Manuel Valls a confié à deux parlementaires la mission de proposer un cadre législatif et réglementaire favorisant le développement des compétitions de jeux vidéo en France, selon un décret paru mardi au Journal officiel.
"C'est une activité qui est en pleine évolution, en pleine explosion", a déclaré à l'AFP un des parlementaires, le député UDI des Alpes-Maritimes, Rudy Salles, pour qui "il faut voir comment encadrer juridiquement cette activité, comment l'autoriser et la sécuriser". L'autre parlementaire désigné est le sénateur PS de Saône-et-Lore, Jérôme Durain.
"Je trouve que nous sommes relativement en pointe sur le secteur des jeux vidéo, avec des écoles performantes, avec un certain nombre de créateurs de jeux vidéo de grande qualité", a poursuivi Rudy Salles, déplorant qu'un "certain nombre s'exportent pour des raisons fiscales et de sécurité financière, notamment au Québec".
Le député n'a pas indiqué si le jeu vidéo avait vocation à devenir "un sport à part entière". "Nous avons une première réunion mercredi, nous verrons quels sont les souhaits du gouvernement en la matière", a-t-il commenté, ajoutant que des propositions définitives seront proposées d'ici juin 2016.
Outre ce décret, ce mardi débute également à l'Assemblée nationale l'examen de la loi pour une République Numérique de la secrétaire d'Etat Axelle Lemaire, qui prévoit notamment de pourvoir un cadre juridique, aujourd'hui absent, aux compétitions de jeu vidéo.
Selon Newzoo, centre d'analyse et de recherche sur les jeux vidéo, les revenus du "e-sport" (sport électronique) devraient atteindre 465 millions de dollars en 2017, contre 194 millions en 2014. En août 2014, Amazon a racheté Twitch, site spécialisé dans la diffusion de parties de jeu vidéo en ligne, pour la somme de 970 millions de dollars.
Avec AFP
"C'est une activité qui est en pleine évolution, en pleine explosion", a déclaré à l'AFP un des parlementaires, le député UDI des Alpes-Maritimes, Rudy Salles, pour qui "il faut voir comment encadrer juridiquement cette activité, comment l'autoriser et la sécuriser". L'autre parlementaire désigné est le sénateur PS de Saône-et-Lore, Jérôme Durain.
"Je trouve que nous sommes relativement en pointe sur le secteur des jeux vidéo, avec des écoles performantes, avec un certain nombre de créateurs de jeux vidéo de grande qualité", a poursuivi Rudy Salles, déplorant qu'un "certain nombre s'exportent pour des raisons fiscales et de sécurité financière, notamment au Québec".
Le député n'a pas indiqué si le jeu vidéo avait vocation à devenir "un sport à part entière". "Nous avons une première réunion mercredi, nous verrons quels sont les souhaits du gouvernement en la matière", a-t-il commenté, ajoutant que des propositions définitives seront proposées d'ici juin 2016.
Outre ce décret, ce mardi débute également à l'Assemblée nationale l'examen de la loi pour une République Numérique de la secrétaire d'Etat Axelle Lemaire, qui prévoit notamment de pourvoir un cadre juridique, aujourd'hui absent, aux compétitions de jeu vidéo.
Selon Newzoo, centre d'analyse et de recherche sur les jeux vidéo, les revenus du "e-sport" (sport électronique) devraient atteindre 465 millions de dollars en 2017, contre 194 millions en 2014. En août 2014, Amazon a racheté Twitch, site spécialisé dans la diffusion de parties de jeu vidéo en ligne, pour la somme de 970 millions de dollars.
Avec AFP