Paris, France | AFP | mardi 12/01/2021 - A deux semaines de l'arrivée, le suspense est relancé mardi sur le Vendée Globe après la prise opérée en tête de flotte par Charlie Dalin, nouveau leader d'un groupe d'une dizaine de bateaux prêts à en découdre.
"Je suis content d'être autant revenu aux affaires ! Il y a quatre jours, j'avais 450 milles de retard. Si on m'avait dit que je prendrais la tête de course quatre jours plus tard, je ne l'aurais pas cru", s'est félicité mardi Dalin, qui reste prudent.
"C'est une marge d'avance bien mince: Thomas (Ruyant) est à 18 milles, Yannick (Bestaven) à 25, il y a peu d'écart, mais je suis content d'être de nouveau dans le match. C'est super qu’il y ait eu une opportunité", a-t-il poursuivi.
Ce n'était pas vraiment une surprise tant il était englué dans une zone sans vent ce qui n'était pas encore le cas pour les bateaux rivaux, mais Yannick Bestaven (Maître Coq IV) a lâché les commandes de la flotte, qu'il tenait depuis presque un mois.
Lundi soir, Dalin est passé en première position. Au classement de la mi-journée mardi, il avançait avec 9 milles nautiques d'avance (17 km) sur Damien Seguin (Groupe Apicil), remonté à la deuxième place au classement au détriment de Thomas Ruyant (LinkedOut), désormais quatrième à 14 nm du leader (26 km).
'Rien n'est encore joué'
Seguin, premier navigateur handisport à faire le tour du monde en solitaire, devance Bestaven de 2,5 nm (5 km).
"C'est un truc de dingue. Je n'ai pas beaucoup de vent mais j'arrive à me dépêtrer de ce petit enfer au large du Brésil pour me hisser à la deuxième place, c'est extra, je profite, c'est top", a lancé Seguin.
Outre ce quatuor, d'autres marins sont revenus fort dans ce groupe de tête, notamment Louis Burton (Bureau Vallée), qui a réalisé une incroyable remontée ces derniers jours pour se classer cinquième, à 26 nm (49 km) de Dalin.
"Rien n'est encore joué", sait pertinemment Dalin, qui avait occupé la place de N.1 pendant plusieurs semaines avant d'en être délogé le 16 décembre par Bestaven.
"Tant qu'on n'aura pas récupéré du vent plus constant, il se passera encore des choses. On pourra faire les comptes dans la nuit prochaine (mardi à mercredi). Au classement de 5 heures mercredi, on saura qui a le mieux travaillé. L’état des bateaux va jouer. Je me doute que tout le monde n'est pas à 100%, personne ne l'est, mais qui a quoi ? On verra les performances quand le vent sera établi, ce n’est pas la peine de faire des conclusions dès maintenant", a-t-il prévenu.
'Roule ma poule !'
De son côté Bestaven accuse le coup et prend son mal en patience en attendant de retrouver du vent mercredi.
"Il ne faut pas se laisser abattre, il faut regarder devant, il y a encore un Océan atlantique à traverser avant d’arriver aux Sables, donc il va se passer des choses. C’est la course, c’est le jeu. Il faut accepter toutes les situations, il y a des choses plus graves", a relativisé Bestaven auprès de l'AFP.
Doyen de la course, Jean Le Cam (Yes We Cam!), fort de trois Vendée Globe terminés, sait que tout est possible.
"Quand François Gabart avait gagné en 2013, j’étais 5 ou 6ème et j’étais au Cap-Vert quand lui était aux Sables d’Olonne. Normalement les premiers s’en vont. Cette année, ça revient par derrière. Après cette pétole là, c’est vent de travers, alizés, un petit Pot au Noir, donc ça devrait filer. Il va falloir matosser à fond et roule ma poule ! On fait une remontée très rapide", a-t-il dit.
"Je suis content d'être autant revenu aux affaires ! Il y a quatre jours, j'avais 450 milles de retard. Si on m'avait dit que je prendrais la tête de course quatre jours plus tard, je ne l'aurais pas cru", s'est félicité mardi Dalin, qui reste prudent.
"C'est une marge d'avance bien mince: Thomas (Ruyant) est à 18 milles, Yannick (Bestaven) à 25, il y a peu d'écart, mais je suis content d'être de nouveau dans le match. C'est super qu’il y ait eu une opportunité", a-t-il poursuivi.
Ce n'était pas vraiment une surprise tant il était englué dans une zone sans vent ce qui n'était pas encore le cas pour les bateaux rivaux, mais Yannick Bestaven (Maître Coq IV) a lâché les commandes de la flotte, qu'il tenait depuis presque un mois.
Lundi soir, Dalin est passé en première position. Au classement de la mi-journée mardi, il avançait avec 9 milles nautiques d'avance (17 km) sur Damien Seguin (Groupe Apicil), remonté à la deuxième place au classement au détriment de Thomas Ruyant (LinkedOut), désormais quatrième à 14 nm du leader (26 km).
'Rien n'est encore joué'
Seguin, premier navigateur handisport à faire le tour du monde en solitaire, devance Bestaven de 2,5 nm (5 km).
"C'est un truc de dingue. Je n'ai pas beaucoup de vent mais j'arrive à me dépêtrer de ce petit enfer au large du Brésil pour me hisser à la deuxième place, c'est extra, je profite, c'est top", a lancé Seguin.
Outre ce quatuor, d'autres marins sont revenus fort dans ce groupe de tête, notamment Louis Burton (Bureau Vallée), qui a réalisé une incroyable remontée ces derniers jours pour se classer cinquième, à 26 nm (49 km) de Dalin.
"Rien n'est encore joué", sait pertinemment Dalin, qui avait occupé la place de N.1 pendant plusieurs semaines avant d'en être délogé le 16 décembre par Bestaven.
"Tant qu'on n'aura pas récupéré du vent plus constant, il se passera encore des choses. On pourra faire les comptes dans la nuit prochaine (mardi à mercredi). Au classement de 5 heures mercredi, on saura qui a le mieux travaillé. L’état des bateaux va jouer. Je me doute que tout le monde n'est pas à 100%, personne ne l'est, mais qui a quoi ? On verra les performances quand le vent sera établi, ce n’est pas la peine de faire des conclusions dès maintenant", a-t-il prévenu.
'Roule ma poule !'
De son côté Bestaven accuse le coup et prend son mal en patience en attendant de retrouver du vent mercredi.
"Il ne faut pas se laisser abattre, il faut regarder devant, il y a encore un Océan atlantique à traverser avant d’arriver aux Sables, donc il va se passer des choses. C’est la course, c’est le jeu. Il faut accepter toutes les situations, il y a des choses plus graves", a relativisé Bestaven auprès de l'AFP.
Doyen de la course, Jean Le Cam (Yes We Cam!), fort de trois Vendée Globe terminés, sait que tout est possible.
"Quand François Gabart avait gagné en 2013, j’étais 5 ou 6ème et j’étais au Cap-Vert quand lui était aux Sables d’Olonne. Normalement les premiers s’en vont. Cette année, ça revient par derrière. Après cette pétole là, c’est vent de travers, alizés, un petit Pot au Noir, donc ça devrait filer. Il va falloir matosser à fond et roule ma poule ! On fait une remontée très rapide", a-t-il dit.