BRUXELLES, 21 avril 2011 (AFP) - Le géant américain de l'internet Google fait l'objet d'une enquête de la justice belge pour avoir collecté des données privées à travers son programme controversé Street View, a indiqué jeudi le parquet fédéral.
"Nous avons reçu une plainte de la commission de protection de la vie privée et nous avons ouvert une enquête", a déclaré à l'AFP un porte-parole du parquet, Eric Van der Sijpt, confirmant une information du quotidien flamand De Morgen.
Lancé en 2007, Google Street View fournit des vues panoramiques en trois dimensions de rues, permettant aux usagers de s'y déplacer virtuellement, mais ce service a déclenché une série de polémiques dans plusieurs pays, notamment la France, les Pays-Bas, la Suisse et l'Allemagne.
En mai 2010, Google avait révélé que les voitures parcourant pour son compte les rues pour prendre des photos avaient collecté par inadvertance des données personnelles (courriels, vidéos notamment) transmises par WiFi dans la rue.
"Nous estimons que Google a commis une infraction flagrante à la loi sur la protection de la vie privée", a déclaré un responsable de la commission cité par le Morgen.
"Nous sommes désolés d'avoir rassemblé, de manière involontaire, des données provenant de réseaux WiFi non sécurisés. Dès que nous avons réalisé ce qui se passait, nous avons interrompu l'activité de nos voitures Street View et nous avons informé les autorités", a réagi jeudi Google Belgique.
"Nous n'avons ni visionné ni utilisé ces données pour des produits ou services de Google. Nous sommes en contact avec les autorités belges et continuerons de répondre à toutes leurs questions", ajoute le groupe.
Google avait réagi avec les même mots lorsque qu'il avait été mis en cause en France pour des raisons identiques. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) lui a toutefois infligé une amende record de 100.000 euros en mars.
"Nous avons reçu une plainte de la commission de protection de la vie privée et nous avons ouvert une enquête", a déclaré à l'AFP un porte-parole du parquet, Eric Van der Sijpt, confirmant une information du quotidien flamand De Morgen.
Lancé en 2007, Google Street View fournit des vues panoramiques en trois dimensions de rues, permettant aux usagers de s'y déplacer virtuellement, mais ce service a déclenché une série de polémiques dans plusieurs pays, notamment la France, les Pays-Bas, la Suisse et l'Allemagne.
En mai 2010, Google avait révélé que les voitures parcourant pour son compte les rues pour prendre des photos avaient collecté par inadvertance des données personnelles (courriels, vidéos notamment) transmises par WiFi dans la rue.
"Nous estimons que Google a commis une infraction flagrante à la loi sur la protection de la vie privée", a déclaré un responsable de la commission cité par le Morgen.
"Nous sommes désolés d'avoir rassemblé, de manière involontaire, des données provenant de réseaux WiFi non sécurisés. Dès que nous avons réalisé ce qui se passait, nous avons interrompu l'activité de nos voitures Street View et nous avons informé les autorités", a réagi jeudi Google Belgique.
"Nous n'avons ni visionné ni utilisé ces données pour des produits ou services de Google. Nous sommes en contact avec les autorités belges et continuerons de répondre à toutes leurs questions", ajoute le groupe.
Google avait réagi avec les même mots lorsque qu'il avait été mis en cause en France pour des raisons identiques. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) lui a toutefois infligé une amende record de 100.000 euros en mars.