PAPEETE, mardi 4 décembre 2012. La signature de la convention entre l’Etat et la Polynésie française pour le versement du solde de la dotation d’ajustement exceptionnelle (4 milliards Fcfp) a eu lieu ce mardi matin à 10 heures au Fare Pote’e de la présidence. Le principe de ce versement avait été décidé à Paris lors de la signature de la convention du 29 octobre 2012 entre l’Etat et la Polynésie française, relative à l’accompagnement du redressement des finances de la Polynésie française. A l’issue de cette signature, très protocolaire, le président du Pays, Oscar Temaru et le Haut-commissaire Jean-Pierre Laflaquière ont échangé une franche poignée de mains.
La convention prévoit que ces 4 milliards de Fcfp sont destinés à accompagner l’avance de trésorerie de 1 milliard Fcfp qui sera effectuée par la Polynésie française au centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF), en proie à d’importantes difficultés financières ; financer les sommes dues par le Pays au titre de 2011 et de novembre 2012 au fonds intercommunal de péréquation (FIP) ; apurer des dettes contractées en investissement à l’égard des entreprises. Le versement du solde de cette dotation s’inscrit dans le cadre du plan de redressement. Il est complémentaire de la garantie par l’AFD du prêt de 4,7 milliards Fcfp destiné à financer des opérations d’investissement, en priorité nouvelles.
Si la signature officielle a eu lieu ce mardi matin à Papeete, le versement de cette somme avait déjà été annoncé par le Pays le 2 novembre dernier, au retour d’un déplacement à Paris d’une délégation polynésienne emmenée par Antony Geros, vice-président de Polynésie française et ministre du budget. En clair, rien de nouveau, si ce n’est la signature effective de cet accompagnement financier de l’Etat, obtenu à Paris à la fin du mois d’octobre dernier.
La dotation d’ajustement exceptionnelle a été votée par l’Assemblée nationale et le Sénat dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2011 du 31 décembre 2011. Sur les 5,9 milliards Fcfp de cette dotation, 1,9 milliards avait déjà été versé en juillet 2012. Rappelons que la somme totale de cette dotation d’ajustement a déjà été répartie, ce qui a donné lieu à de vifs débats lors d’un collectif budgétaire 2012 pour le moins tardif, présenté à l’Assemblée de Polynésie française, le 23 novembre dernier. En clair, si la signature a été officialisée ce mardi, l’utilisation de cet argent est déjà actée, et la somme est déjà en très grande partie dépensée.
La convention prévoit que ces 4 milliards de Fcfp sont destinés à accompagner l’avance de trésorerie de 1 milliard Fcfp qui sera effectuée par la Polynésie française au centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF), en proie à d’importantes difficultés financières ; financer les sommes dues par le Pays au titre de 2011 et de novembre 2012 au fonds intercommunal de péréquation (FIP) ; apurer des dettes contractées en investissement à l’égard des entreprises. Le versement du solde de cette dotation s’inscrit dans le cadre du plan de redressement. Il est complémentaire de la garantie par l’AFD du prêt de 4,7 milliards Fcfp destiné à financer des opérations d’investissement, en priorité nouvelles.
Si la signature officielle a eu lieu ce mardi matin à Papeete, le versement de cette somme avait déjà été annoncé par le Pays le 2 novembre dernier, au retour d’un déplacement à Paris d’une délégation polynésienne emmenée par Antony Geros, vice-président de Polynésie française et ministre du budget. En clair, rien de nouveau, si ce n’est la signature effective de cet accompagnement financier de l’Etat, obtenu à Paris à la fin du mois d’octobre dernier.
La dotation d’ajustement exceptionnelle a été votée par l’Assemblée nationale et le Sénat dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2011 du 31 décembre 2011. Sur les 5,9 milliards Fcfp de cette dotation, 1,9 milliards avait déjà été versé en juillet 2012. Rappelons que la somme totale de cette dotation d’ajustement a déjà été répartie, ce qui a donné lieu à de vifs débats lors d’un collectif budgétaire 2012 pour le moins tardif, présenté à l’Assemblée de Polynésie française, le 23 novembre dernier. En clair, si la signature a été officialisée ce mardi, l’utilisation de cet argent est déjà actée, et la somme est déjà en très grande partie dépensée.
ILS ONT DIT
Oscar Temaru, président de Polynésie française
«Je dis merci pour tout le travail effectué à Paris ! Cet argent, il va déjà servir pour renforcer les moyens du FIP, les communes attendent pour payer des factures en retard. Le Pays aussi a des factures en retard sur des investissements déjà réalisés qui restent à payer. Et il y a déjà d’autres dépenses auxquelles il vous faire face. Cet argent, oui, il en restera une partie pour assurer la participation du Pays dans les investissements qui seront financés, par un prêt de 4,3 milliards de Fcfp avec l’AFD».
Jean-Pierre Laflaquière, Haut-commissaire de la République
«Cette dotation exceptionnelle devait être finalisée fin novembre, à quelques jours près nous avons respecté le calendrier prévu. Elle sert à la fois à payer le reliquat dû au FIP pour l’année 2011 et jusqu’en novembre 2012, à faire face à des factures en retard et fournit une aide à l’hôpital du Taaone (…) Quant au plan de redressement, l’Etat soutient les efforts faits par le Pays, une nouvelle rencontre est prévue à ce sujet mi janvier. L’Etat accompagne car le Pays a besoin de ces aides».
Oscar Temaru, président de Polynésie française
«Je dis merci pour tout le travail effectué à Paris ! Cet argent, il va déjà servir pour renforcer les moyens du FIP, les communes attendent pour payer des factures en retard. Le Pays aussi a des factures en retard sur des investissements déjà réalisés qui restent à payer. Et il y a déjà d’autres dépenses auxquelles il vous faire face. Cet argent, oui, il en restera une partie pour assurer la participation du Pays dans les investissements qui seront financés, par un prêt de 4,3 milliards de Fcfp avec l’AFD».
Jean-Pierre Laflaquière, Haut-commissaire de la République
«Cette dotation exceptionnelle devait être finalisée fin novembre, à quelques jours près nous avons respecté le calendrier prévu. Elle sert à la fois à payer le reliquat dû au FIP pour l’année 2011 et jusqu’en novembre 2012, à faire face à des factures en retard et fournit une aide à l’hôpital du Taaone (…) Quant au plan de redressement, l’Etat soutient les efforts faits par le Pays, une nouvelle rencontre est prévue à ce sujet mi janvier. L’Etat accompagne car le Pays a besoin de ces aides».
