PORT-VILA, mardi 24 décembre 2013 (Flash d’Océanie) – Un nouveau projet de production de carburant à partir d’huile de noix de coco est sur le point de voir le jour à Luganville (île d’Espiritu Santo, Nord de l’archipel), sur l’initiative d’une société privée australienne.
Ce projet, qui a mobilisé un investissement estimé à environ deux millions de dollars US, devrait permettre de produire essentiellement un carburant destiné » aux moteurs diesel.
Le procédé d’extraction et de raffinage se base sur une méthode chimique de séparation des impuretés pour aboutir à un biocarburant exploitable, a expliqué en début de semaine Bernie Glaser, directeur général de la société Coconut Oil Production Santo Limited (COPSL) à Radio New Zealand International.
Selon la société, le marché est prometteur, étant donné que le prix du diesel, dans cette région tout comme dans le reste du Pacifique, est beaucoup plus élevé.
À Vanuatu, plusieurs projets de production de carburant à partir d’huile de coco ont déjà été menés, ces dernières années, avec notamment la société Unelco, filiale locale du géant français GDF-Suez.
Cette société annonçait mi-2013 un record de production à partir d’énergie renouvelable pour les mois de juillet (37 pour cent du total produit) et août (30 pour cent) 2013, sur l’île principale de Vaté (où se trouve la capitale Port-Vila).
« Ce niveau a été atteint en déployant plusieurs solutions innovantes de production d’énergie : l’huile de coprah avec 2.002 Mégawatt/heure –MWh- (21 pour cent), l’éolien avec 1.220 MWh (12 pour cent), et le solaire avec 17 MWh (0,2 pour cent) », précisait la société.
« L’huile de coprah est produite localement avec du coprah acheté aux fermiers de l’archipel (…) Celle-ci représente globalement 21 pour cent d’énergie renouvelable utilisée dans les centrales électriques d’UNELCO durant cette période ; avec une mention spéciale pour Mallicolo où au mois d’Août 2013, 60 pour cent de l’énergie provient de coprah acheté aux fermiers du Nord Mallicolo », poursuit un communiqué qui souligne aussi que ces 21 pour cent d’énergie produite à partir d’huile de coprah ont représenté 1.071 tonnes de coprah directement achetées à plus de douze cents cultivateurs des îles de Vanuatu », estime l’opérateur.
Selon la société, la production d’énergies renouvelables, toute sources confondues, aurait ainsi permis de réduire les importations de produits pétroliers de plus de 23 pour cent.
Un autre projet de ferme éolienne, située à la Pointe du Diable (environs de Port-Vila) et lancé sur financement de l’Union Européenne, a connu des fortunes diverses ces dernières années en matière de rendement, mais devrait continuer à être soutenu par des investissements de l’ordre d’un million de dollars US, en cofinancement entre l’UE, le gouvernement local et la société Unelco.
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Ce projet, qui a mobilisé un investissement estimé à environ deux millions de dollars US, devrait permettre de produire essentiellement un carburant destiné » aux moteurs diesel.
Le procédé d’extraction et de raffinage se base sur une méthode chimique de séparation des impuretés pour aboutir à un biocarburant exploitable, a expliqué en début de semaine Bernie Glaser, directeur général de la société Coconut Oil Production Santo Limited (COPSL) à Radio New Zealand International.
Selon la société, le marché est prometteur, étant donné que le prix du diesel, dans cette région tout comme dans le reste du Pacifique, est beaucoup plus élevé.
À Vanuatu, plusieurs projets de production de carburant à partir d’huile de coco ont déjà été menés, ces dernières années, avec notamment la société Unelco, filiale locale du géant français GDF-Suez.
Cette société annonçait mi-2013 un record de production à partir d’énergie renouvelable pour les mois de juillet (37 pour cent du total produit) et août (30 pour cent) 2013, sur l’île principale de Vaté (où se trouve la capitale Port-Vila).
« Ce niveau a été atteint en déployant plusieurs solutions innovantes de production d’énergie : l’huile de coprah avec 2.002 Mégawatt/heure –MWh- (21 pour cent), l’éolien avec 1.220 MWh (12 pour cent), et le solaire avec 17 MWh (0,2 pour cent) », précisait la société.
« L’huile de coprah est produite localement avec du coprah acheté aux fermiers de l’archipel (…) Celle-ci représente globalement 21 pour cent d’énergie renouvelable utilisée dans les centrales électriques d’UNELCO durant cette période ; avec une mention spéciale pour Mallicolo où au mois d’Août 2013, 60 pour cent de l’énergie provient de coprah acheté aux fermiers du Nord Mallicolo », poursuit un communiqué qui souligne aussi que ces 21 pour cent d’énergie produite à partir d’huile de coprah ont représenté 1.071 tonnes de coprah directement achetées à plus de douze cents cultivateurs des îles de Vanuatu », estime l’opérateur.
Selon la société, la production d’énergies renouvelables, toute sources confondues, aurait ainsi permis de réduire les importations de produits pétroliers de plus de 23 pour cent.
Un autre projet de ferme éolienne, située à la Pointe du Diable (environs de Port-Vila) et lancé sur financement de l’Union Européenne, a connu des fortunes diverses ces dernières années en matière de rendement, mais devrait continuer à être soutenu par des investissements de l’ordre d’un million de dollars US, en cofinancement entre l’UE, le gouvernement local et la société Unelco.
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