’assemblée à l'occasion de la Journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes. Chantal Galenon, ministre des Solidarités, en charge de la Famille et de la Condition féminine, a annoncé le déploiement du dispositif Te Taura qui repose sur l’utilisation d’un bouton d’alerte SOS.
Il tient dans la main, il est blanc et facile d’utilisation, et est le tout nouvel outil du dispositif Te Taura. Il s’agit d’un bouton d’alerte SOS pour lutter contre la violence faites aux femmes. Concrètement, ce bouton connecté permet une mise en relation discrète et automatique avec des opérateurs en cas de danger.
Apprécier la teneur des échanges et agir en conséquence
Une fois le bouton déclenché par son détenteur qui peut le glisser par exemple dans un sac ou une poche, les opérateurs écoutent la scène en cours afin d’en apprécier la teneur et d’agir en conséquence. “Formés pour ce genre d’intervention, ils seront disponibles 24 heures sur 24 et pourront appeler un aidant désigné en amont, les pompiers et/ou la gendarmerie”, décrit Nathalie Claude de l’entreprise NS Citadelle, en charge de la mise en place du projet sur le territoire. La géolocalisation permet de situer la querelle.
Une phase de test a déjà lancée dans le cadre d’un partenariat entre NS Citadelle et le Pays. Des boutons d’alerte ont été distribués à treize bénévoles pendant trois mois. Huit scénarios avaient été établis allant de l’agression verbale aux coups en passant par une chute accidentelle de l’objet au sol. Le projet se concrétise cette semaine.
Te Taura a été présenté ce lundi sous le fare pote’e des jardins de l’assemblée qui accueillait ateliers et conférences à l'occasion de la journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes. Dans le public, exclusivement féminin ou presque, les questions ont été nombreuses sur le bouton d’alerte SOS : comment rester discret ? Comment continuer à vivre ensemble après avoir déclenché le système ? L’expérimentation permettra d’y répondre. Au total, jusqu’à la fin de l’année, 100 boutons seront distribués, 100 boutons supplémentaires pourraient s’ajouter courant 2025. Le dispositif sera pérennisé d’ici un an en fonction des résultats. Le coût estimé pour un bouton alerte est de 80 000 francs, un compte-rendu sera rédigé tous les mois.
La distribution s’appuiera sur les associations impliquées dans la lutte contre les violences faites aux femmes et la Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité (DSFE). Les agents vont être formés pour pouvoir expliquer le dispositif et son intérêt à celles et ceux qui en exprimeront le besoin. “Te Taura aidera les femmes victimes de violences et, si l’expérimentation est convaincante, pourrait aussi servir aux personnes âgées autonomes qui vivent seules”, a annoncé Chantal Galenon, ministre des Solidarités, en charge de la Famille et de la Condition féminine.
Massage, bien-être et traumatisme
Outre la présentation de Te Taura, au programme de la journée organisée dans les jardins de l’assemblée : massage anti-stress, bien-être, information santé, exposition de portraits, intervention de Matha Williams sur “Les 1 000 premiers jours, là où tout commence : les ravages de la violence, les tous premiers liens d’amour à préserver” ou encore de Manolita Ly sur “Les effets du traumatisme psychique suite aux violences”.
Chantal Galenon, dans son introduction, espérant une “journée pleine d’espoir”, s’est appuyée sur les confessions religieuses. “Nous travaillons ensemble ce mois de novembre”, a-t-elle précisé. “C’est en remettant la foi au centre que nous pourrons lutter contre les violences.” Elle a insisté sur “les valeurs de la famille”, le travail “en inter-ministérialité” et sur l’intérêt de ses nombreuses visites dans les îles au sein des familles.
Il tient dans la main, il est blanc et facile d’utilisation, et est le tout nouvel outil du dispositif Te Taura. Il s’agit d’un bouton d’alerte SOS pour lutter contre la violence faites aux femmes. Concrètement, ce bouton connecté permet une mise en relation discrète et automatique avec des opérateurs en cas de danger.
Apprécier la teneur des échanges et agir en conséquence
Une fois le bouton déclenché par son détenteur qui peut le glisser par exemple dans un sac ou une poche, les opérateurs écoutent la scène en cours afin d’en apprécier la teneur et d’agir en conséquence. “Formés pour ce genre d’intervention, ils seront disponibles 24 heures sur 24 et pourront appeler un aidant désigné en amont, les pompiers et/ou la gendarmerie”, décrit Nathalie Claude de l’entreprise NS Citadelle, en charge de la mise en place du projet sur le territoire. La géolocalisation permet de situer la querelle.
Une phase de test a déjà lancée dans le cadre d’un partenariat entre NS Citadelle et le Pays. Des boutons d’alerte ont été distribués à treize bénévoles pendant trois mois. Huit scénarios avaient été établis allant de l’agression verbale aux coups en passant par une chute accidentelle de l’objet au sol. Le projet se concrétise cette semaine.
Te Taura a été présenté ce lundi sous le fare pote’e des jardins de l’assemblée qui accueillait ateliers et conférences à l'occasion de la journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes. Dans le public, exclusivement féminin ou presque, les questions ont été nombreuses sur le bouton d’alerte SOS : comment rester discret ? Comment continuer à vivre ensemble après avoir déclenché le système ? L’expérimentation permettra d’y répondre. Au total, jusqu’à la fin de l’année, 100 boutons seront distribués, 100 boutons supplémentaires pourraient s’ajouter courant 2025. Le dispositif sera pérennisé d’ici un an en fonction des résultats. Le coût estimé pour un bouton alerte est de 80 000 francs, un compte-rendu sera rédigé tous les mois.
La distribution s’appuiera sur les associations impliquées dans la lutte contre les violences faites aux femmes et la Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité (DSFE). Les agents vont être formés pour pouvoir expliquer le dispositif et son intérêt à celles et ceux qui en exprimeront le besoin. “Te Taura aidera les femmes victimes de violences et, si l’expérimentation est convaincante, pourrait aussi servir aux personnes âgées autonomes qui vivent seules”, a annoncé Chantal Galenon, ministre des Solidarités, en charge de la Famille et de la Condition féminine.
Massage, bien-être et traumatisme
Outre la présentation de Te Taura, au programme de la journée organisée dans les jardins de l’assemblée : massage anti-stress, bien-être, information santé, exposition de portraits, intervention de Matha Williams sur “Les 1 000 premiers jours, là où tout commence : les ravages de la violence, les tous premiers liens d’amour à préserver” ou encore de Manolita Ly sur “Les effets du traumatisme psychique suite aux violences”.
Chantal Galenon, dans son introduction, espérant une “journée pleine d’espoir”, s’est appuyée sur les confessions religieuses. “Nous travaillons ensemble ce mois de novembre”, a-t-elle précisé. “C’est en remettant la foi au centre que nous pourrons lutter contre les violences.” Elle a insisté sur “les valeurs de la famille”, le travail “en inter-ministérialité” et sur l’intérêt de ses nombreuses visites dans les îles au sein des familles.