Paris, France | AFP | mardi 15/12/2020 - Le skipper Thomas Ruyant a retrouvé la place de leader sur le Vendée Globe, mardi, au trente-septième jour de course, profitant des pépins de Charlie Dalin, relégué à la troisième place après avoir tenu le premier rôle pendant trois semaines.
Ruyant (LinkedOut) a repris la course en main après l'avoir laissée le 23 novembre à Dalin (Apivia). Ruyant connaissait alors des ennuis techniques en haut du mât avant de constater une fissure importante dans l'un de ses foils (appendice latéral qui permet au voilier de voler).
C'est désormais au tour de Dalin de subir une avarie et de laisser la première place à son rival.
"Je suis désolé pour Charlie", a souligné Ruyant, cité par son équipe. "J'ai été surpris de le voir ce matin (mardi) quasiment arrêté. Mais je ne vais pas ralentir. Je me suis battu pour être là où je suis aujourd'hui. Les prochaines heures sont propices à la vitesse, tandis que derrière, le groupe de chasse bute dans l'anticyclone. Je ne m'emballe pas. Je garde la tête froide, mais je suis content de me retrouver en tête après un demi-tour du monde".
Le marin nordiste, engagé dans son deuxième Vendée Globe, navigue actuellement le long de la zone des glaces, très au large de la Tasmanie, au sud de l'Australie. Il est suivi de très près par Yannick Bestaven (Maître Coq IV), qui se tient à 9 milles nautiques (17 km), au classement de 14h00 GMT (15h00 de Paris).
Dalin répare
Le duo de tête avance vers l'océan Pacifique à bord de ses bateaux "volants". Le "foiler" de Ruyant est de toute dernière génération (sorti des chantiers en septembre 2019), celui de Bestaven d'ancienne génération (mis à l'eau en mars 2015).
Même si le monocoque de 18 mètres de Ruyant est amputé de la partie haute du foil bâbord, le navigateur ne lâche rien, malgré la pression de Bestaven, qui entend bien prendre les commandes.
"Yannick va très vite. Il est très bien revenu ces derniers deux jours, qui étaient très favorables aux foilers, avec un angle au vent et un état de mer propices à bien utiliser ces appendices. Je ne suis malheureusement pas sur le bon côté", a indiqué Ruyant qui compense du mieux qu'il peut. "Ce n'est pas de la navigation en vol mais cela me permet de m'accrocher".
Ruyant a hâte de découvrir le Pacifique. Lors de sa première participation au Vendée Globe il y a quatre ans, il avait été contraint à l'abandon au sud de la Nouvelle-Zélande.
Ce sera également une découverte pour Bestaven, engagé pour la deuxième fois sur le Vendée Globe mais dont la première participation avait tourné court en 2008 à la suite du démâtage de son bateau, moins de deux jours après le départ.
Ce sera aussi un terrain de jeu inconnu pour Dalin, qui pour l'instant a l'esprit ailleurs que dans le Pacifique.
Le Normand de 36 ans répare son voilier depuis lundi soir et la découverte d'une avarie. "L'avarie observée ne semble pas liée à un choc avec un ofni (objet flottant non identifié) car le foil bâbord est intègre. Elle concerne sa cale basse (jonction entre le foil et le bateau) qui est endommagée", a annoncé son équipe.
Dalin, architecte naval de formation, a été très impliqué dans la conception de son bateau - aux côtés de l'architecte Guillaume Verdier (qui est également le concepteur du foiler de Ruyant) - et devrait être en mesure de soigner sa machine du mieux possible.
Ruyant (LinkedOut) a repris la course en main après l'avoir laissée le 23 novembre à Dalin (Apivia). Ruyant connaissait alors des ennuis techniques en haut du mât avant de constater une fissure importante dans l'un de ses foils (appendice latéral qui permet au voilier de voler).
C'est désormais au tour de Dalin de subir une avarie et de laisser la première place à son rival.
"Je suis désolé pour Charlie", a souligné Ruyant, cité par son équipe. "J'ai été surpris de le voir ce matin (mardi) quasiment arrêté. Mais je ne vais pas ralentir. Je me suis battu pour être là où je suis aujourd'hui. Les prochaines heures sont propices à la vitesse, tandis que derrière, le groupe de chasse bute dans l'anticyclone. Je ne m'emballe pas. Je garde la tête froide, mais je suis content de me retrouver en tête après un demi-tour du monde".
Le marin nordiste, engagé dans son deuxième Vendée Globe, navigue actuellement le long de la zone des glaces, très au large de la Tasmanie, au sud de l'Australie. Il est suivi de très près par Yannick Bestaven (Maître Coq IV), qui se tient à 9 milles nautiques (17 km), au classement de 14h00 GMT (15h00 de Paris).
Dalin répare
Le duo de tête avance vers l'océan Pacifique à bord de ses bateaux "volants". Le "foiler" de Ruyant est de toute dernière génération (sorti des chantiers en septembre 2019), celui de Bestaven d'ancienne génération (mis à l'eau en mars 2015).
Même si le monocoque de 18 mètres de Ruyant est amputé de la partie haute du foil bâbord, le navigateur ne lâche rien, malgré la pression de Bestaven, qui entend bien prendre les commandes.
"Yannick va très vite. Il est très bien revenu ces derniers deux jours, qui étaient très favorables aux foilers, avec un angle au vent et un état de mer propices à bien utiliser ces appendices. Je ne suis malheureusement pas sur le bon côté", a indiqué Ruyant qui compense du mieux qu'il peut. "Ce n'est pas de la navigation en vol mais cela me permet de m'accrocher".
Ruyant a hâte de découvrir le Pacifique. Lors de sa première participation au Vendée Globe il y a quatre ans, il avait été contraint à l'abandon au sud de la Nouvelle-Zélande.
Ce sera également une découverte pour Bestaven, engagé pour la deuxième fois sur le Vendée Globe mais dont la première participation avait tourné court en 2008 à la suite du démâtage de son bateau, moins de deux jours après le départ.
Ce sera aussi un terrain de jeu inconnu pour Dalin, qui pour l'instant a l'esprit ailleurs que dans le Pacifique.
Le Normand de 36 ans répare son voilier depuis lundi soir et la découverte d'une avarie. "L'avarie observée ne semble pas liée à un choc avec un ofni (objet flottant non identifié) car le foil bâbord est intègre. Elle concerne sa cale basse (jonction entre le foil et le bateau) qui est endommagée", a annoncé son équipe.
Dalin, architecte naval de formation, a été très impliqué dans la conception de son bateau - aux côtés de l'architecte Guillaume Verdier (qui est également le concepteur du foiler de Ruyant) - et devrait être en mesure de soigner sa machine du mieux possible.